Jurassic World Evolution

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 12/06/2018
Genre(s) : Gestion
Territoire(s) : FRANCE

1938 joueurs possèdent ce jeu
74 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché
5 DLC's

Platiné par : 566 joueurs (29 %)

100% par : 36 joueurs (2 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 32 notes

Note des platineurs :
4.6/5 - 20 notes

Test rédigé par DarkCid le 13-07-2018 - Modifié le 13-07-2018

Introduction

Alors que sort sur nos écrans la (très mauvaise) suite de Jurassic World de 2015, le studio Frontier Developments décide de nous sortir dans la foulée son nouveau bébé : Jurassic World Evolution, un jeu bien loin de la simple adaptation filmique habituelle et rarement intéressante puisqu'il s'agit ici d'un jeu de gestion nous proposant de créer et gérer notre propre parc jurassique. Et de la part des créateurs de l'excellent Planet Coaster de 2016, à défaut d'être rassuré, l'annonce de ce titre avait de quoi susciter la curiosité des amateurs de gestion ainsi que des fans de la saga de dinosaures. Bonne pioche ? C'est ce que nous allons voir.
"Disneyland aussi a eu quelques difficultés
à ses débuts !" - John Hammond

"Oui mais, John, quand les pirates des Caraïbes se détraquaient, ils ne dévoraient pas
les touristes !" - Ian Malcolm

Contenu du jeu

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Bienvenue sur Las Cinco Muertes au large du Costa Rica, un archipel de 5 îles : Isla Matanceros, Isla Muerta, Isla Sorna, Isla Tacano et Isla Pena, sans oublier la fameuse Isla Nublar se trouvant plus au large. On vous a confié la mission de construire sur chacune de ces îles un parc et de faire en sorte qu'il soit attractif, rentable et surtout sécurisé. Vous l'aurez compris, oubliez l'idée de créer un immense parc à dinosaures, c'est 6 parcs de petites tailles qu'il vous faudra construire et gérer comme il se doit. Votre première halte vous permettra d'apprendre les bases du jeu, finalement assez simples. Pour générer du revenu, il faut des touristes. Pour que les touristes viennent, il faut des dinos en quantité, en diversité mais aussi en qualité (un dinosaure à moitié mort, ça n'attire pas les foules ma bonne dame). Et pour que les dinosaures restent tranquilles (comprenez qu'ils ne bouffent pas votre source de revenue... enfin les touristes quoi), il faut en prendre soin. Pour cela, commencez par définir leur territoire via des enclos (électrifiés pour les plus fortes têtes), donnez-leur un point d'eau, de la nourriture et un bon équilibre en plaines et forêts (équilibre variant selon les espèces).

Ensuite vient le temps de choisir vos résidents et de bien les répartir. Là, vous vous dites "les herbivores d'un côté et les carnivores de l'autre". Alors oui et non. La cohabitation entre ces deux grandes classes est tout à fait possible si vous choisissez bien comment les mixer. Un Dilophosaurus par exemple (vous savez, celui avec la collerette qui balance du poison dans le premier Jurassic Park) ne s'attaquera pas à un Brachiosaurus étant donné la différence de gabarit. Mais sachez que parquer tous les carnivores dans un même enclos pourra être tout aussi sanglant que de mélanger T-Rex et les "petits" Gallimimus. Deux T-Rex par exemple ne s'entendront pas très bien entre eux, ni avec un Spinosaurus (Jurassic Park III) et encore moins avec un Indominus Rex (Jurassic World). Mais le T-Rex n'aura pas de soucis pour s'entendre avec les petits carnivores comme les Raptors tant que ceux-ci ne sont pas trop nombreux. Et il faut aussi savoir que certains herbivores ne sont pas très sociables non plus et préféreront des enclos peu peuplés voir même avec le moins possible d'individus de leur propre espèce.

