Borderlands : Game of the Year Edition

ps4

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 03/04/2019
Genre(s) : FPS
Territoire(s) : FRANCE

1375 joueurs possèdent ce jeu
81 trophées au total
1 trophée online
14 trophées cachés
4 DLC's

Platiné par : 688 joueurs (50 %)

100% par : 201 joueurs (15 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 7 notes

Note des platineurs :
4.3/5 - 4 notes

Test rédigé par Aelon le 13-05-2019 - Modifié le 13-05-2019

Introduction

Retour aux sources

Alors que les fans se réjouissent suite à l'annonce d'un nouvel opus dans la saga, la licence Borderlands célèbre l'arrivée prochaine de Borderlands 3 avec une version remastérisée du tout premier jeu sur PlayStation 4. Initialement développé par Gearbox Studios, c'est à Blind Squirrel Entertainment que revient la tâche de porter le jeu de la PS3 à la PS4, mais ce studio n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il a déjà travaillé sur BioShock The Collection.

Nommé Borderlands : Game of the Year Edition, le jeu comprend comme son nom l'indique l'intégralité des DLC sortis sur PS3. Vous y incarnez un chasseur de l'Arche fraîchement débarqué sur Pandore en quête de richesse. La planète en question est fort peu hospitalière et plutôt peuplée de fous furieux et de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres, mais c'est bel et bien là que vous comptez faire fortune en trouvant l'Arche, un mythe pour les locaux qui contiendrait des ressources inimaginables. A vous la fortune, à condition bien sûr de ne pas vous faire bouffer par le premier skag venu.

Contenu du jeu

Un contenu très généreux

Les nouveaux venus comme les habitués sauront trouver leur bonheur dans ce que propose cette mouture PS4. Le jeu de base comprend une ligne de missions principales auxquelles viennent progressivement s'ajouter des missions secondaires. La planète de Pandore est, comme dans les jeux suivants, découpées en plusieurs sous-zones plus ou moins grandes qui possèdent des spécificités, comme par exemple des espaces larges où se déplacer en voiture, des arènes de combats dissimulées, etc. Bien que moins excentrique que ses successeurs, Borderlands propose des environnements assez variés quoique dégageant tous une aura "aride", ce qui est tout de même bien adapté à Pandore.

Le jeu ne propose pas de niveau de difficulté, mais modifie la quantité d'ennemis rencontrés en fonction du nombre de joueurs présents. En effet, grande force de la licence, vous êtes libre d'arpenter les routes de Pandore seul(e), à plusieurs devant la même console, à plusieurs en ligne ou à plusieurs devant la même console tout en étant en ligne ! Qu'on se le dise, quelle que soit votre façon de jouer, Borderlands saura vous satisfaire, ne délaissant pas le coopératif local qui dépérit hélas bien trop souvent en ce moment.

Pensé pour s'adapter au multijoueur, vous pourrez valider et tous recevoir une récompense de quête si vous jouez à plusieurs, bien que le butin que lâcheront vos victimes doive alors être partagé. Cela étant dit, il s'avère être naturellement plus intéressant si vous êtes plus nombreux, un mal pour un bien donc.

Autre force de la licence, l'arsenal de ce premier jeu est difficilement quantifiable. Borderlands repose sur un système de génération aléatoire des statistiques d'armes, ce qui fait que vous trouverez des armes ayant presque le même nom mais ayant des qualités variables (dégâts, cadence de tir, taille du chargeur, etc). Les types d'armes vont du fusil d'assaut aux armes aliens en passant par des pistolets, fusils de précision, lance-roquettes, ou autres joyeusetés destinées à transformer vos cibles en passoires ou tas de poussière selon votre niveau de violence. Toutes les armes disposent d'un niveau de rareté, allant de commun (blanc) à légendaire (orange), un code couleur désormais largement connu des joueurs de RPG.

Mais avant de manier la moindre arme, il va vous falloir choisir votre chasseur d'Arche. Au nombre de 4, vous aurez le choix entre Roland le Commando, Mordecai le Chasseur, Lilith la Sirène et Brick le Brick. Tous ces personnages possèdent un pouvoir spécial (invocation d'un tourelle pour Roland ou passage en un état invulnérable pour Lilith par exemple) ainsi qu'un arbre de compétences qui vous permettront de les spécialiser et d'en faire des tueurs inarrêtables en montant des niveaux (le maximum étant le niveau 69). Vous aurez tout le temps nécessaire pour choisir le personnage qui vous plait le plus, en sachant que vous pourrez lancer autant de parties que vous le souhaitez.

