Dragon Ball FighterZ

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 26/01/2018
Genre(s) : Combat
Territoire(s) : FRANCE

6042 joueurs possèdent ce jeu
36 trophées au total
12 trophées online
5 trophées cachés

Platiné par : 499 joueurs (8 %)

100% par : 499 joueurs (8 %)


Note des joueurs :
4.6/5 - 54 notes

Note des platineurs :
4.2/5 - 16 notes

Test rédigé par Katana 13 le 09-02-2018 - Modifié le 09-02-2018

Introduction

Série culte parmi bon nombre d'autres oeuvres mythiques, Dragon Ball est assurément la référence du genre "Shōnen" depuis plus de 30 ans. Une forteresse inébranlable, qui, a, au fil des générations, amassé avec succès autant la passion des enfants que celle des adultes. Homme, femme, européen, américain ou encore asiatique, peu importe l'origine mais aussi le sexe, l'histoire de Goku est un conte ayant aujourd'hui dépassé toutes les "frontières" imaginables.

Un récit passionnant, épique et fort s'étalant sur plus de 42 volumes complétant certainement la collection de n'importe quel lecteur ou lectrice de mangas. Un succès immense ne se limitant pas uniquement à son domaine d'origine, le jeu vidéo est ainsi également très marqué de son empreinte. Effectivement, près d'une soixantaine de titres ont foulé les sentiers de nos consoles de salons comme portables. Faisant de la licence l'une des plus prolifiques du secteur.

Malheureusement, et une majorité des fans ne pourront le renier, rares sont les adaptations de qualité. Ce n'est pas pour rien si plus de dix ans après leurs sorties, les amoureux de la franchise bavent encore sur Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 et Dragon Ball Z : Budokai 3. Les deux derniers volets des deux itérations les plus reconnues de la licence, les séries Tenkaichi et Budokai.

Et pourtant, E3 2017, Bandai Namco Entertainment accompagné du studio Arc System Works annoncent Dragon Ball FighterZ par le biais d'un trailer monumental. Sensation du salon, le jeu enflamme rapidement la sphère du web, Twitter explose et les utilisateurs de Facebook partagent à une vitesse folle la vidéo. Les mois défilent, et les présentations continuent, mais notre attente, elle, ne cesse de croître.

À présent, voilà le monstre dans nos boutiques, sommes-nous donc enfin en compagnie du messie désiré depuis des lustres ? Voyons ça tout de suite !

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Contenu du jeu

Un mode histoire côtoyant classicisme et efficacité :

Si le style de jeu arboré par FighterZ marque une rupture avec les dernières productions Dragon Ball que sont les épisodes de la franchise Xenoverse, une petite similitude est néanmoins à souligner. Il s’agit d’un mode histoire inédit spécialement créé pour l’occasion. Mettant alors sur le devant de la scène un nouveau personnage dessiné spécialement par Akira Toriyma en personne.

Il s'agit de la fameuse C-21, dont les traits mais aussi le design avaient déjà été présentés il y a quelques mois via le V-Jump et de brèves vidéos. Tristement, à l’image des dernières créations estampillées Dragon Ball que nous trouvons au sein de la partie Super, le résultat est clairement en deçà des attentes. Choix esthétiques douteux, aura inexistante ou encore charisme aux abonnés absents, cette nouvelle demoiselle est une déception sur tous les points. On est évidemment loin d'une C-18.

Il aurait été préférable de découvrir un antagoniste bien plus sombre et travaillé. Une sorte de Zamasu/Black Goku, pour citer le plus récent. Le genre d'ennemi obligeant le fan à regarder une série dans l’ensemble limite, uniquement pour apprécier un charisme démentiel.

Le scénario en place propose néanmoins une structure surprenante. Le joueur est relié directement à un personnage, donnant parfois lieu à des discussions drôles au-delà de peu crédibles. Une alliance dont le but est de découvrir l'origine de l’apparition de clones dangereux ressemblant à vos proches ou vieux ennemis. Scindé en plusieurs parties, ce mode histoire laisse la possibilité de vivre le récit sous trois angles différents. Celui de Goku, Freezer et C-18.