Heureusement, le jeu ne vous balance pas les quelques 50 dinosaures disponibles d'entrée de jeu. Le roster de départ est assez limité et vous permet de comprendre comment gérer les besoins de vos bestioles via les différentes jauges de santé et de confort. La première est assez simple : fournissez nourriture et eau, soignez-les s'ils sont malades et tout se passera bien. Pour la deuxième, vous allez devoir prendre en compte 4 critères. L'équilibre forêt et plaine comme évoqué plus tôt, mais aussi la population de l'enclos (toutes espèces confondues) et les membres de la même espèces. Ces deux critères seront les plus délicats à gérer car un dinosaure peut très bien vivre parmi 10 à 20 autres dinos mais n'accepter que 1 ou 2 de son espèce tandis que d'autres auront besoin de 4 ou 5 congénères pour se sentir bien.

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Mais comment fabrique-t-on des dinosaures ? Tout d'abord, il faut un Centre des Expéditions d'où vous pourrez envoyer des équipes de fouilles aux quatre coins du globe afin de récupérer des fossiles et autres pierres pouvant être revendues à bon prix. Les fossiles contiennent de l'ADN de dinosaure qu'il vous faudra extraire via un bâtiment spécifique. Selon la qualité du caillou (le plus intéressant étant l’iconique moustique dans son ambre), vous gagnerez un certain pourcentage de complétion du génome de la bête. Une fois à 50%, celle-ci pourra être créée via un laboratoire d'incubation, relié à un enclos, d'où vous pourrez relâcher votre nouveau né. Plutôt simple non ?

Une petite subtilité pas inintéressante vient toutefois s'ajouter à la création de dinosaure. Un génome a 50% aura un taux de viabilité égal. Vous aurez donc une chance sur deux pour que l'incubation foire, une bonne motivation pour augmenter le génome de vos locataires, en tout cas pour les plus intéressants au moins. Surtout qu'un génome plus complet apporte deux avantages : le dinosaure aura une note plus élevée (et donc votre parc aura une meilleure note à son tour) et vous aurez plus de possibilités pour effectuer quelques modifications génétiques. En effet, il vous sera possible de modifier certains gènes de vos bestioles pour leur conférer par exemple une résistance à certaines maladies, une espérance de vie plus élevée... ou pour qu'elle soit plus efficace dans les combats si de tels affrontements vous branche.

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Créer des dinosaures est une chose, faire tourner un parc en est une autre. Comme dit plus tôt, les touristes sont votre principale source de revenu, la seule qui soit régulière en tout cas puisque vous pouvez gagner un peu d'argent en vendant les résultats de vos fouilles (très pratique en début de partie) voire carrément en revendant un dinosaure (ce qui peut être malin quand celui-ci a déjà bien vécu, plutôt que de simplement attendre qu'il meurt devant les yeux des enfants). Pour que les touristes vous rapportent gros, il faut, comme pour vos dinos, satisfaire leurs besoins. En premier lieu, il faut évidemment qu'ils puissent voir vos bestioles. Pour cela, 3 options se débloquant au fur et à mesure (d'ailleurs c'est le cas d'un peu tout en fait, donc retenez-le histoire que je n'ai pas à me répéter), à savoir deux types de galeries panoramiques et les fameuses gyrosphères de Jurassic World. Et puis... et bien c'est tout. En étudiant les sources de divertissement, on se rend compte d'une limite du jeu : les attractions sont finalement extrêmement limitées. Pour reprendre celles vues dans les films, pas d'attraction dédiée au petits avec les bébés tricératops, pas d’amphithéâtre pour géant aquatique ou de volière pour les espèces volantes. D'ailleurs, autre point noir, tout simplement pas de dinosaure aquatique ou aérien.

Pour satisfaire vos touristes, vous devrez donc vous contenter de ces quelques moyens, associés à des magasins qui seront eux un peu plus variés alors que certains ne servent pas à grand-chose comme le bowling ou la salle d'arcade. Mais bien placés (c'est-à-dire non loin des attractions et des hôtels), ils pourront rapporter gros. Vous serez vite amené pour faire grossir vos chiffres à gérer votre petit personnel dans ces boutiques en attribuant à chacune son produit phare, son prix de vente et la quantité d'employés (plus ces derniers sont nombreux, plus l'établissement peut accueillir de touristes). Les hôtels permettront de faire venir plus de touristes en même temps et le monorail vous permettra de déplacer les foules plus aisément vers les différents points clés du parc.
"Auriez-vous par hasard projeté d'avoir des dinosaures dans votre parc à dinosaures ?" - Ian Malcolm
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

