Dying Light

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 28/01/2015
Genre(s) : FPS, Survival-Horror
Territoire(s) : FRANCE

7963 joueurs possèdent ce jeu
69 trophées au total
4 trophées online
9 trophées cachés
3 DLC's

Platiné par : 2261 joueurs (28 %)

100% par : 315 joueurs (4 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 192 notes

Note des platineurs :
4.3/5 - 113 notes

Test rédigé par kiba22 le 28-05-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Tout commence par un saut en parachute au cœur d’une ville mise en quarantaine et atteinte d’un virus qui a transformé la quasi-totalité de la ville en zombies assoiffés de sang … Ainsi après quelques minutes seulement nous nous retrouvons en pleine lutte entre une faction tentant tant bien que mal d’assurer sa survie et des cadavres cherchant de la chair fraîche par tous les moyens. C'est ici que commence l’histoire de Jonathan Crane, notre personnage qui aura pour mission de retrouver un traître de l'agence GRE ayant dérobé le virus. Très vite et tout au long du scénario, notre héros sera donc confronté à des choix nous demandant de favoriser l’aboutissement de notre mission ou l’assistance du peuple de Harran, la ville en question.

Dying Light est un jeu édité par Warner Bros, Interactive Entertainment et développé par le studio Polonais « Techland », spécialiste des jeux en Open World et responsable du précédent Dead Island. Le jeu est sorti le 27 janvier 2015 sur PS4, Xbox One et PC.

Contenu du jeu

Notre héros va donc intégrer un groupe de survivants au sein de Harran et renseigner le GRE sur ce qui se trame à l’intérieur de la ville. Si le scénario n’innove en rien, reste assez plat dans sa globalité et fait intervenir des personnages sans charisme, Techland nous offre tout de même un concept peu innovant mais qui a déjà fait ses preuves à savoir la survie, le craft et un environnement à explorer avec des missions à mener à bien.

Si peu de nouveautés sont à déplorer dans ce petit frère de « Dead Island », le jeu propose malgré tout quelques innovations très bien pensées. Puisque la conduite de véhicules n’est désormais plus possible, le jeu propose un personnage bougrement agile, souple, et ce « freerun » va permettre d’explorer la ville rapidement et en prenant un grand plaisir. En effet grâce au mode « Parkour » mis en avant par le studio, notre héros va pouvoir sauter de toit en toit, escalader, sprinter, rouler à la manière d’un ninja (un peu à la façon d’un « Mirror’s Edge ») ce qui procure une bonne dose de fun et de liberté d’action pour atteindre un objectif ou un lieu. Et pour cela, le bidonville ou la vieille ville nous offre un vaste terrain de jeu totalement adapté à notre héros qui pourra réaliser ses pirouettes de jour comme de nuit au milieu des hordes de zombies peuplant la ville.

Dying Light, comme tout bon survival, nous offre la possibilité de crafter des objets au cours de notre aventure pour affronter les groupes de morts vivants, et même s'il y a la possibilité d’utiliser des armes à feu, ce sera bel et bien au corps à corps que vous allez passer la majeure partie de votre temps. Si le bidonville regorge d’armes en tout genre (Battes, Clé à molettes, Marteaux, Machettes, Haches) nous allons avoir la possibilité via le craft de les améliorer pour les rendre plus puissantes. Ainsi après plusieurs heures de jeu il sera possible d’avoir une batte électrifiée ou encore une hache enflammée et c’est justement en explorant l’environnement que vous allez pouvoir dénicher ces matières premières permettant de créer ces armes dévastatrices.

Un des gros points positifs de Dying Light reste sa durée de vie plus que correcte. En effet entre le bidonville et la vieille ville il y aura du travail pour notre héros. Entre la trame principale, les quêtes secondaires, l’ensemble des deux villes à explorer et les personnes à secourir, le titre de Techland s’en sort plutôt bien et vous tiendra en haleine pas mal de temps. Sans oublier que le jeu offre un mode co-op vraiment sympa avec de bonnes idées dans l’ensemble et surtout ne souffrant d’aucun ralentissement ou bug.
Le petit plus bien pensé par Techland, c’est notre personnage qui bénéficie d’une sorte de sixième sens permettant de dénicher des objets facilement mais aussi de repérer la nuit l’emplacement des "rapaces", ce qui peut s’avérer très pratique dans certains cas. Pour les plus paresseux il sera également possible de se procurer des armes, des soins ou encore des accessoires au sein du QG (à condition d’y mettre le budget).

Si Dying Light, à la manière d’un Dead Island, se situe entre le survival-horror et le RPG, c’est sans surprise que l’on découvrira les termes « expérience » « niveaux » ou encore « capacités ». Ainsi, au fil du jeu, le héros évolue et passe des niveaux à travers 3 arbres de compétences, à savoir « survivant » « agilité » et « puissance ». Selon vos actions (combattre, free runner, relever des défis, aider les survivants, etc) vous progressez dans un certain domaine. Il sera donc primordial d’effectuer les missions principales mais également les quêtes annexes afin d'engranger un maximum d’expérience. Attention cependant car si vous venez à mourir de jour, chaque respawn vous coûte de l’expérience, un concept assez fourbe mais qui force le joueur à ne pas prendre de risque démesuré ou à évoluer de nuit, vos morts nocturnes n'impactant nullement sur votre barre d'EXP, sans compter qu’évoluer de nuit vous offre une quantité d’expérience plus importante.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

En plus d’un environnement vaste (deux villes au level-design amplement réussi) mis à disposition pour le joueur, les graphismes sont de bonne qualité et nous permettent vraiment d’apprécier de beaux panoramas, et cela à n’importe quel moment de la journée. En outre, la gestion des effets de lumière est très réussie, le titre est donc plutôt joli, et est digne de la nouvelle génération, malgré il est vrai, certaines textures peu convaincantes de près.