Sensiblement similaires dans leurs évolutions, il est tout de même nécessaire de terminer ces trois chapitres afin de comprendre et éclaircir les zones d'ombre de l’aventure. Ce qui se fera par le biais de "missions principales" et de "missions de sauvetages". Les premières serviront à l'évolution de l'intrigue, tandis que les secondes ouvriront les portes de votre équipe à de nouveaux acolytes. Le tout déboulant sur des clins d’oeil faisant sourire le fan, diverses petites surprises scénaristiques et des prises de risque à féliciter.

Un mode en somme complet et intéressant à suivre, hélas, l’absence d’une menace digne de ce nom fragilise ses qualités.

Local, arcade, online et autres :

Outre le mode histoire, Dragon Ball FighterZ recèle encore de contenus à savourer.

Le mode local est inévitablement de la partie, et autant le dire tout de suite, si vous avez un proche prêt à en découdre, vous risquez de passer des heures et des heures devant votre console. À la manière des meilleures productions du genre, le titre a cette faculté de retenir des amis ou les membres d’une même famille déterminés à prouver qui est le chef.

En l’absence de compagnons à humilier, le mode arcade et online répondent à l’appel. Complet et structuré, le premier énuméré approfondit les bases acquises précédemment grâce au didacticiel et les défis combos, tout en délivrant une bonne résistance selon la difficulté choisie. Le multijoueur fait de son côté amplement l’affaire lorsqu'il ne fait pas des siennes, et annonce des nuits blanches pour les férus de classements à gravir.

FighterZ détient aussi une dose de "collectibles". En dépensant des zénis gagnés suite à vos victoires, vous pouvez acheter des capsules permettant d'acquérir de multiples couleurs inédites pour vos combattants. Les efforts et la sueur de vos doigts ne sont pas inutiles en fin de compte.

Un roster qui a de la gueule et de la technique :

Composé de 24 personnages, le casting de Dragon Ball FighterZ est évidemment le gros point fort du jeu. Piochant dans toutes les périodes de l’oeuvre, dont la dernière itération, Super, Arc System Works a fait le choix de sélectionner l’essentiel et c’est une intention louable. Chaque chapitre du manga est représenté comme il se doit à coups de deux ou trois visages connus.

Hormis ce premier parti-pris déjà intelligent, les développeurs font le nécessaire pour que l'ensemble des combattants soit agréable et alléchant à jouer. Un désir exécuté avec la manière, expliquant notre temps passé à l’entraînement. Naturellement, il est évident que des fans seront frustrés par l’absence de quelques têtes connues, moi le premier, mais en l’état nous avons droit à un casting hétérogène répondant parfaitement au cahier des charges.

Découvrir les attaques ultimes est un réel plaisir.
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Note : 4/5

Aspect technique du jeu

Une baffe graphique au service d’un respect total à l’encontre de l’oeuvre de Toriyama :

Si depuis son annonce surprise les images et nombreuses bandes-annonces du titre laissent espérer une prestation visuelle de toute beauté, le résultat final est au-delà des plus grandes espérances. Soyons honnêtes, Dragon Ball FighterZ est une monumentale claque dans le visage des fans, et surtout du jamais-vu pour ce qui est d’une adaptation d’un manga en jeu vidéo, le fameux moteur Unreal Engine 4 laissant aux génies d’Arc System Works une liberté unique sur leur bébé.

La production inspire tout d’abord le respect par sa fluidité absolue. Les coups, combos puis les attaques spéciales défilent à une vitesse folle, et la bête se trouvant dans la console ne daigne montrer un seul signe de faiblesse à notre égard. Concernant le côté graphique lui-même, et non de la considération qu’il porte à l’oeuvre qu’est Dragon Ball, là aussi le constat est sans appel. La gestion des couleurs se révèle maîtrisée, elles sont chatoyantes et agréables à l’oeil. Le tout englobé par une impressionnante 2D à la hauteur du CV du studio, renvoyant presque BlazBlue et Guilty Gear aux oubliettes. Logiquement, c’est cette merveilleuse 2D qui ouvre les portes vers des possibilités infinies à Dragon Ball FighterZ.