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Le point essentiel quand on fait un jeu sur la licence Jurassic Park/World, c'est les dinosaures, je ne vous apprend rien. Et sur ce point, on peut dire que c'est une réussite. La modélisation des bestioles est vraiment bien faite et on arrive même parfois à ressentir quelques frissons en voyant un dinosaure sortir du laboratoire d'incubation. À titre purement personnel, j'ai vraiment été bluffé au moment de créer mon premier Tyrannosaure. Chaque transfert vers un enclos est suivi d'une petite cinématique où l'on voit de près notre nouveau bébé faire ses premiers pas dans le parc et pousser son premier cri. Dans le cas du T-Rex, ce fut assez mémorable pour ma part (bon il faut dire que j'avais mis le son un peu fort, ça a joué). Tous ne procurent pas le même plaisir bien sûr, mais certains dinosaures iconiques comme le raptor ou le brachiosaure procurent vraiment leur petit effet.

Niveau son, la musique est très discrète, parfois trop, mais c'est aussi car je joue avec la vue la plus éloignée histoire de mieux voir le parc et la musique s'adapte à la distance. Au plus près, elle est plus présente mais se sont surtout les bruits qui font leur effet. Je ne parle pas ici que des dinosaures, mais aussi de la foule et des voix automatiques. C'est certes un détail, mais quand on se rend compte que la voix d'accueil enchaîne plusieurs langues différentes comme dans un vrai parc attirant les foules du monde entier, c'est quand même quelque chose.

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Si graphiquement le jeu est assez beau, sans être magnifique non plus (on sent que les développeurs ont tout mis ou presque dans les dinosaures, le reste étant un cran en dessous), pour un jeu de gestion il convient de parler de l'interface. Celle-ci a de bonne raisons d'inquiéter les amateurs du genre, ce dernier étant pensé pour un jeu à la souris. Force est de constater que sur ce coup, elle est particulièrement bien adaptée au format console. Les menus, les options, etc, tout est très bien pensé et ne devrait pas vous gêner. Un très bon point.

Niveau performance, dans l'ensemble le jeu supporte assez bien un parc bien fourni en créature et fréquentation. Toutefois, j'ai noté quelques ralentissements par moments après de longues sessions de jeu. Relancer l'application faisant disparaître ce problème, j'en déduis qu'il s'agit ici plus d'un problème de cache que d'un véritable souci de performance, un souci qui ne devrait pas toucher tant de monde que ça et pouvant se résoudre par un simple redémarrage. Les temps de chargement d'ailleurs sont relativement cours, il n'y en a de toute façon qu'au chargement d'une île. Si vous effectuez toute votre session de jeu sur la même, vous n'en aurez donc qu'un au début.

Pour finir avec le bilan technique, j’aimerais parler un peu de l'IA. Vous disposez dans votre parc d'un poste de garde muni de jeeps. Ces jeeps peuvent être contrôlées manuellement, vous permettant de rouler librement dans votre parc, ou vous pouvez attribuer des actions à accomplir automatiquement. Cette deuxième option pose parfois quelques soucis de pathfinding à ces jeeps qui ont, sous contrôle de l'IA, un mal fou à faire demi-tour. Au bas mot, 30 à 60 secondes pour faire ce que vous faites en 5 secondes manuellement. Pas terrible messieurs sur ce coup, faudra repasser votre permis. Mais la conduite manuelle a d'autres soucis : les murs invisibles. Vous aurez tendance à stopper net face à un vulgaire buisson, les parties boisées, même à l'intérieur des zones constructibles, vous sont interdites d'accès ce qui peut parfois être un peu frustrant. Enfin bon, c'est pas comme si on conduisait beaucoup au final.
"Je ne blâme pas les gens pour les erreurs qu'ils commettent,
mais qu’ils en assument leurs conséquences !" - John Hammond
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

