The Legend of Korra

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 22/10/2014
Genre(s) : Action 
Territoire(s) : FRANCE

247 joueurs possèdent ce jeu
31 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 103 joueurs (42 %)

100% par : 103 joueurs (42 %)


Note des joueurs :
3.9/5 - 10 notes

Note des platineurs :
4.1/5 - 8 notes

Test rédigé par SombreArpenteur le 20-01-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

70 ans se sont écoulés depuis les évènements de "Avatar : Le Dernier Maître de l'Air" et c'est dans cet univers que vous allez devoir prendre du service pour aller faire un brin de ménage, à grands coups de taloches, parmi les méchants. Pour ceux qui ne connaissent pas ces deux séries à succès ("Avatar : le dernier maître de l'air et "La légende de Korra"), sachez qu'elles empruntent énormément à la culture asiatique, en mélangeant arts martiaux, magie élémentaire (eau, feu, air, terre), traditions et politique. Vous l'avez compris, nous sommes en face d'un bon gros produit dérivé de ces séries éponymes et ceux qui les connaissent y retrouveront quelques références directes. Mais parlons plutôt de ce qui nous concerne : Vous voila dans la peau de Korra, âgée de 17 ans, issue de la tribu de l'eau du Pôle Sud. Elle est le nouvel Avatar après Aang et elle vit à Republic City, afin de recevoir un enseignement sur la maîtrise de l'air. Elle se rendra vite compte qu'un mouvement anti-maîtrise des éléments s'est développé dans la ville et c'est à partir de ce moment que notre aventure débute. Je n'entrerai pas dans les détails du scénario dans cette rubrique, sous peine de vous gâcher la fête, mais sachez que vous subirez les effets des bloqueurs de Chi et qu'il vous faudra retrouver rapidement votre maîtrise de l'eau afin de mener votre petite enquête sur le sujet...

Contenu du jeu

Une fois sur la page centrale du menu du jeu, un choix s'impose : commencer une partie solo en mode histoire ou participer en mode solo à des tournois collectifs "pro-bending", ou deux équipes s'affrontent pour la victoire. Première constatation : pas de multijoueur, ni de mode coopératif ; vous serez seul et définitivement seul à jouer dans ce jeu. C'est d'autant plus dommageable que les tournois pro-bending sont réellement plaisants à jouer et qu'ils auraient pu faire l'objet de bonnes grosses parties entre potes, s'il y avait eu un mode multijoueur !

Le mode "histoire" : vous aurez à choisir entre deux niveaux de difficulté au départ (casual ou normal), qui vous permettront de débloquer le mode "Extrême", une fois fini. Le mode casual s'adresse vraiment aux joueurs peu habitués au beat them all car il est d'une facilité déconcertante. Le mode normal est déjà bien plus retors et il vous donnera quelques sueurs à l'occasion de certains passages musclés. Le mode Extrême, quant à lui, est à déconseiller aux joueurs n'ayant pas l'habitude des jeux de castagne ou n'ayant pas une certaine persévérance. En effet, certains passages de ce mode vont vous donner envie de jeter votre manette par la fenêtre, tant cela peut sembler injuste et bourrin ! À noter qu'une fois le mode "Extrême" débloqué, il est conseillé de refaire votre partie solo en passant par le menu des chapitres débloqués par le mode "normal", car cela vous évite de perdre toutes les améliorations et les équipements durement mérités et collectés à l'occasion de votre 1ère partie.

Les tournois Pro-bending : il y a trois niveaux dans ce mode de jeu : "rookie", "captain", et "professional". Dans tous les cas, vous commencerez au plus bas de l'échelle, étant donné qu'il faut gagner chaque tournoi afin de déverrouiller le tournoi d'une difficulté supérieure. Là aussi, même logique que le mode histoire. Au début, on joue en rookie dans le pays de Oui-Oui où tout est rose et gentil. Ensuite, on commence à se frotter à du plus lourd dans le tournoi "capitaine", qui vous demandera de bien maîtriser les contre-attaques pour gagner. Puis vient la ligue professionnelle, qui vous demande d'avoir des réflexes de Ninja et de maîtriser à la perfection les esquives et les contre-attaques; sous peine de se ramasser une branlée monumentale en moins de 2 minutes. D'ailleurs, au sujet du niveau "professionnel", je vous recommande le plus grand calme, sous peine de rapidement transformer votre manette en shuriken dans le salon... À ce titre, spéciale dédicace aux IA des coéquipiers dans ce mode de difficulté, car hormis être là pour se prendre des pains et vous faire perdre, ils ne servent quasiment à rien. Pour faire simple : c'est vous qui ferez tout le boulot...

