Degrees of Separation

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 14/02/2019
Genre(s) : Plates-formes, Réflexion
Territoire(s) : FRANCE

184 joueurs possèdent ce jeu
10 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

100% par : 82 joueurs (45 %)


Note des joueurs :
4/5 - 4 notes

Note des 100% :
4/5 - 4 notes

Test rédigé par dayvyde le 03-03-2019 - Modifié le 03-03-2019

Introduction

Degrees of separation est un jeu de plate-forme à énigmes développé par Modus Games et exclusivement en 2D. Le jeu est sorti en France le 14 Février 2019, jour de la Saint-Valentin. Coïncidence ? Peut-être bien, mais elle est belle ! On nous présente ici l’histoire de Ember et Rime, deux personnages qui vont tomber amoureux, mais qui pour une raison inconnue ne pourront jamais se toucher. En effet, Ember, est une femme qui vit dans un royaume ensoleillé rempli de chaleur. A la différence de Rime, un homme évoluant dans un royaume glacial, en permanence exposé au froid. Et c’est cette différence qui pose les bases du jeu dans lequel ces personnages vont évoluer.

Sur le papier, ce jeu se présente comme assez singulier, coloré, plein de charme et parsemé de casse-têtes. Mais dans les faits, est-ce que le jeu tient ses promesses ? Parcourons ensemble cet univers pour voir ce qu’il en est.

Contenu du jeu

Degrees of separation, comme dit en introduction, est un jeu à base d’énigmes et puzzles à résoudre. Le but ici est de récolter un nombre conséquent de foulards disséminés à travers 7 niveaux, l’objectif final étant de trouver un moyen pour que les deux tourtereaux puissent rentrer en contact. Mais pour pouvoir accéder à l’ensemble des niveaux, un nombre minimum de foulards est requis pour ouvrir leurs portes. Il n’est pour autant pas nécessaire de tous les récupérer pour avancer dans l’histoire.

Dès le début du jeu, l’introduction très brève nous présente les deux personnages séparément. Ils vont être amenés à se rencontrer au bout de quelques minutes, et c’est là que la mécanique de base du jeu commence à prendre place. Une barrière magique se dresse entre eux, faisant qu’aucune interaction physique n’est possible. Cette barrière reste visible et active peu importe leur position vis-à-vis de l’autre. Par exemple, si Ember est à gauche de Rime, la barrière sera verticale, à distance égale entre les deux. Maintenant si Ember se retrouve au-dessus de Rime, la barrière sera désormais horizontale. Etc, etc… La particularité de cette frontière fait que du côté d’Ember, tous les éléments seront exposés à la chaleur et le décor sera teinté de rouge/orange. De la même manière, tout ce qui sera du côté de Rime, subira les effets du froid glacial et le décor sera ici coloré essentiellement de blanc et de bleu. Et c’est sur la base de cette barrière magique que repose tout le gameplay du jeu.

Pour récupérer la grande majorité des foulards, il faudra à chaque fois résoudre un casse-tête, plus ou moins complexe en fonction des situations. Et cela, en jouant bien évidemment avec la météo propre à chaque personnage. Pour donner un exemple, un rondin de bois au sol, Ember pourra le faire rouler devant elle, il ne se passera rien. Par contre, si la même action est menée par Rime, sous l’effet du froid, le rondin de bois va alors se transformer en boule de neige. Ce qui pourra alors donner accès à des zones en hauteurs, autrement inaccessibles. D’autres fonctionnalités sont liées à ce changement de météo, mais je n’en dirai pas plus, pour laisser à tout un chacun de découvrir l’ensemble de ces subtilités. Ceci est un aspect typique et fondamental du gameplay de ce jeu, associé à la particularité de chaque protagoniste.