Ces possibilités trouvent pourtant une réponse unique, elle se nomme respect! Car oui, nous ne sommes plus dans le domaine de l’adaptation, nous sommes des étages au-dessus, là où même les lettres d’amour et déclarations les plus folles n’ont pas leur place. Arc System Works délivre simplement du Dragon Ball, et ceci dans sa plus pure tradition. C’est pourquoi chaque personnage est parfaitement animé de A à Z, et pas seulement, les traits/mimiques des visages comme les coups classiques sont de la partie. Attention, lorsque je parle de coups, je ne dis pas de brefs attaques des poings et pieds sélectionnées au hasard, mais d’actions réellement trouvables dans l’oeuvre originale. Soit les assauts répétés de Ten Shin Han à base d’enchaînements du bout des paumes de la main, les kicks remontants signés Vegeta, ou encore l’inoubliable direct pénétrant de Goku sur Freezer. Les techniques spéciales ont évidemment bénéficié du même soin, jamais Final Flash, Makankosappo ou Kikoho n’avaient jusqu’ici atteint un tel degré de magnificence. Des tonnes d'exemples sont à souligner, or, il est préférable de les découvrir avec plaisir une fois vos parties lancées, et ils sont trop nombreux pour être listés.

Après le manga et l’anime, nous avons dorénavant une troisième transposition idéale de l’histoire imaginée par Monsieur Toriyama.

Une bande son efficace mais qui manque d’un brin de puissance :

Premier bémol, les musiques de l’anime sont absentes. Deuxième bémol, les musiques de l’anime seront présentes après la sortie du titre. Troisième bémol, les musiques de l’anime ne sont pas directement présentes, mais le seront plus tard via la regrettable et irrémédiable case DLC. Un procédé plutôt étrange au vu du respect que le jeu véhicule dans ses moindres recoins. Et c’est bien dommage, car cela aurait accentué l'intensité qui se dégage des combats. Ne soyons tout de même pas mauvaises langues et jugeons ce que nous avons sous les yeux, ou plus précisément au niveau des oreilles. Chose loin d'être désolante finalement, la plupart des pistes ne sont pas inoubliables certes, mais disposent d’assez d’impact pour enjoliver nos versus. Jouant sur plusieurs bords : l'épique, l'enivrant ou le grandiloquent. Mention spéciale à l’OST « Ville Ouest » juste forte.

De même, les les bruitages et doublages sont excellents. Les attaques offrent des chocs qui traversent le téléviseur, et les collisions entre deux guerriers retentissent du plus bel effet. À l’image de la puissance des échanges, les diverses émotions des personnages jouent un rôle important. Les cris de colère ou de douleur décorent en somme des batailles virevoltantes.

Un gameplay calibré pour les fans de l’oeuvre et les fans de "versus fighting" :

Plébiscité par les amateurs du genre pour des productions au gameplay calibré et pointilleux, Arc System Works s’ouvre à l’accessibilité tout en restant heureusement fidèle à ses origines avec Dragon Ball FighterZ. La production reposant sur des bases simples avec la touche "carré" qui permet de déployer des attaques rapides, et le "triangle" offrant l'avantage de lâcher des attaques puissantes. Ascendantes ou descendantes, c’est à vous de choisir. Tous les personnages disposent de multiples possibilités servant à entamer la garde de l’adversaire. La "croix"
amène quant à elle des options uniques selon le combattant sélectionné. La plupart du temps, il s'agit d’un kikoha envoyé à toute vitesse, plusieurs pouvant être tirés à la fois. Dans d’autres cas, par exemple pour Hit, c’est sa faculté du Toki-Tobashi qui se verra activée. Soit le moyen d’exercer une énorme pression. Enfin, le "rond" sert à projeter l'adversaire à l’autre bout de l'arène, histoire d’enchaîner des combos aériens à l’aide de la gâchette "R2" vous propulsant directement sur celui-ci.

