Godzilla

ps4

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 17/07/2015
Genre(s) : Action 
Territoire(s) : FRANCE

139 joueurs possèdent ce jeu
45 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 16 joueurs (12 %)

100% par : 16 joueurs (12 %)


Note des joueurs :
3.7/5 - 7 notes

Note des platineurs :
4/5 - 3 notes

Test rédigé par Drazhar le 24-09-2016 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Je viens d'être affecté sur le JDS Suzutsuki, un destroyer de la force maritime d'autodéfense japonaise. C'est un jour comme les autres le long des côtes japonaises jusqu'à ce que la mer s'agite. Puis, un hurlement à glacer le sang s'entend à des kilomètres à la ronde et le vieil officier à mes côtés me murmure un seul et unique mot : Gojira...
Bandai Namco Games profite de la vague d’engouement procurée par le film au nom éponyme pour nous proposer un jeu sur notre Kaiju préféré qui sera bien entendu accompagné par un grand nombre de ses amis et ennemis. Cet opus est une exclusivité des consoles de salon de Sony (PS3/PS4).
Quant au jeu en lui-même, il s'agit comme les précédentes moutures, d'un jeu de combat mélangeant combat contre un ou plusieurs adversaires ainsi que de la destruction de villes.

Contenu du jeu

Godzilla, the king of the Kaiju

Une fois le jeu téléchargé, je me lance dans l'univers de Godzilla et des Kaiju. Mais qu'est-ce qu'un Kaiju ? Il s'agit d'un terme japonais faisant référence de manière générale aux monstres (Godzilla, King Kong, etc.) dans les œuvres japonaises. Une fois ces éclaircissements obtenus, le jeu nous propose une petite cinématique d'introduction ainsi qu'un tutoriel dans l'ambiance du premier film sorti en 1954 avec un filtre en noir et blanc. Ce tutoriel nous présente les différentes fonctionnalités de notre personnage tout en y insérant une petite histoire relativement classique. Une fois les présentations terminées, nous arrivons sur le menu principal qui nous propose plusieurs options.

Le mode dieu de la destruction
C'est un peu le mode histoire du jeu. Celui-ci nous fait réapparaître 60 ans après le tutoriel, attiré par des générateurs à G-force, une sorte d'énergie nucléaire qui permet aux Kaiju de grandir et de se renforcer. Ici le but est simple, il faut tout détruire en effectuant le plus grand enchaînement possible avec comme point d'orgue la destruction du ou des générateurs. A cela se rajoutent des objectifs secondaires, où là aussi il faut massacrer un certain nombre d'éléments (voitures, hélicoptères, etc.). Mais le principal attrait est l'apparition d'un ou deux monstres ennemis qui chercheront à vous réduire en charpie.
Le mode vous fait évoluer sur différents niveaux, une vingtaine, où vous pouvez choisir la difficulté et le monstre que vous combattrez. La difficulté est représentée par trois dirigeants qui ont une personnalité propre et liée au niveau de difficulté. Enfin, la dernière possibilité de ce mode de jeu est la possibilité d'incarner les différents Kaiju de l'univers de Godzilla soit en tant que défenseur de l'humanité soit en tant que destructeur mais les niveaux restent identiques. Ce mode de jeu permet en terminant les niveaux d'engranger de l'expérience qui sera utile à améliorer vos gros méchants monstres. L'essentiel des trophées s'obtient par le biais de ce mode de jeu.

Le mode roi des Kaiju
Ce deuxième mode de jeu consiste à une suite de cinq combats contre des monstres qui vont croître en puissance et tout ceci en étant chronométrée dans le but de se comparer aux autres joueurs. Cela permet également de récurer quelques fragments de Kaiju qui seront utiles dans le mode évolution. Ce mode de jeu ressemble beaucoup au premier mais en y rajoutant une course à la victoire permettant une compétition entre les joueurs et où, bien évidemment, certains monstres sont meilleurs que d'autres. Hormis cela et les quelques trophées qu'il génère, ce mode de jeu n'a pas trop d'autre intérêt car, au final, il est répétitif.