Point particulièrement intéressant pour ce jeu, est qu’il est jouable en solo ou en coopération locale. Si on joue seul, on contrôle chaque personnage comme on le souhaite. Il suffit alors d’utiliser la touche (L1) et on alterne alors en Ember et Rime. Et pour faire en sorte que les deux se déplacent en même temps, on utilise ici (R1). Cette touche fait que le personnage non contrôlé va suivre l’autre automatiquement. Et en mode coop, il va de soi que chaque joueur contrôle l’un des deux personnages, et une sélection est possible pour choisir lequel on souhaite utiliser. Concernant les contrôles, ils sont très basiques. Le joystick (L3) servira pour les déplacements (logique). La touche (croix) sera utilisée pour sauter et la touche (rond) sera celle nécessaire pour interagir avec des objets ou réaliser certaines actions. Sur cet aspect, le jeu est très accessible.

Le contenu du jeu s'avère simple et léger, mais il reste néanmoins efficace pour le genre qu'il adopte. On peut tout de même regretter qu'il ne soit pas plus long et avec plus d'énigmes pour pouvoir satisfaire les joueurs férus de réflexion.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

Graphiquement, le jeu est très joli et coloré, et c’est là son principal atout. Le rouge/orange pour Ember et le blanc/bleu pour Rime font que l’ambiance du décor change en fonction du côté du personnage. Très chaleureux lorsque l’on regarde du côté de la jeune fille, alors que ce sera plutôt sombre et terne du côté du garçon. Et le tout colle parfaitement avec l’ambiance que le jeu veut se donner. On peut tout de même regretter que les décors n’évoluent pas en fonction de cela. Les arbres pourraient par exemple geler puis dégeler, ce qui n’est malheureusement pas le cas.

Coté son, rien ne vous marquera au cours de l’aventure. La musique colle avec l’univers et l’ambiance du jeu, sans pour autant laisser une trace indélébile dans les esprits. Un autre point un peu négatif niveau sonore concerne la voix narrative qui raconte l'histoire et l'épopée du couple. Cette voix, accompagnée de sous-titres, est présente tout au long du jeu, quasiment à chaque instant : quand on arrive dans une nouvelle zone et quand on attrape un foulard. Et les niveaux étant relativement petits, autant vous dire que cette voix est omniprésente, mais elle est bien assez douce et suave pour ne pas être dérangeante. Le bémol concernant ce détail est que le jeu ne s’arrête pas pendant ces discours. Il est donc difficile de lire le texte et se déplacer en évitant les éléments du décor en même temps. D’autant plus que la voix est d’office en anglais, et qu’il n’est pas possible de la modifier. Pour autant, cette voix apporte beaucoup au jeu, notamment vis-à-vis des personnages. Ceux-ci ne parlent pas et c'est alors la voix off qui va nous dire ce que ressentent Ember et Rime pendant ou après certaines actions. C'est dans ces moments-là où l'on pourra pleinement comprendre ce que ressentent les protagonistes. Il sera donc nécessaire de s’arrêter pour prendre le temps de lire les sous-titres si l’on veut comprendre efficacement l’histoire et toute l'osmose qui se créé et évolue entre eux.

Niveau gameplay toute la difficulté du jeu repose dans la recherche des foulards. Certains sont très bien cachés et d’autres visibles à 100% car sur le chemin de notre avancée. Mais quels qu’ils soient, tous nécessitent une part de réflexion plus ou moins importante pour y accéder. Certains demanderont de l’habileté et de l’interaction avec des objets, quand pour d’autres il faudra user des éléments inhérents à Ember et Rime. Et point très intéressant : chaque énigme est différente. Notamment parce que dans chaque niveau, une subtilité propre à tel niveau imposera une réflexion différente. Dans l’un d’entre eux par exemple, si les amoureux se rapprochent trop, une explosion les fera s’éloigner automatiquement. Dans chaque niveau il faudra donc user de mécanismes totalement différents. Et cela apporte un réel plus au jeu pour éviter une quelconque redondance.