Passez ce choix entre l'histoire et les tournois en solo, il reste... Ben, rien d'autre..., à l'exception de la rubrique "crédits"... Voilà, voilà...

L'absence de mode multijoueur ou de co-op est véritablement le point noir de ce soft, car les tournois auraient été vraiment plaisants et funs à jouer à plusieurs.
Note : 2/5

Aspect technique du jeu

Tout d'abord, il faut savoir que le jeu est intégralement en anglais et ne bénéficie d'aucun sous-titrage en français. Même si ce point n'a, au final, pas vraiment d'importance, il peut quand même rebuter certains d'entre-vous.

Une fois la partie histoire commencée, une pensée s'impose immédiatement : "est ce que je suis bien sur une PS4, là ?". Pire, on en vient à cette seconde réflexion : "est ce que les développeurs sont au courant qu'on peut faire mieux que les tous premiers jeux ps3 ?". On va pas se mentir, si vous cherchez des effets bluffants, de jolis décors, ou un jeu ouvert, ne se résumant pas à une suite de "couloirs", passez votre chemin immédiatement ! Du point de vue technique, les niveaux sont assez pauvres en décorum et, hormis deux ou trois jarres et autres coffres placés dans les niveaux, ceux-ci restent globalement et désespérément vides...

D'ailleurs, le level design est simpliste. On se contente de traverser des niveaux "couloirs" où il n'y a aucune possibilité de prendre des chemins différents. La seule "originalité" consiste à aller chercher des coffres dans des ruelles annexes, qui vous rabattront bien vite vers le chemin principal.

D'un point de vue technique, et quel que soit le mode choisi (histoire ou tournoi), nous sommes face à un jeu qui ne fournit que le minimum syndical requis. Même si l'on comprend très vite que l'intérêt de la Légende de Korra ne réside pas dans le rendu visuel, il faut bien avouer que les cinématiques version "animé/comics" sont courtes et saccadées, le level design est minimaliste, les décors sont pauvres et les effets visuels des bastons sont limités... Bref, c'est très léger tout ça... et surtout pas du niveau d'une PS4... C'est presque le coté le plus rageant du soft, car la ville de Republic City emprunte aux années des révolutions industrielles européennes de 1890 à 1920, qui était une période de création, de nouveautés et d'inventions fantastiques !

Toutefois, nous pouvons quand même saluer la diversité des emplacements que nous sommes amenés à traverser en huit chapitres, à savoir : Republic city, le temple élémentaire de l'eau, le Pôle Nord et le monde des esprits. Même si dans l'ensemble, ils ne cassent pas trois pattes à un canard, ils apportent, au moins, une diversité bien venue et rafraichissante (c'est le cas de le dire, surtout pour le Pôle Nord...)

Autre point dérangeant du jeu : le manque cruel de renouvellement des vilains. On se retrouve à se battre systématiquement contre les mêmes catégories d'ennemis qui se résument à quatre grandes familles : les humains "basiques", les robots, les esprits et les boss. Là encore, pas d'originalité : 3 sortes d'humains, 1 sorte de robot, 3 sortes d'esprits et 2/3 sortes de boss... C'est pauvre... De plus, la répétition des mêmes trio de mini-boss guerriers élémentaires, pendant toute la durée du jeu, est vite ennuyeuse. En effet, les développeurs ne se sont pas trop foulés, ils ont systématiquement repris les mêmes (un guerrier de l'eau, un guerrier du feu, un guerrier de la terre, et puis basta...), ils leur ont changé la couleur de leurs habits et la couleur de leurs cheveux, et hop !, c'est reparti ! Formidable...