Et le jeu tourne en grande partie autour de ce système d’échanges et combos aériens. Il est donc possible de marteler votre adversaire avec facilité dans les airs, mais aussi d’appeler vos alliés par le biais des boutons "L1" et "L2" afin qu’ils continuent voire terminent le boulot. Par ailleurs, il suffit d’appuyer rapidement sur "carré" pour accoucher d’une myriade de coups, ou rester cloîtrer sur "triangle" pour déverser votre haine grâce à un enchaînement d’attaques résultant obligatoirement sur une technique spéciale. À condition que votre barre de KI se trouve à son premier niveau. Barre de KI établissant aussi une logique simple. Les techniques spéciales classiques consomment une barre, l’attaque ultime trois, et l’attaque ultime chargée cinq. Toujours est-il que la dernière citée reste disponible que pour quelques personnages, et source d’énormes dégâts.

Le principe est aisé me direz-vous, seulement, c'était sans compter sur l’esprit technique du studio. Les combats sont vifs et laissent rarement le temps de respirer, votre barre de KI se remplissant essentiellement suite aux coups reçus ou donnés. Les jauges de vie, elles, dégringolent très vite. Il faut en conséquence toujours peser et être certain d’entamer telle ou telle attaque, au risque de voir vos trois personnages se faire foudroyer en contre. Les alliés ne sont pas de simples pions prêts à apparaître une fois l’un des vôtres défait. Au contraire, ils pourront tour à tour entrer en scène dans l’optique de contrer un assaut adverse, ou agrémenter votre attaques spéciale en ajoutant les leurs, moyennant une barre de KI ou trois si vos deux associés et vous délivrez la poudre. Lorsqu’ils sont en retrait, ces derniers peuvent récupérer une partie de leurs points de vie, ajoutant une pincette de stratégie sympathique !

Pour ce qui est des combos, ils sont faciles à réaliser c’est évident. Cependant, les combinaisons possibles avec la touche "R2" et la projection présente via la gâchette "R1" offrent un large nombre d’approches. Des assauts pouvant prendre la forme d’une véritable punition si "l’explosion étincelante" est activée. Un boost similaire au "X-Factor" de Marvel vs Capcom 3, octroyant lors de vos combats une régénération en temps réel de votre vie et un gain de puissance. Il ne peut être activé qu’une fois, et verra sa durée varier selon le nombre de personnages présents dans votre équipe. Essentiel, cet atout peut rapidement retourner un combat en votre faveur, faut-il encore au moins l'utiliser à bon escient et exercer une véritable pression.

À propos de Shenron, le légendaire dragon viendra interrompre un affrontement lorsque les sept boules de cristal se verront récoltées, puis proposer à l’heureux élu un bonus (renaissance d’un personnage, insensible durant un certain temps, etc.). En toute franchise, cela sera très rarement le cas, étant donné des conditions difficiles à remplir au sein de confrontations caractérisées par un rythme éprouvant. N’en demeure que l’animation est réussite et fait plaisir aux mirettes.

Finalement, pendant que des titres restent bloqués entre accessibilité et rigueur, Dragon Ball FighterZ opère une parfaite symbiose des deux catégories en disposant d’une jouabilité explosive, technique ou encore plaisante permettant d’accueillir initiés comme confirmés.

En revanche, des sessions à la salle du temps sont à préconiser pour tous.

Un online techniquement du niveau d’un Super Saiyan 1 :

Chaotique sur la bêta entre déconnexions soudaines, impossibilité de se connecter à un hall ou même de trouver une partie, la version finale du mode online affiche une nouvelle fois une condition décevante ! Premièrement, il est toujours impossible d’inviter directement un ami pour lui infliger la correction qu’il mérite. Le comble pour un jeu de combat, les affrontements contre un proche étant quasiment l’âme du genre. Et si le système de "Combats de ring" qui permet de rassembler plusieurs joueurs sert de remplaçant en attendant l'ajout de cette fonctionnalité, force est de reconnaître qu'ici aussi les prestations sont hasardeuses. La création d'une partie ne débouchant que trop rarement sur le résultat escompté, soit la mise en place d'un face à face ! D'ailleurs, utiliser cette méthode est également ennuyant sur bien des points, il faut effectivement faire parvenir de nombreuses informations à notre partenaire afin que nous puissions nous retrouver.

