Just Cause 3

ps4
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Infos complémentaires

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Date de sortie : 01/12/2015
Genre(s) : Action , Aventure
Territoire(s) : FRANCE

9055 joueurs possèdent ce jeu
67 trophées au total
2 trophées online
8 trophées cachés
3 DLC's

Platiné par : 1355 joueurs (15 %)

100% par : 411 joueurs (5 %)


Note des joueurs :
3.8/5 - 143 notes

Note des platineurs :
3.7/5 - 61 notes

Test rédigé par matrobymat le 06-11-2017 - Modifié le 06-11-2017


Introduction

Un vrai film à l’Américaine...
Vous connaissez la série des Expandables ? C’est, sans Stallone et sa bande, ce que nous propose Just Cause 3.

De l’action, de l’action, et encore de l’action. Pour le reste ? Bah … c’est tout, mais c’est déjà pas si mal non ?

Contenu du jeu

Il faut bien avouer que le scénario de Just Cause n’a pas du être primé par le prix de l’originalité ou de la recherche. Il tient en une ligne : Rico Rodriguez est appelé à la rescousse par un de ses vieux amis, Mario, resté sur l’île de leur enfance, afin de mettre fin au règne du dictateur qui a pris le pouvoir sur les lieux. Voilà voilà voilà, on a fait le tour. Impressionnant hein, on frise la foulure de neurone.

Bon, une fois qu’on a digéré cette profusion de renseignements, il est temps de passer à l’action. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça commence fort, très fort. Perché sur les ailes d’un avion à hélices piloté par Mario, Rico tire, trucide et éradique des villages entiers. Et ça va continuer comme ça pendant toute l’aventure. Les phases d’actions épiques vont se succéder les unes aux autres pendant la campagne, juste entrecoupées de phases d’exploration et de conquête de carte, elles aussi amusantes, mais très répétitives.

Il faut bien dire qu’à part du fun, Just Cause 3 n’a pas grand-chose à apporter. Mais qu’est ce qu’il nous en apporte.

Pour aider la résistance à prendre le pas sur l’armée du général Di Ravello, Rico pourra piloter toutes sortes de véhicules. Voitures, motos, bateaux, buggies, tanks, avions, hélicoptères… Tout y passera. Le tout s’appréhende assez bien, avec fun. Il aura bien sûr à sa disposition tout un arsenal, complet, lui aussi, d’armes plus destructrices les unes que les autres. Ça explose dans tous les coins, tout le temps et sans arrêt.

Le terrain de jeu est plutôt vaste, et varié. Plaines, montagnes enneigées ou non, villages, villes, plateformes pétrolières en mer, lacs, ponts, etc. Tout est propice à l’exploration. Mais parcourir le territoire se fera surtout avec le combo préféré de Rico : wingsuit plus grappin.

En effet, notre héros utilise un dispositif spécial permettant d’envoyer un grappin à distance, puis de rétracter celui-ci afin de prendre de la vitesse. Vous apprendrez vite à combiner la rétractation à une ouverture bien sentie de parachute, afin de prendre de la hauteur, puis à une ouverture de wingsuit afin d’avaler les distances. Encore du fun.

Pour débloquer les missions principales de la campagne, il faudra reconquérir les territoires. Cela passera par la destruction des villes et villages tenus par l’armée, ou par l’éradication des bases ennemies. Négocier ? Pourquoi faire, quand on peut tout faire exploser ? Pour reconquérir un lieu, il faut détruire les points d’intérêts de celui-ci pour ainsi accumuler des points de chaos. Oui, la couleur est annoncée.

Une fois un territoire en votre possession, des défis apparaitront sur la carte. De plusieurs types (courses véhiculées, courses en wingsuit, défi de destruction, etc.), certains mettront vos réflexes et votre patience à rude épreuve. Nous en parlerons plus tard.