Pour conclure sur les choses qui fâchent, on constate bien vite, au bout d'une ou deux heures de partie, que le scénario est quasi-inexistant, ou mal exploité. C'est à un point tel, qu'au final, on ne sait plus vraiment pourquoi on tabasse tout ce beau monde... Tout ce que l'on retient durant notre session de jeu est la présence d'un gros méchant pas beau avec lequel il va falloir une petite explication version cours personnalisé de kung-fu...
Note : 2/5

Plaisir à jouer et à rejouer

À la vue des faibles caractéristiques techniques du jeu, on est en droit de craindre le pire au niveau de la jouabilité du soft. Hé bien, étonnamment, La légende de Korra est jouable et même assez plaisant à rejouer, surtout en ce qui concerne le mode tournoi.

S'il est clair que les développeurs n'ont pas cherché à "faire du beau", on comprend bien vite qu'ils ont surtout cherché à faire un jeu jouable et pêchu, quel que soit le mode joué. Sur ce point, le pari est assez réussi, car une fois lancé dans l'aventure, on met assez vite un mouchoir sur les lacunes techniques du soft, pour se concentrer sur l'optimisation de son avatar au travers de l'augmentation de ses combos et de son équipement. L'évolution du personnage et son apprentissage progressif des différents styles est l'un des points forts du jeu. On prend plaisir à développer ses différentes maîtrises et l'apprentissage progressif des contre-attaques et autres parades permet de faire des enchainements bien bourrins. Autre point plaisant, la possibilité d'acheter des talismans et autres objets vous procurant des avantages au combat (régénération, puissance augmentée, protection contre les étourdissements, etc...).

Niveau baston, notre chère Korra dispose de 4 styles d'arts martiaux, directement liés à la sphère élémentaire choisie. Pour faire court, nous disposons des 4 éléments basiques : air, eau, feu et terre, et chacun de ces éléments a son propre style de combat : Baguazhang, Tai Chi, Kung-Fu et Hung Gar. Par exemple, le feu, qui correspond au style Kung-fu, vous permet de frapper rapidement et individuellement un adversaire, à l'inverse de l'élément de l'air, du style Baguazang, qui a pour but de frapper le plus d'adversaires possible par des attaques de zone (mini tornade, etc...). Le choix du style de combat utilisé va réellement dépendre de l'adversaire que vous avez en face de vous, car il vous faudra tenir compte de l'opposition des éléments entre eux. Voici un coté bien sympa, qu'il faut saluer, même si après avoir atteint une bonne maîtrise des différents styles de combat, deux vont dominer très souvent : la terre et l'air.

Afin de casser le coté répétitif de tout beat them all qui se respecte, les développeurs ont eu l'idée d'intégrer régulièrement des courses au travers des différents chapitres du jeu. Les courses à dos de Naga, votre toutou des neiges élevé aux hormones (la bête à la taille d'un ours, fait 3 mètres au garrot et doit peser 400 kilos... ça c'est du clébard, ma brave dame...), viendront fréquemment émailler vos parties, et je dois reconnaître qu'elles apportent une bouffée de diversité dans le gameplay. Le seul reproche que je pourrais faire à ces phases de course consiste en un coté artificiellement survitaminée, notamment par une accélération continue du toutou durant tous les niveaux et à un effet d'empilement perpétuel d'obstacles, afin de corser le challenge. Le fait aussi, pendant la course, de ne pouvoir prendre que des virages à 90 degrés donne un coté assez cocasse à l'ensemble, surtout si vous êtes amené à enchainer 4 ou 5 virages d’affilée. Préparez le sachet à vomi...