Le mode versus
Il s'agit du mode multijoueur du jeu. Celui-ci propose uniquement du multijoueur par écran interposé et non par écran scindé et c'est bien dommage. Ce mode multijoueur propose deux modes de jeu, un versus à un contre un et un combat à trois joueurs en mode chacun pour soi. Le second mode est relativement intéressant car l'ajout d'un troisième joueur rend le combat un peu plus tactique mais cela a tendance à rendre les parties plus longues. Le point noir du multijoueur est qu'il est composé de relativement peu de joueurs et pour l'essentiel de passionnés qui maîtrisent le jeu, rendant le multijoueur un peu punitif.

L'évolution
Cette partie comme son nom l'indique est dédiée à l'amélioration des différents Kaiju. Ces améliorations sont composées en deux sections. La première qui consiste à une augmentation de la vitesse de rechargement des barres d'énergie de combat et d'autre part de l'acquisition de barres supplémentaires. La seconde partie consiste à l'achat de figurines pour le mode diaporama qui vous sera présenté par la suite.
Les améliorations s'obtiennent en échange de l'expérience acquise dans le mode dieu de la destruction ainsi que des fragments de monstres obtenus dans ce même mode. On peut également obtenir ces fragments via le mode roi des Kaiju. Le point négatif de cette idée qui est bonne à la base et qu'il n'y a pas de personnalisation propre à chaque monstre, tous ont les mêmes évolutions possibles ce qui fait perdre un peu de saveur à cette section.

Le diaporama
Il s'agit d'un petit studio photo où on peut créer des scènes de combat avec les figurines obtenues depuis le mode évolution ainsi que certaines disponibles dès le début. Ce mode permet de placer jusqu'à quatre figurines sur un même décor dans différentes positions. Ce mode de jeu n'a pas trop d'autre intérêt et vous occupera peu.

Le bestiaire
Il s'agit d'une encyclopédie regroupant quasiment tous les Kaiju qui ont existé. C'était pour moi une découverte intéressante sur ces monstres que l'on ne connait pas forcement. De plus, les petites anecdotes sur chacun de ses monstres dans les œuvres cinématographiques sont fascinantes notamment sur les costumes. C'est une bonne lecture, entre deux combats si on s’intéresse au sujet.

Voilà qui regroupe l'ensemble des différents contenus du jeu, ces derniers restant relativement nombreux mais finalement pour certains sans intérêt ou presque car on n'en voit pas forcément l'utilité dans un jeu. Il aurait été préférable d'optimiser certains modes de jeu plutôt que de choisir une telle diversité.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Gojira ou la marche lente et inexorable

Peut vraiment mieux faire
Dès le tutoriel vous remarquerez que ce jeu a des défauts. L’aspect visuel dans un premier temps. Celui-ci est, pour un jeu initialement sorti en 2014 (au Japon) sur la dernière machine de Sony est décevant. Les textures sont affreusement pixelisées et absolument pas nettes. C’est particulièrement le cas sur les bâtiments qui sont, certes, destructibles mais cela n’excuse pas tout. Les Kaiju sont un peu mieux finis que le décor mais restent en dessous des critères actuels en particulier pour un éditeur comme Namco. L’aspect n’est pas à mon sens le pire défaut de ce jeu, l’aspect maniabilité l'est. La configuration des touches de déplacement est (L1) et (R1) pour déplacer votre monstre de droite à gauche alors que le joystick droit sert à orienter la caméra, qui parfois avec la taille de votre monstre rend la visibilité quasi nulle. Cette configuration rend la maniabilité aussi fine que celle d’un char Mark 1 de la première guerre mondiale. Ainsi on a une sensation de lourdeur permanente qui est d’autant plus renforcée puisque les attaques sont elles aussi extrêmement lentes. Mais à cela, il faut rajouter que le panel d’attaques par monstre est pauvre, se limitant à trois-quatre enchaînements et à peine plus d’attaques spéciales. Ceci vous contraint à répéter inlassablement les mêmes enchaînements au risque de vous lasser assez rapidement. Pour en terminer sur l’aspect combat de cet opus, les masques de collision (ou hitbox) sont catastrophiques, rendant certains bâtiments proches de l’indestructibilité en raison de leurs petites tailles ou des kaiju qui vous toucheront alors que vous n’êtes pas à portée. Et que dire du ciblage automatique qui permet notamment de toucher, en principe, plus aisément la cible sauf que celui-ci cible toujours le monstre adversaire et le verrouille sans prendre en compte son mouvement ou notre volonté d'attaquer un bâtiment, celui-ci va attaquer le monstre alors que ce n’est parfois pas l’action voulue.
Hormis le combat, il y a également un dernier point qui fait perdre son dynamisme au jeu. La boîte de dialogue dans le mode dieu de la destruction qui interrompt la partie pour faire des annonces qui, hormis un effet visuel, n’apporte rien au jeu sauf un sentiment de lenteur d’autant plus renforcé.