En résumé, la durée de vie du jeu est plutôt très bonne, même si une certaine répétitivité se fera sentir, très rapidement.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

Graphiquement, Just Cause 3 est plutôt joli. Enfin, si un clipping monstrueux ne vous dérange pas. Il faut bien avouer que l’essence même du jeu est assez vorace en ressources. Elle mettra à mal votre console. Et pour cause : vous avez totale liberté d’action, et vous vous retrouverez aussi bien à chevaucher un quad le long de la mer qu’à piloter un jet armé de missiles. La PS4 mettra quelques millisecondes à s'accommoder, faisant parfois apparaître de gros blocs entiers de la carte en une fois, sous vos yeux ébahis, après quelques autres millisecondes de flou. C’est assez dérangeant, mais une fois affichés, les graphismes sont assez jolis. La profondeur de champ est impressionnante. L’eau est assez bien rendue, et la sensation de vitesse est bien transmise à l’écran.

Au niveau sonore, il n’y a rien d’exceptionnel. Les bruitages des armes sont un peu tous les mêmes, les sons des moteurs sont assez semblables également. La bande son brille surtout par son absence, et les musiques entendues lors des défis sont toujours et sempiternellement les mêmes.

Niveau gameplay également, le jeu accuse un certain retard dans ses mécaniques. Dans les airs, pourtant, tout va bien. En parachute, au grappin, ou en wingsuit, Rico est maniable et les sensations sont très bonnes. Sur terre ou en mer par contre, mon dieu, quelle horreur. Déplacer notre héros dans l’eau est un vrai calvaire, on dirait qu’il ne comprend absolument pas ce qu’on veut faire. Heureusement que ces phases sont assez peu nombreuses. Sur la terre ferme, Rico cours toujours, mais ne peut pas accélérer. Les changements de directions sont longs à intervenir, et lents. Rico semble lourd et emprunté. Notre héros ne peut pas non plus s’accroupir, et ses sauts sont tout sauf agile. Il y aura de nombreuses phases où vous allez pester car vous serez inextricablement coincé contre une barrière, sans pouvoir vous en dépêtrer. Rico ne peut pas non plus se mettre à couvert. Bourrin jusqu’au bout, vous n’aurez pas d’autre choix que de vous exposer bêtement pour pouvoir tirer sur vos ennemis, même lorsque ceux-ci seront des hélicoptères armés jusqu’aux dents. C’est très… Années 80.

La technique au niveau réseau est également de la même époque. Gratuit au PS+ pendant un temps, les serveurs se sont trouvés pris d'assaut. Malheureusement, l'absence, ou la perte de connexion n'a pas du tout été prévue par les développeurs, puisque le jeu va s'échiner, encore et toujours, pendant de très longues secondes, à essayer de se connecter ou de se reconnecter, à la moindre occasion, même si vous spécifiez, à la première erreur, que vous voulez jouer hors-ligne. Le time-out de connexion est très mal réglé, et c'est une horreur à jouer. Plus globalement, les temps de chargement sont très longs, et on se demande parfois pourquoi, à l'image du retour au menu général, qui prend bien une bonne minute à lui tout seul.

Tout n’est pas mauvais, je le répète, puisque dans les airs les sensations de fun sont omniprésentes. La conduite ou le pilotage des différents moyens de transport sont très agréables et fun, mais ne parviennent pas à faire oublier le très gros retard du reste du gameplay.
Note : 2/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Je l’ai déjà mentionné à plusieurs reprises, mais le fun est toujours présent dans Just Cause 3 ! C’est d’ailleurs, il faut bien l’avouer, la seule chose que le titre ait à vendre. Du fun, du fun, et juste du fun. Il est possible de (presque) tout détruire, la liberté d’action est totale, et le sentiment de liberté est immense. C’est un gigantesque défouloir, pour peu que vous ne soyez pas trop exigeant sur la technique, ou sur le scénario.

Vous vous baladez tranquillement à bord de votre véhicule de sport, lorsque vous décidez de prendre un peu de hauteur. Vous sortez de la voiture, accrochez votre grappin à un point en hauteur. Rétractation, suivie d’une ouverture de parachute au timing parfait, juste avant d’heurter la paroi. Elévation instantanée de plusieurs mètres, on respire. L’ouverture de la wingsuit vous permet de vous envoler, tel un aigle à la poursuite de sa proie. Vous arrivez rapidement au dessus d’un village aux mains de la milice. Vous sortez votre lance-missiles, tirez sur tout ce qui bouge (et même ce qui ne bouge pas) dans des explosions plus impressionnantes les unes que les autres. Une fois le village repris, vous reprenez votre route, vers le prochain village.