En guise de conclusion, je vais abordé le mode tournoi qui est, à mon avis, un excellent plus. C'est une belle cerise sur le gâteau, car les tournois nous offrent un challenge intéressant, dynamique et plaisant à jouer. De plus, les défis, une fois que vous êtes arrivé au niveau professionnel, deviennent vraiment corsés et demandent à ce que vous maîtrisiez tout le potentiel de votre personnage pour réussir à décrocher une victoire à l'arrachée. Le principe est simple : deux équipes de 3 joueurs s'affrontent dans une arène en utilisant leurs différents pouvoirs élémentaires (vous avez toujours le pouvoir de l'eau, logique...). Durant les matchs, vous avez la capacité d'esquiver, de contrer (défense), de contre-attaquer (renvoyer un pouvoir à l'adversaire) et d'attaquer grâce à deux attaques distinctes (une légère et l'autre lourde). Le but du jeu est d'éjecter tous vos adversaires de la surface du terrain en leur tirant dessus, jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus résister. Pour y parvenir, il va falloir tout d'abord gagner progressivement du terrain afin de les amener au bord de la surface de jeu, dans le but de les éjecter. Chaque fois que tous les joueurs d'une même équipe perdent dans la même surface de jeu, l'équipe gagnante avance d'un cran et se rapproche, de facto, du bord du terrain. Là où le tournoi devient à la fois sportif, diabolique et intéressant, c'est dans le fait que plus on fait reculer l'adversaire, plus celui-ci se retrouve dans une surface de jeu plus petite, donc devient une cible plus facile à toucher. Évidemment, plus vous êtes facile à toucher, plus vous risquez de perdre, donc de reculer dans une surface encore plus petite, ce qui amène de plus en plus rapidement vers la défaite... Un principe simple, mais terriblement efficace, qui donne lieu, certaines fois, à des remontées épiques et spectaculaires ! C'est tout simplement jouissif, surtout en ligue professionnelle où la moindre avancée sur le terrain nécessite une lutte acharnée et endiablée. En cas d'égalité à la fin du temps imparti, un duel s'ouvre entre vous et le capitaine de l'équipe adverse, dans une surface très réduite. Vos nerfs et vos réflexes seront mis a rude épreuve, car la victoire de l'un ou de l'autre valide le match en faveur du gagnant...

En synthèse, même si dans les difficultés les plus élevées il vous arrivera de crier à l'injustice tant le soft est artificiellement gonflé, ce jeu reste doté d'une assez bonne jouabilité, quel que soit le mode retenu (histoire ou tournoi). Si vous cherchez un défouloir ou vous n'avez pas peur de chopper une tendinite à force de bourriner les touches de votre manette, achetez-le !
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Le trophée de platine est plaisant à chercher pour deux raisons majeures :

Tout d'abord, beaucoup de trophées tombent assez facilement et assez régulièrement tout au long de notre progression, nous incitant à continuer dans l'aventure, dans l'amélioration de notre avatar et dans la collecte d'objets ou l'achat d'équipements.

Ensuite, le trophée de platine ne présente pas de grosses difficultés et/ou ne nécessite pas de passer des journées entières de jeu pour être obtenu. Pour preuve, je l'ai fait tomber en à peine 6 jours, soit l'équivalent d'une douzaine d'heures réelles de jeu, en comptant le farming nécessaire pour le trophée du "chou" (ps : je vous renvoie vers notre excellent guide sur le sujet...).

Pour résumer, voici un platine pas trop compliqué à obtenir, si l'on maîtrise un tant soit peu le registre du beat them all. À moins d'être relativement néophyte ou de ne vraiment pas aimer le genre, le platine ne devrait pas vous poser de problème.
Note : 4/5

Conclusion

Je suis prêt à parier que La légende de Korra risque de vous laisser un goût "aigre-doux" dans la bouche.
Aigre : compte tenu de la faiblesse du choix dans les modes de jeu et de la faiblesse de ses caractéristiques techniques.
Doux : étant donné son gameplay efficace, la présence du mode tournoi, et la facilité avec laquelle les trophées vont tomber.
Pour faire simple, je dirais que si vous êtes fan de beat them all, de trophées faciles, des animés originaux, ou que vous êtes juste curieux de nature, laissez-vous tenter.
Si en plus, vous pouvez l'avoir à prix réduit, comme ça a été mon cas, alors tentez le coup, vous ne risquez pas grand chose.
Sinon, à vous de voir...
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
12
Je recommande ce jeu : Aux fans de la série, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile

SombreArpenteur ()