L'ensemble des énigmes à résoudre en jouant habilement avec la particularité des personnages, plus le fait que chaque niveau dispose d'une subtilité propre, rendent l'avancée dans le jeu particulièrement intéressante. La réflexion à apporter est renouvellée sans cesse, et ce, pour le plus grand bonheur de nos méninges. Dommage que la voix off vienne gâcher ce plaisir, ce qui aurait permis d'avoir une traversée encore plus fluide.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Comme dit précédemment, les niveaux sont relativement courts, et il en va alors de même pour le jeu en lui-même. Il y a donc 7 niveaux, dont l’un étant le niveau central donnant l’accès aux autres. Dans l’ensemble, il sera possible de finir l’histoire d’une traite en 3-4h. Pour accéder à la fin du jeu, il n’est pas nécessaire d’obtenir tous les foulards du jeu, ce qui permet donc d'accèder plus rapidement à la partie finale.

Degrees of separation est relativement facile à terminer. Mis à part quelques énigmes qui peuvent être délicates à résoudre, elles sont globalement très accessibles. Une fois que l’on a saisi la particularité des mécanismes propres à chaque niveau, il suffira d’analyser quelques secondes l’environnement pour comprendre comment faire. Et même s’il l’on s’est trompé, il est toujours possible de recommencer sans avoir à tout reprendre depuis le début.

Il ne m’est arrivé qu’une seule fois de rester totalement bloqué et d’être forcé à quitter le niveau pour remettre à zéro l’énigme en question. Mais il s’avère que les développeurs ont intégré un système très pratique à utiliser. Des totems sont répartis à intervalles assez réguliers à travers les niveaux, et ils ont deux utilités. La première est d’afficher sur un bandeau en haut de l’écran, une représentation de la position des foulards dans le niveau en cours et leur acquisition ou non. Mais dommage, impossible de savoir où se situe le totem actuel dans ce bandeau… La deuxième utilité, et non des moindres, est de pouvoir se déplacer automatiquement d’un totem au suivant rapidement, sans avoir à déplacer manuellement le personnage. De ce fait, si l’on a raté un foulard, on peut retourner sans difficulté à un endroit précis sans problème.

Tout cela mis bout à bout rend le jeu extrêmement agréable à jouer et tout autant fluide. On se laisse prendre à l’ambiance et à l’univers sans se rendre compte du temps qui passe. Et arrivés à la fin, une légère amertume peut se faire sentir du fait d’y arriver rapidement. Car même si elles sont courtes, ont prend goût à les résoudre. Et une fois l’histoire terminée, il n’y a plus rien à faire dans le jeu, si ce n’est aller récupérer les possibles foulards manquants.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Ici, les trophées s’intègrent parfaitement au déroulement du jeu. Seuls trois trophées ne suivent pas le fil de l’histoire, et demandent de réaliser des actions spécifiques, sans pour autant être aberrantes. Pour le reste, ils sont tous à débloquer selon la même condition : obtenir tous les foulards d’un niveau. Cette obtention de trophées n’aura alors pas d’impact conséquent sur la durée de vie du jeu. Pour peu que l’on ait récupéré un grand nombre de foulards au cours de la partie, obtenir ceux qu’ils nous manque ne prendra pas beaucoup de temps, une heure ou deux tout au plus.

A ma grande surprise, une fois tous les trophées obtenus, le jeu n’est pas encore terminé. La conclusion n'apporte rien de plus de ce côté là, mais bien évidemment, elle permet de connaître le fin de mot de l’histoire et notamment l’avenir du couple que nous avons suivi pendant quelques heures. Il est donc bien dommage de ne pas obtenir de récompense une fois arrivé au bout, car pour certains chasseurs, une fois le 100% atteint (car pas de platine ici), on pourra très bien s’arrêter avant la fin. Seuls la curiosité et l’envie de découvrir le point final nous ferons aller jusqu’au bout.
Note : 4/5

Conclusion

Degrees of separation apporte un petit bol d'air dans le secteur vidéoludique grâce à son originalité de résolution d'énigmes. Dommage que le jeu ne soit pas plus long, juste pour avoir encore plus d'énigmes à résoudre.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
16
Je recommande ce jeu : À tous, Aux chasseurs de trophées/platine facile

dayvyde (Dayvyde)

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