Avec la présence des DLC directement inclus dans cette version PS4, vous aurez 3 arcs scénaristiques supplémentaires comprenant également des missions secondaires avec les DLC liés à Ned, Fort Knoxx et Claptrap. De plus, le DLC de Moxxi vous propose de vous frotter aux ennemis et boss du jeu de base dans 3 arènes différentes comprenant leurs règles qui changent d'une vague à l'autre, les arènes ayant jusqu'à 100 vagues !

Enfin, il existe un mode New Game + (appelé Parcours 2), qui vous propose de vous replonger dans l'aventure avec des ennemis plus coriaces mais offrant un butin plus puissant. Tuer le boss final en Parcours 2 débloque même un Parcours "2.5" où tous les ennemis voient leurs niveaux basés sur le vôtre quelle que soit l'endroit exploré, rendant chaque rencontre bien plus mortelle qu'auparavant.

Tout cela étant dit, le premier jeu Borderlands, même avec tous ses DLC, ne parvient pas à sembler gargantuesque. Très conséquent, l'aventure principale se termine au final plutôt rapidement, mais les DLC inclus renforcent clairement la durée de vie et offrent un vrai nouveau souffle au contenu.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

Une honte, indigne d'un jeu de 2019

Pour une version remastérisée, Borderlands : Game of the Year Edition repose intégralement sur sa version originale pour glaner des bons points sur l'aspect technique. Le gameplay reste toujours aussi vif et réactif, que les joueurs de FPS prendront immédiatement en main, les autres n'auront pas beaucoup plus de mal puisqu'un tutoriel dès le début de jeu pose toutes les bases. La bande son est plutôt avare en musiques, si ce n'est durant des affrontements ou des balades, mais ces musiques servent plus à apporter un fond sonore qu'appuyer réellement la situation (sauf durant une phase d'action). Ce seront plus les bruitages et doublages qui prendront le relais. Entre le plus de vos pétoires, de celles de vos ennemis ou du cri des créatures en train de vous charger, ou même des remarques ou rire de votre personnage lorsqu'il réalise un meurtre par coup critique (souvent dans la tête donc), l'ambiance sonore du jeu est excellente.

Autre bon point, l'Intelligence Artificielle est de très bonne qualité. Certains ennemis humains n'hésiteront pas à se servir de couverture pour se protéger pendant que d'autres sont programmés pour vous charger quoiqu'il arrive. L'association de différents types d'ennemis au même endroit (brutes, flingueur et sadique en général pour les humains) permet de créer des combats parfois ardus puisqu'il vous faudra réagir vite et bien aux différentes formes d'attaques que vous subirez.

Hélas, les qualités techniques de cette version PS4 s'arrêtent ici pour laisser place aux défauts.

Pour commencer, les graphismes ont sacrément vieilli, surtout que certaines textures semblent tout droit tirées de la version PS3. Si vous allez trop vite avec un véhicule, vous risquez d'avoir des textures pas encore chargées, ce qui rendra l'environnement affreux pour la rétine. Autre problème, si le jeu est en 60 FPS en solo, à partir du moment où vous jouez en coopération en local, le jeu chute à 30 FPS, ce qui fait un vrai choc, surtout pour un jeu déjà pas vraiment sublime qui n'aurait pas été si dur que ça à faire pleinement tourner à 60 FPS. On sent tout de même que les graphismes ont été revus pour les épurer et les rendre plus propres pour une console plus puissante, et ce seul défaut aurait pu être pardonné s'il n'était que le seul...

... Mais Borderlands : Game of the Year Edition est hélas une terrible entrée pour des nouveaux venus dans la licence. Pour quelle raison ? C'est très simple : le jeu est noyé sous de très, très, trop nombreux bugs. Et pour le coup, il y en a de toute sorte : instabilité sur les serveurs durant une partie en ligne, crash avec retour au menu d'accueil de la PlayStation en solo comme en multijoueur, trophées bugués. Parmi les pires bugs existants, les crashs intempestifs qui ne sont toujours pas patchés (aucun patch en vue à l'heure actuelle) risquent fort de vous faire arrêter de jouer au jeu. A titre personnel, sur mes 60 heures de jeu, j'ai du écopé de plus de 30 crashs du jeu. Que vous ayez ouvert votre inventaire pour changer vos armes ou que vous avanciez dans une zone assez grande, les circonstances qui déclenchent un crash semblent incertaines mais vous allez sans aucun en subir plus d'un.