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Quand le jeu commence, le fan de la licence est mis dans de bonne conditions avec la présence au casting vocal du jeu de Jeff Goldblum reprenant son rôle du professeur Ian Malcolm. Le jeu ne dispose pas de scénario à proprement parler mais plusieurs personnages via des vignettes interviennent de temps en temps pour vous aiguiller dans vos actions. Parmi les têtes connues, nous retrouvons donc Ian Malcolm, Owen Grady, Claire Dearing et Henry Wu, tous interprété par les acteurs originaux. Toutefois, ils n'auront que peu de répliques, en particulier les trois derniers, et dans le cas de Owen et Claire, leurs répliques n'ont quasiment jamais de rapport avec vos actions (genre Claire qui vous dit que se sont des prédateurs nés alors que vous venez de mettre au monde le plus inoffensif des herbivores). Les personnages les plus bavards seront les dirigeants des 3 divisions du parc : Science, Divertissement et Sécurité. Ceux-ci vous confieront des contrats (quêtes secondaires) et des missions (quêtes principales). Au début, leurs demandes vous permettent d'apprendre à maîtriser le jeu. Sauf que, très vite, on remarque que ce système est plus que bancal.

En effet, chaque division dispose d'une jauge de confiance. Plus vous accomplissez de quêtes pour une division, plus la jauge se remplie... mais sauf exception assez rare, chaque quête fait diminuer la jauge des deux autres divisions. On peut initialement se dire qu'effectivement, certaines actions propres à l'une des divisions peuvent en effet ne pas plaire à une autre. Seulement, quand accomplir une quête de la division science vous pénalise dans le divertissement alors que cette même division vous a demandé la même chose quelques minutes auparavant, ça la fout mal. En gros, chaque division vous demande plus ou moins les mêmes choses, sans rapport avec la nature de leur propre division, comme la sécurité qui vous demande de créer un dinosaure plus violent au risque qu'il s'évade.

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Si le système de quête est une petite déception, le terrain de jeu en est une autre. Comme expliqué en début de test, il ne s'agit pas ici de construire un parc, mais 6. Et on se rend vite compte, malgré le nombre limité de bâtiments, que la place attribuée pour vos parcs est assez petite. En fait, à part les deux dernières îles (et surtout la dernière), on se retrouve très vite avec l'impression de ne pas avoir assez de place pour construire comme on veut notre parc, les enclos prenant évidemment beaucoup de place certes, mais tous les bâtiments sont à la même enseigne. Les hôtels prennent une place monstrueuse, les stations de monorails aussi, le plus petit des bâtiments est l'abri, dont on a très peu besoin. Mais votre pire ennemi sera sans doute le terrain en lui-même, les constructions ne permettant pas (à part pour les enclos) de bâtir sur un sol non plat. Placer des constructions sera bien souvent un casse-tête horrible, surtout quand on voit bien qu'on a la place de placer un truc mais que le terrain refuse de vous en donner le droit car 1% de la place que vous avez choisi est trop élevé de quelques centimètres (j'exagère à peine). Vous avez bien un outil pour aplanir le terrain, sauf que vous ne pouvez aplanir un terrain déjà occupé, ni un terrain trop près du bord de votre espace, ce qui provoque parfois des dénivelés monstrueux qui sont autant d'espace perdus. Seule solution par moments : tout détruire pour tout aplanir. Résultat, premier réflexe en posant le pied sur la dernière île où l'argent est illimité : aplanir toute la zone.

En débarquant sur une nouvelle île, une grosse sensation de redite commence à pointer le bout de son nez, mais elle peut être assez vite balayée par les particularités de chaque île. La première fait office de tutoriel et n'oppose aucune résistance. La deuxième vous initie à votre pire cauchemar : les tempêtes et les tornades, des forces de la nature pouvant transformer un parc bien huilé en véritable chaos en seulement quelques minutes, provoquant coupures d'électricité, dégradation de bâtiments voire destruction de barrières. Un nouveau tuto donc, celui de faire face aux situations de crise. La troisième île vous met face à un problème que vous n'aurez quasiment jamais une fois résolu : la faillite. Vous débutez avec un parc dans le rouge et à vous de redresser le tout. Car oui, autant vous le dire, l'argent est certes limité au tout début d'une île, mais après quelques heures, vous en avez tellement que vous ne savez plus quoi en faire.