Et c’est là où le bât blesse. A par ça, il n’y a rien à faire. Vous répéterez inlassablement les mêmes gestes et les mêmes actions. Rico est quasiment indestructible (encore heureux, vu que vous ne pouvez pas vous abriter) face aux malheureux pauvres petits ennemis qui feront bien pâle figure face à lui.

Il s’agira ici d’un simple jeu de conquête de carte. Conquérir assez de villages vous permettra de débloquer les missions de la campagne… Et c'est tout. La répétitivité se fera très vite sentir, puisqu’en plus, le challenge ne sera jamais véritablement présent. Je ne vous parle même pas des parties suivantes. Elles n’auront véritablement aucun intérêt.

Dernière chose, conquérir une région entière de la carte, fera apparaitre sur celle-ci divers défis. De plusieurs types (courses en véhicules, destruction totale, courses en wingsuit, défis d’utilisation des armes, etc.), ils vous permettront de redécouvrir la carte ou les bases ennemies dans des challenges qui seront notés entre 0 et 5 étoiles, selon vos résultats. Certains sont simple, d’autres bien plus compliqués. Et d'autres encore sont carrément démentiels de difficulté. J’en suis encore à me demander comment en réussir certains. A noter enfin que les mécanismes gagnés lors des défis vous permettent d’acheter les modifications de vos armes et de vos équipements.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Obtenir le platine de Just Cause 3 ne va pas être une sinécure, je vous l’annonce. Il va vous falloir du temps, et du courage.

Passons rapidement sur les trophées obtenus en suivant le scénario, ils n’ont aucun intérêt. Vous serez rapidement confronté aux trophées de libération de Médici, qui consisteront bien évidemment à libérer toute la carte. Il n’y a rien de compliqué et… C’est le but même du jeu.

Viennent ensuite les trophées liés aux collectibles. Il y en a énormément dans Just Cause 3, ils vous occuperont pendant de longues heures, et sont totalement inutiles. Heureusement, une fois une zone de la carte libérée, les collectibles apparaissent sur la carte, rendant leur recherche facile, et simplement fastidieuse. Vous devrez également apporter tous les véhicules présents dans le jeu aux garages présents dans les villes. A part deux qui s’avéreront un peu difficiles à trouver, les autres sont fréquents, et vous avez même un radar qui vous averti lorsque vous vous approchez d’un véhicule que vous n’avez pas encore collecté. Là encore, la chose est donc aisée, et juste ennuyeuse à souhait.

Quelques actions spécifiques et tout sauf naturelles vous seront également demandées, comme détruire entièrement un camp sans arme, juste avec le grappin, détruire un camp en restant dans un véhicule, ou encore tuer un ennemi en l’attachant, toujours à l’aide du grappin, à un tonneau qui s’envole lorsque vous lui tirez dessus. Rien de bien compliqué encore ici, il faut juste prendre le temps de le faire. L’impression de toute puissance de Rico face à des ennemis en carton pâte est ici fort utile.

Et arrive enfin le trophée qui va vous donner des cauchemars : le trophée qui consiste à gagner le maximum des étoiles dans tous les défis présents dans le jeu. Comme je l’ai déjà énoncé précédemment, certains sont faciles, d’autres faisables avec un peu d’insistance, et d’autres vraiment très compliqués. La différence de difficulté entre l’ensemble du jeu, et ces quelques défis vraiment exigeants est inexplicable, et assez perturbante. On dirait que les développeurs se sont dits qu’il fallait bien un peu de challenge sur le jeu finalement, et qu’ils se sont lâchés sur la fin. Je suis tout à fait favorable à ce que les trophées amènent un peu de challenge, mais là je trouve qu’ils y sont allés un peu trop fort.
Note : 3/5

Conclusion

Just Cause 3 est un immense défouloir, offrant fun à profusion, explosions à l’Américaine et action incessante, mais malheureusement rien d’autre. Et ce n’est pas non plus la technique datée et très perfectible du titre qui sauvera un jeu dont le scénario est quasi inexistant et qui se contente d’être une bête conquête de carte. Les chasseurs de platine très exigeants seront comblés par le trophée des défis. Les autres risqueront bien d’abandonner tellement la difficulté et élevée et en totale inadéquation avec le reste du titre.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux acharnés, Aux chasseurs de trophées/platine difficile

matrobymat (matrobymat)

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