L'absence de punitions à l'encontre des déconnexions, et le flou présent sur les données de notre adversaire avant un duel sont d'autres problèmes laissant penser à une certaine fainéantise chez nos développeurs, du moins sur cette partie du titre. La stabilité des serveurs, elle, peut aller du très bon au très mauvais. De mon côté, j'ai eu la chance de tomber plusieurs fois sur des séances où aucun problème n'est venu interrompre mes échanges. Ce qui n'est pas le cas chez de nombreuses personnes.

Bref, c'est un triste bilan qui se présente pour le multijoueur. Espérons simplement que toutes ces broutilles soient rapidement réglées, et que les coups pleuvent enfin sur le réseau !


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Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Z comme Zuper bien :

Les fans de Dragon Ball vont adorer, les amateurs des jeux de combats seront étonnés, et les deux risquent de passer de nombreuses journées devant leurs écrans ! Oui, Dragon Ball FighterZ est un véritable délice à découvrir. Dès lors que la galette est insérée dans la console, la cinématique d’introduction vient rappeler les objectifs du titre : fidélité et explosivité.

Des qualités que nous retrouvons instantanément alors que nous nous essayons aux premiers versus contre l’I.A ou un(e) ami(e). Les personnages répondent au doigt et à l’oeil puis, malgré quelques difficultés au départ, nous commençons à prendre nos marques. Les coups virevoltent, le moteur graphique explose nos mirettes, et les affrontements ne cessent d’étonner par un rythme fou laissant rarement la place à l’hésitation. Jetez dans la mêlée, il est interdit de trop réfléchir ou enchaîner les mauvaises décisions, l’adversaire est en face et il faut le battre à tout prix. Une orientation tonitruante rendant parfaitement hommage aux inoubliables et légendaires face-à-face de l’oeuvre.

Cela fait donc très peu de minutes que nous avons entamé notre périple que nous sommes déjà prêts à tirer une conclusion. Au-delà d’être sublime, Dragon Ball FighterZ est l’adaptation que nous attendions depuis des années, nous les fans et amoureux de l’oeuvre de Toriyama. Un sentiment qui se verra renforcé après du temps passé sur le jeu.

Malgré ses défauts et son scénario pas toujours recherché, le mode histoire demeure agréable à parcourir de par ses nombreux clins d’oeil à l’oeuvre originale. Voir tous nos personnages préférés, qu’ils soient du bon ou mauvais côté, interagir aux travers de dialogues soignés et travaillés est une aubaine.

Les défis, le mode arcade et l’entraînement viendront embellir l'ensemble comme une cerise sur le gâteau, obligeant l’amateur comme le confirmé à se perfectionner toujours plus pour connaître dans le moindre détail les facettes des personnages composant son équipe. Loin d’être redondant, l’apprentissage est captivant à bien des égards, chaque personnage ayant un style unique et propre.

Vient enfin le online, l'autre gros morceau du titre ! Hélas, étant encore instable comme décrit au sein de notre paragraphe "Aspect Technique du jeu", le joueur devra s'armer de patience avant de pouvoir profiter pleinement de cette partie du jeu. Ce qui est évidemment très dérangeant, surtout pour les fans de multijoueur. Néanmoins, une fois une séance de qualité dénichée, le plaisir est bien présent ! Une énorme d'intensité, voilà ce qui vous attend.

Que vous soyez un fervent défenseur des versus en local ou un solitaire préférant se terrer et profiter d’une expérience unique, Dragon Ball FighterZ remplit son office pour tous ces cas de figure. Personnellement, je n’ai jamais ressenti autant de frissons et d’excitation sur un jeu Dragon Ball, ceci même à l’époque de Tenkaichi 3 ou Budokai 3. Malencontreusement, les problèmes liés au mode online viennent égratigner un bilan jusqu'ici parfait...