Or, dans le premier Borderlands, les DLC ne disposent pas de voyage rapide. Vous ne pouvez utiliser le voyage rapide que pour entrer sur la zone d'entrée d'un DLC, mais il vous faudra alors vous déplacer à pied (ou en voiture pour Fort Knoxx). Le moindre crash dans ces DLC vous oblige donc à repartir de la case départ, et parmi les zones fortement soumises à des crashs se trouve l'avant-dernière zone du DLC de Ned (avant le combat final). Même chose pour le DLC de Fort Knoxx où les déplacements en voitures finissent par devenir insupportables à force de repartir de zéro à cause d'un jeu instable. Le pire endroit pour subir un crash reste sans conteste l'une des trois grandes arènes du DLC de Moxxi, où le retour à la case départ vous fait perdre en 1h et 4-5h en fonction de la façon dont vous appréhendez le défi. Pour ma part, je n'osais même plus ouvrir l'inventaire durant les grandes arènes de peur de déclencher un crash, en sachant que j'en avais subi un à la vague 47 dans l'arène Hell-Burbia.

Si vous pensiez que le bilan était déjà catastrophique, sachez que subir un crash durant l'une des sauvegardes du jeu peut corrompre votre sauvegarde et donc vous faire perdre toute votre progression, et au vu de la forte probabilité de subir un crash dans ce jeu, vous risquez fort de croiser les doigts à de maintes reprises devant l'écran bleu d'erreur indiquant un retour au menu PlayStation.

C'est tout bonnement inadmissible qu'un jeu aussi populaire et aimé des fans soit victime de bugs aussi lourds, pénalisants et fréquents. Pour finir dans les bugs, n'espérez pas trop garder les clés d'or accumulées avec les codes SHiFT, plusieurs personnes (dont moi-même) ont rapporté les avoir perdu après un crash dans Borderlands : Game of the Year Edition, et perdre ses 75 clés d'or, ça fait un peu mal.

Le fait que les studios ne s'intéressent pas plus à ces instabilités dans le jeu censé relancer l'intérêt des fans avant Borderlands 3 s'avère être une incompréhension pure. Il faut que Borderlands : Game of the Year Edition soit corrigé, et vite.
Note : 0/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Une aventure plaisante et truffée d'humour

Que vous jouiez seul(e), à plusieurs en local ou en ligne, vous aurez de quoi faire avec toutes les quêtes principales et secondaires du jeu de base comme des DLC. La difficulté y est suffisamment dosée pour maintenir un certain challenge tout en vous donnant petit à petit l'impression de devenir vraiment plus fort(e). Vos compétences s'amélioreront tant et si bien que vous pourrez aborder de différentes façons un combat, en sachant que les compétences sont pensées pour servir à la fois une expérience solo et une expérience multijoueur.

Le principe du jeu repose surtout sur son principe de loot, à savoir que tout ce que vous tuez ou toutes les missions que vous accomplissez vous donne de l'équipement (armes, boucliers, mods de grenades ou de classe), qui vous invite à retourner combattre encore et encore pour récupérer toujours plus. Bien qu'aléatoire, ce loot fonctionne extrêmement bien et rend terriblement addictive votre quête du chasseur de l'Arche ultime. De plus, vos armes peuvent posséder des éléments (feu, électricité, acide, explosif) qui les rendent plus ou moins efficaces devant des ennemis. Par exemple, les ennemis exposant de la peau sont très sensibles au feu tandis que des ennemis en armures sont vulnérables à l'acide. Il vous incombera alors de savoir réagir vite en cas d'ennemi particulièrement coriace qui s'avère être résistant à une arme élémentaire que vous utilisez souvent.

Si l'aventure principale s'avère moins parsemée d'humour que dans les jeux suivants, ce seront les quêtes secondaires qui apporteront de la fraîcheur et sauront régulièrement détendre l'atmosphère. Comptez une vingtaine à trentaine d'heures pour venir à bout du jeu pour la première fois, et plus du double pour venir à bout du parcours 2, à savoir le New Game +. En revanche, pensez bien à lancer le DLC lié à Claptrap en dernier, car il se déroule après les événements du jeu de base mais aussi des autres DLC et reprend donc des ennemis tirés des DLC.

