Livelock

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 30/08/2016
Genre(s) : Action 
Territoire(s) : FRANCE

145 joueurs possèdent ce jeu
51 trophées au total
4 trophées online
0 trophée caché

Platiné par : 99 joueurs (68 %)

100% par : 99 joueurs (68 %)


Note des joueurs :
3.7/5 - 3 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 2 notes

Test rédigé par Miflin111 le 02-10-2016 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

S'il est un genre très répandu et apprécié sur le PSN, c'est celui des jeux de tir en vue de dessus : Dead Nation, Alienation et autres Assault Android Cactus sont autant de titres représentatifs de ce type de jeu qui procurent des sensations immédiates d'amusement. Si on peut penser que le genre est saturé bien que le niveau général soit très bon, on observe encore la sortie de nouveaux titres dont LIVELOCK, le dernier-né du studio Perfect World.

Cette fois-ci, c'est aux commandes du robot de votre choix parmi trois que vous devrez progresser sur une terre post-apocalyptique où seule la robotique a survécu. Vous devrez progresser afin de découvrir ce qui s'est passé et le but de votre robot.

Contenu du jeu

Les trois lois de la robotique

Contre toute attente, on sélectionne d'abord notre robot favori parmi une sélection de trois avant d'attaquer le menu principal. En effet, il est question ici de créer un emplacement parmi ceux disponibles pour conserver la progression individuelle de vos protagonistes. On retrouve les indécrottables options, le mode progression et laboratoire pour consulter l'avancement de vos personnages pour le premier tandis que le second permet de paramétrer les compétences et équipements de votre machine.

Le jeu est donc constitué de deux modes distincts, chacun pouvant être joué en ligne ou hors-ligne selon vos désirs. On aura tout d'abord le mode campagne qui vous propulse à travers des niveaux ponctués de dialogues et de cinématiques pour faire vivre votre périple au cours de la vingtaine de niveaux à franchir, et ce dans la difficulté de votre choix en usant d'un arsenal unique pour chaque personnage. Par exemple, Catalyst possédera des drones et pourra se soigner, tandis que Hex va privilégier les capacités au corps-à-corps. Après plusieurs niveaux franchis, vous débloquerez de nouvelles compétences, y compris une compétences ultime qui sera salutaire lorsque les escarmouches se font rudes. Le second mode, le protocole ouvert, est un substitut de mode survie : prisonnier d'un territoire entouré de précipices, vous devrez tenir le plus longtemps possible jusqu'à ce que votre tombiez face à vos adversaires. Enfin, vous récupérerez au long du jeu des fichiers de données et audios pour en apprendre plus sur l'univers du jeu et des morceaux pour personnaliser l'apparence de votre bipède d'acier.

Si le minimum syndical est respecté et la possibilité du multijoueur en coopération est la bienvenue, il est cependant regrettable de ne pas avoir un mode compétitif ou des modes supplémentaires car tout joueur pressé aura vite fait de boucler le jeu, quand bien même certains stages demandent jusqu'à 20 minutes pour être terminés.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Fantôme dans la machine

La première chose qu'on observe, outre le menu très cyberpunk post-apocalyptique, est le soin apporté aux personnages et aux cinématiques qui sont de bonne facture. Par contre, le contraste est saisissant en comparaison avec les décors qui, bien que les univers soient variés, seront la plupart du temps fades avec une gestion physique de la destruction des plus étranges. Même son de cloche pour les effets lumineux qui, s'ils sont de toute beauté, rendront l'action souvent confuse et peu lisible, entraînant parfois un décès. De quoi être agacé à juste titre.
Le plus problématique viendra du serveur du jeu qui n'est clairement pas à la hauteur des attentes avec une synchronisation aux fraises et une sortie des joueurs, ruinant de fait toute une progression dans le niveau en cours et rendant quiconque ayant connu le jeu en avant-première vert de rage lorsque le faible nombre de joueurs rendait, paradoxalement, les serveurs bien plus efficaces.

Les boulons bien serrés

Alors que reste-il au niveau technique ? À commencer par la difficulté qui est savamment bien dosée pour chaque palier avec des premiers niveaux courts calibrés pour la prise en main et, rapidement, le challenge s'installe sans être ingérable ou punitif, grâce à la possibilité de réapparaître à l'endroit même où le personnage est tombé pour repartir de plus belle sans temps mort. La bande-son est intéressante avec des thèmes raccords et des bruitages réussis, bien que le doublage soit moins inspiré mais reste appréciable à l'heure où le doublage français se fait de plus en plus rare. l'I.A. se révèle être intéressante, notamment par sa diversité d'armements et ses tactiques qui, mises en synergie, donnent du fil à retordre. Heureusement, la panoplie de mouvements de votre personnage (roulade, tir, attaque au corps-à-corps) suivra, sans compter les compétences secondaires et la compétence ultime vous sortira de bien des situations périlleuses.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Robotnik, ta carte mère !

Par son tutoriel qui explique les mécanismes du jeu petit à petit, sa difficulté bien dosée avec ses moments corsés et la possibilité de jouer en coopération avec des comparses, vous aurez de bonnes heures de jeu sur ce titre.
L'alchimie fonctionne parfaitement et on y reviendra régulièrement, tel un bon défouloir qui n'est pas dénué de tactiques pour sortir victorieux de chaque rencontre belliqueuse, le tout relevé par une histoire qui se développe pendant et entre chaque niveau. Comptez aussi sur des heures supplémentaires pour connaître tous les secrets de chaque personnage avec leur journal de bord propre à chacun et les classements mondiaux.

Le plus gros bémol provient du mode protocole ouvert qui, si on tient plus de 45 minutes, n'offre plus aucun ennemi et oblige fatalement le joueur à quitter la partie sans pouvoir enregistrer son record. Tristesse oblige après tant d'efforts...
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Des robots et pas d'hommes

À genre classique, trophées classiques : augmenter tous les personnages au niveau maximal, finir le jeu en difficile, tuer un nombre d'ennemis donné, collecter tous les journaux et pièces de personnalisation sont autant d'objectifs certes redondants mais loin d'être insurmontables. Nous avons aussi les trophées multijoueur demandant de finir un niveau sans que personne ne tombe au combat, lorsque les trois joueurs prennent des personnages différents ou le même personnage. Restent les trophées concernant la chaîne de tués qui sera intéressant à relever avec une difficulté très raisonnable pour quiconque y mettra du sien ou encore le protocole ouvert qui, pour le coup, semble être une promenade de santé. La force tranquille.

Cependant, si les trophées sont en accord avec le jeu, il n'y aura aucune folie parmi les objectifs, ce qui est à la fois un mal et un bien.
Note : 4/5

Conclusion

LIVELOCK, sans risquer de bouleverser les codes du genre, réussit le pari d'immerger le joueur dans un shooter post-apo avec une scénario solide, une difficulté qui ne rebutera personne et un côté multijoueur prononcé mais pas imposé. On regrettera en revanche l'absence d'originalité pour ne pas dire la prise de risque qui aurait pu le démarquer de ses concurrents sans oublier les problèmes de serveur qui nuisent au multijoueur. Ne boudons pas notre plaisir, LIVELOCK assure le plaisir de jeu et y revenir sera toujours un plaisir.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous

Miflin111 (Miflin111)

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