L'honneur tente d'être sauf
Du côté des points positifs, l’ajout du bestiaire qui est complet et regorge d’anecdotes est vraiment intéressant en particulier pour ceux qui ne connaissent pas l’univers japonais sur Godzilla.
L’aspect technique qui est vraiment sympathique est l’insertion de créatures volantes ou planantes pour être exact et ici le système de collisions est plutôt bien fait.
L’atout majeur réside dans le mode de jeu « Dieu de la destruction » qui compile l’essentiel des trophées mais aussi la plus grande diversité d’action du jeu. Un des points forts est le système de croissance de notre Godzilla qui est intégré dans le combat et le rend combat plus ou moins difficile. Tous les joueurs de ce jeu se rappellent de la première rencontre avec Destroyah… Le système de choix de niveau par la difficulté est également intéressant et permet notamment au nouveau joueur de tester leur niveau tout en ayant la possibilité de corser ou réduire la difficulté au fur et à mesure de leur avancement.
Note : 1/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Evolution quand tu nous tiens

Il ne faut pas se leurrer au sujet de notre ami à écailles. Malgré un nombre important de modes de jeu, on s’aperçoit rapidement qu’on en fera vite le tour. Que ce soit le mode diaporama, évolution ou bestiaire, on ne va pas y passer beaucoup de temps car il s’agit essentiellement de fonction esthétique au jeu. Quant au multijoueur, il y a que très peu de joueurs et, comme mentionné précédemment, les seuls joueurs qu’on y trouve sont soit des néophytes de passage soit des passionnés de l’univers des Kaiju ce qui lui donne peu d’intérêt, encore plus par le fait qu’il n’y a pas d’écran scindé. En ce qui concerne le mode roi des Kaiju, c’est un peu le parent pauvre du mode principal qui a pour unique intérêt de faire jouer la concurrence entre les joueurs pour être bien placés dans un classement. Mais le sommet est gardé comme dans le multijoueur par les passionnés et bien souvent le même Kaiju.
Enfin le dernier mode, qui est le mode principal se révélera être rébarbatif même en essayant l’énorme panel de monstres à votre disposition car, au final, tous se ressemblent assez et devoir refaire inlassablement les mêmes niveaux avec cette lenteur omniprésente fait perdre au jeu tout sentiment de plaisir.
Note : 1/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Une belle fricadelle de Kaiju

Les trophées pour ce jeu ne sont pas compliqués à réaliser et sont somme toute assez logique. Il y a uniquement un trophée un peu technique mais qui n’est pas insurmontable. Pour l'essentiel, ils se déverrouilleront au fur et à mesure de votre avancée dans le jeu. Il faudra néanmoins réaliser un petit suivi à côté pour savoir où vous en êtes. Au bout de quelques heures de jeu, vous pourrez aisément obtenir tous les trophées sauf deux. Les deux derniers vont vous demander de faire évoluer l’ensemble des monstres, soit plus d’une vingtaine. Il vous faut compter au moins une trentaine à une quarantaine d’heures de jeu uniquement pour ces deux trophées et ce n’est guère motivant. Si vous parvenez à venir à bout de ces deux trophées, le saint Graal sera à vous et je pense que le jeu vous servira uniquement d’attrape-poussière au fond d’une armoire.
Note : 2/5

Conclusion

Godzilla est un monstre phare du cinéma japonais et a su s’exporter dans l’occident. Mais ces œuvres vidéo-ludiques ne franchissent que rarement la frontière. Ce jeu souffre de beaucoup de problèmes, mais sa lenteur est son plus grand défaut à tel point qu’il en a perdu toute sa combativité. Même les trophées qu’il propose sont d’une longueur à décourager les plus tenaces. Il vous faudra vous armer de courage et de bonne volonté pour vouloir terrasser ce monstre. Même si Jean Reno y est arrivé en son temps, il lui a fallu s’armer de patience et demander de l’aide aux américains...
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
7
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Drazhar (Drazhar-67)

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