Anime et jeu ne semblent faire plus qu'un.
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Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Une chasse aux trophées marquée par un maléfice :

Comportant un total de 36 trophées pour 20 (Bronze), 10 (Argent) et 5 (Or), la liste du titre surprend forcément le chasseur vétéran par son faible nombre de coupes à récupérer. En comparaison, les nombreux épisodes de la série BlazBlue disposaient environ de 50 trophées. Celle-ci se révèle cependant suffisamment exhaustive pour amener à une découverte complète du jeu, et ainsi présenter les différences facettes qui composent Dragon Ball FighterZ.

Il sera tout d’abord question de se familiariser avec le système de combat en terminant les sept didacticiels de quête, puis de s’approprier le style des affrontements en enchaînant directement derrière sur les défis combos. Outre offrir facilement 7 trophées, cette étape permettra surtout de connaître les rudiments du gameplay et donc d’appréhender la suite des hostilités avec "tranquillité".

Sitôt les bases acquises et travaillées, il est temps de s’attaquer au mode histoire. Rapide à compléter, cette seconde étape se divise entre les classiques trophées immanquables et ceux demandant des actions précises à réaliser. Octroyant à son tour 7 trophées avec plus ou moins de facilité.

Maintenant le gentil côté de la chasse terminé, il est temps de se confronter au mode arcade et à la partie online, deux incontournables du genre. Le premier se plie sans accrocs, et même son trophée imposant de terminer une partie avec un rang S est amplement réalisable. Pour ce qui est du "multijoueur", les trophées sont majoritairement faciles à débloquer. Mise à part " (Or) : Mon niveau de puissance est de 530 000 ". Son titre l'évoque, il faudra gagner 530 000 PB, une sorte de points engrangés à la fin de vos victoires en ligne. Le chiffre demandé étant très conséquent, patience, rigueur et un excellent entrainement seront ici vos meilleurs alliés. Inévitablement, il sera nécessaire d’enchaîner les victoires tout en évitant le plus souvent la défaite.

Rien de bien difficile jusqu’ici certes, quel est alors le maléfice se trouvant dans mon intitulé ? Ce trophée qui gâche la fête, tel Beerus à l’anniversaire de Bulma. Le chenapan se prénomme " (Or) : Ça devrait me durer toute la vie". Terriblement et horriblement redondant, ce satané trophée a pour objectif de vous faire partir à la chasse de 20 000 000 de zénis ! Une requête propulsant l’obtention du platine à environ 200 heures de jeu… Tant les moyens d’arriver à ce montant déraisonnable sont lents dans leurs fonctionnements.

En définitive, le plaisir vis-à-vis de notre chasse aux trophées est présent. Il est juste désolant de devoir parcourir un bout de chemin avec le monstre précédemment évoqué, c'est à dire un trophée à l'origine discutable et gâchant grandement l'enthousiasme autour de notre traque des coupelles.

Dans tous les cas, les amoureux du jeu finiront tôt ou tard par le débloquer c'est une évidence. Une passion qui se verra récompenser par un platine arborant une sublime illustration !
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De quoi motiver les troupes !
Note : 3/5

Conclusion

Beau à tomber par terre, et respectueux dans les moindres détails vis-à-vis de l’oeuvre de Toriyama, Dragon Ball FighterZ est effectivement le titre espéré depuis des lustres. Doté d’un mode histoire intéressant malgré quelques défauts, d’une myriade de contenus et d’un casting 5 étoiles, le jeu est clairement un immanquable pour les amoureux du manga. Dix ans après l’inoubliable Tenkaichi 3 et treize pour le monstrueux Budokai 3, nous retrouvons enfin une véritable production estampillée Dragon Ball. La grosse bombe de ce début d’année, si ce n’est de 2018, merci infiniment Arc System Works !
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
15
Je recommande ce jeu : À tous

Katana 13 ()