La jouabilité quant à elle reste classique et propre à ce genre de jeu. Le « Parkour » est cependant super attrayant et nous offre une bonne sensation de liberté pour traverses les deux villes. La prise en main de Jonathan Crane se fait instinctivement et en douceur et c’est sans mal que l’on arrivera à exploiter à 100% les caractéristiques du personnage.

Il faut également savoir que l’introduction d’un cycle Jour/Nuit revêt une importance et constitue une nouveauté de la part de Techland. Si le nombre d’ennemis ne varie pas selon l'heure de la journée, dès le crépuscule il sera plus difficile d’apprécier le terrain et le temps sera propice à la découverte d’ennemis plus puissants, à savoir les « rapaces » qui auront une ouïe plus fine, une agilité étonnante et une agressivité débordante, ce qui offrira au joueur une tension supplémentaire lors des phases de jeu en nocturne. En somme, il faudra redoubler de vigilance la nuit venue et adapter son gameplay en fonction de l’heure.

La bande son, si l’on fait abstraction des doublages très inégaux des personnages pour ne pas dire mauvais, est de bonne qualité et colle plutôt bien à l’univers apocalyptique de la ville.

Du côté de l’IA des ennemis, elles s'avère variable mais la population zombies n’est clairement pas très intelligente dans la majeure partie des cas. On recense donc des comportements propres à chacun des ennemis. Ils peuvent être classiques et lents, rapides et agressifs, gros et armés, très gros et capables de vous lancer des rochers, ou vous exploser à la figure voire vous cracher un truc verdâtre. Il y a aussi des enfants qui vous assomment de leurs cris... Bref autant dire un bestiaire bien varié mais qui ne brille pas par son adaptabilité au fil des situations.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

De ce côté-là, mon sentiment est un peu mitigé… Le plaisir est bien présent, avec une sensation de liberté constante du début à la fin de l’aventure. Le jeu est accrocheur : grâce à la liberté et au « parkour », les affrontements procurent vraiment une bonne dose de fun et au final nous fera parfois oublier la linéarité de l’histoire.
Le gros point noir réside du côté du scénario, quasi-inexistant. L’histoire fait bougrement penser à un film d’horreur de série B, les personnages n’ont quasiment aucun charisme et même notre héros n’a aucune identité propre. Alors restent quelques gros clichés, un scénario classique et sans saveur... Les quêtes annexes, bien qu'inégales concernant leur intérêt, prolongent le plaisir du jeu et vous demanderont des objectifs assez variés dans l’ensemble.

La rejouabilité du titre reste vraiment accessoire dans la mesure où il n’y a pas de « NewGame + ». Alors certes on pourra recommencer le jeu dans un nouveau mode de difficulté mais le joueur ne se verra rien offrir de plus hormis une nouvelle expérience similaire à la première. Un point un peu négatif qui discrédite la durée de vie du titre de Techland.

Contrairement à la rejouabilité, le mode coopération offre aux joueurs un vrai bol d’air avec une réalisation du multi vraiment soignée. Il est ici possible de parcourir l’ensemble des deux cartes main dans la main avec ses amis et également de participer à des compétitions et des défis qui apportent vraiment un petit plus au jeu.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

L’acquisition du platine se décompose en quatre parties bien distinctes pour une durée de 45 heures globalement.

La 1ère partie consistera à suivre le scénario du jeu, réaliser des actions spécifiques comme « tuer x zombies d’une façon précise » par exemple. Ici rien de bien ennuyeux, au contraire, les trophées sont variés et vous impose une approche différente comme utiliser des armes à feu, ou des techniques de combats diverses… Cette partie du platine devient cependant redondante au niveau de quelques trophées qui vous demanderont de farmer un peu comme « escalader x mètres avec votre personnage » ou encore « sauver 15 survivants des hommes de Rais » …

La 2ème partie consistera à mener à bien toutes les quêtes secondaires. Ces dernières vont vous occuper pas mal de temps, et bien que certaines soient d’un ennui certain, elles permettent de rallonger la durée de vie et vous permettent de diversifier vos missions.

La 3ème partie consistera à mener à bien les défis (15 au total). Un trophée sympathique à réaliser car les défis sont bien variés et apporte un peu de challenge au platine. Il y a un nombre conséquent de défis repartis entre les deux villes, ce qui vous offre le choix de réaliser ceux qui vous semblent être les plus accessibles.

La dernière partie sera la réalisation des trophées du multijoueur. Ici aussi le plaisir est bien présent avec un multi de qualité. Il faudra donc réaliser quelques quêtes, et quelques challenges en coopération pour débloquer les succès du multi.

De manière générale, le jeu vous proposera des trophées intéressants et variés. Reste malheureusement quelques trophées un peu ennuyeux et répétitifs, mais le plaisir est bien présent au fil de l'aventure.
Note : 3/5

Conclusion

Sans bousculer la routine, Dying Light reprend les qualités de Dead Island, son grand frère, sans cet aspect paradisiaque mais avec un univers plus sombre et glauque. En résulte donc un univers plus urbain et plus dynamique notamment grâce au Parkour qui offre une grande liberté. Alors certes tout n’est pas encore parfait (doublage français à revoir, scénario quasi-fantomatique), mais la liberté d’action et le plaisir de jeu permettront de faire l’impasse sur les petits soucis parsemant la progression.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
14
Je recommande ce jeu : À tous, Aux habitués des 100%, Aux chasseurs de trophées/platine facile

kiba22 (kiba22)

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