Si la cinquième île sera un petit paradis de par sa grandeur (mais disposant de plein de dinosaures en liberté), la quatrième île est une fausse bonne idée : une île beaucoup mais alors vraiment beaucoup plus petite que les autres. Isla Pena sera un véritable enfer et constituera les pires heures du jeu. Niveau durée de vie d'ailleurs, comptez entre 20 et 40 heures de jeu pour tout faire, selon le temps que vous prenez pour peaufiner vos parcs. Un temps de jeu qui deviendra vite monotone vers la fin au fur et à mesure que vous assimilez les ficelles du jeu qui soyons honnête est tout de même très facile. Une expérience très sympathique malgré tout mais un peu trop répétitive au final, surtout que vous aurez débloqué à peu près tout au bout de la troisième île et que vous n'aurez même pas d'options pour embellir votre parc, les développeurs ayant visiblement oublié de mettre quelques décorations pouvant combler les quelques espaces vides que vous auriez pu laisser (je ne demandais pas grand-chose, quelques pots de fleurs, des bancs, ce genre de chose quoi).
"Pour un canari un chat est un monstre. Nous sommes habitués à être le chat." - Henry Wu
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

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Là où le jeu jouera le plus la carte du fan-service, c'est bien avec sa liste de trophées qui est un petit plaisir à parcourir juste comme ça. Chaque trophée est une citation de l'un des films et la liste saura vous esquisser un sourire si tant est que vous appréciez la saga, ne serait-ce que l'un des films. Beaucoup de trophées s'obtiennent de façon assez naturelle : débloquer telle ou telle île, faire naître tel ou tel dinosaure (vu que dans le lot il y a le T-Rex par exemple, difficile de passer à côté, non ?). D'autres trophées sont liés à votre gestion du parc et s'obtiendront de façon assez naturelle une fois encore : améliorer un bâtiment, assigner une tâche à vos équipes de gardes ou à vos hélicos (chargés d'endormir les dinos en fuite par exemple) ou encore faire quelques recherches. Vous aurez aussi un trophée pour passer un génome à 100% mais cela ne représente rien d'insurmontable.

Vos jeeps sont munies d'appareils photos et vous aurez l'occasion de prendre quelques clichés jurassiques pouvant rapporter gros. Pas mal de trophées (pas loin de 10) vous demanderont de prendre des photos précises, ce qui pourra être potentiellement délicat, comme devoir photographier un herbivore tuant un touriste, ou un T-Rex mangeant une chèvre.

Mais votre plus grand adversaire dans cette liste sera "J'ai lu votre bouquin", trophée doré vous obligeant à compléter à 100% votre encyclopédie. Dit comme ça, cela commence mal car ce genre de trophée est rarement agréable dans les jeux. Compléter l'encyclopédie vous obligera à finir le jeu à 100% en complétant toutes les fouilles, en accomplissant des actions spécifiques comme laisser un Indominus Rex détruire une clôture ou encore en mettant les jauges de chaque division à fond sur chaque île. Ce dernier point peut être assez agaçant puisque, comme je vous l'ai expliqué, augmenter une jauge fait diminuer les deux autres, prolongeant inutilement votre quête.

Dans l'ensemble, les trophées ne sont pas très compliqués et à la portée de n'importe qui, mais certains seront parfois assez agaçants donc.
"Vous insinuez qu'un groupe exclusivement composé d'animaux femelles peut se reproduire ?" - Henry Wu
"Non, non, non, je dis simplement que la vie trouve toujours un chemin" - Ian Malcolm
Note : 3/5

Conclusion

Jurassic World Evolution n'est ni un navet, comme beaucoup de jeux adaptés de films, ni un jeu au niveau d'un Planet Coaster des mêmes développeurs. Caressant le fan dans le sens des écailles, il oublie un peu en chemin d'être un jeu de gestion de parc jurassique riche et complet pouvant nous faire agripper notre manette jusqu'à des heures tardives pour voir sa création s'embellir. Il faudra se contenter d'un jeu juste sympathique avec de bonnes idées parfois sous-exploitées et quelques manques qui mériteraient d'être comblés par une suite (ou des DLCs). Bref, ce JWE a beaucoup de potentiel et nous lui souhaitons d'avoir l'occasion de le développer.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, Aux curieux

DarkCid (Twilight_Angel75)

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