De plus, avec l'inclusion du contenu additionnel dans cette version PS4, vous pourrez vous frotter au boss de raid, à savoir un boss que vous pourrez ré-affronter à l'infini (contrairement aux boss "classiques" qui disparaissent une fois vaincus), j'ai nommé Crawmerax l'Invincible. Représentant le point culminant de votre évolution en termes d'équipement, Crawmerax est un boss qui propose un challenge de taille quel que soit le parcours joué. En effet, même en parcours 1, il ne descendra pas en-dessous du niveau 64. Le jeu pense donc aux joueurs qui auraient tout vu et tout affronté en leur donnant un boss qui les suivra jusqu'au niveau 69 pour maintenir un niveau de challenge très élevé, et ce sans compter le parcours 2.5 qui met à votre niveau tous les ennemis et évite donc de faire sombrer le jeu dans un niveau de difficulté risible où rien ne vous résiste.

Parmi les DLC, on regrettera que les arènes de Moxxi doivent être faites en une session. Devoir finir 100 vagues d'affilée s'avère être particulièrement long (jusqu'à 5 voire 6 heures), et le jeu ne permet même pas de proposer un point de contrôle à la vague 50, afin de faire une pause et de pouvoir repartir au minimum du niveau 50 plutôt que de devoir tout refaire.

Il est malheureusement impossible de fermer les yeux sur les bugs qui pourraient venir ruiner votre expérience de jeu, que ce soit temporairement avec un crash ou lourdement avec une sauvegarde corrompue.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Un platine agréable à chasser, un 100% insupportable à atteindre

La liste des trophées jusqu'au platine est tout à fait en adéquation avec ce que vous propose Borderlands : Game of the Year Edition. Vous devrez finir l'aventure principale, découvrir plusieurs lieux liés à des missions secondaires ou même finir toutes les missions secondaires proposées à plusieurs endroits clés. De plus, le jeu vous invite à jouer en coopération puisqu'il faudra tuer un des boss de l'histoire en coopération et terminer 15 quêtes à plusieurs, en local ou en ligne.

Le New Game + sera une étape inévitable dans la course aux trophées puisqu'il sera nécessaire d'atteindre le niveau 50, ce qui impossible même en finissant tous les DLC en parcours 1. De plus, plusieurs objectifs annexes tels que des ventes d'armes ou réussir en un temps limité un tour d'une piste de course pour Runners (le nom des voitures pilotables dans le jeu de base) vous seront proposés. Pensez également à alterner vos armes élémentaires afin d'atteindre un total de 25 victimes avec chaque élément, ce qui est particulièrement bas pour quelqu'un qui jouera en parcours 2. Chaque personnage du jeu est mis à l'honneur car un total de 15 victimes avec chaque compétence (sauf pour Lilith) vous sera demandé. Attention, un autre bug ridicule de la version PS3 a trouvé son chemin jusqu'à la version PS4, à savoir que pour valider le trophée pour Mordecai, il vous faudra changer la langue de votre PS4 pour l'anglais US... Un petit patch aurait tout de même été le bienvenu, mais au vu des autres problèmes techniques, ce n'est qu'un grain de sable.

Le seul trophée manquable du jeu est celui lié aux extensions de votre inventaire. En effet, vous pourrez aider plusieurs Claptrap durant le jeu qui vous offriront des objets qui, une fois utilisés, augmentent de façon permanente la taille de votre sac à dos. Si vous veniez à en vendre trop (il est possible d'en récupérer en parcours 2 bien que vous ne soyez pas garanti d'en avoir), le trophée sera alors inaccessible et vous devrez relancer un personnage.

Il n'y a ainsi pas grand-chose à dire sur la liste des trophées du jeu de base. Logique, prenant en compte toutes les composantes du jeu et offrant des trophées simplement en jouant puisque les conditions ne sont jamais trop élevés, chasser le platine de Borderlands : Game of the Year Edition s'avère très agréable, pour peu que les trophées ne soient pas bugués, évidemment.

Le problème survient lorsque l'on prend en compte les trophées des DLC.

Tout d'abord, mentionnons une nouvelle fois la possibilité d'avoir des crashs qui rendent les déplacements dans les DLC très pénibles et irritants. Mais, même en en faisant abstraction, les DLC ont eu la terrible idée de demander des chasses aux collectibles beaucoup trop chronophages ou redondantes, au point d'annihiler tout plaisir de jouer une fois les autres objectifs atteints.

Commençons avec le DLC de Knoxx, qui est le plus sympathique à faire. Les trophées comprennent la trame principale, demandent de finir les missions secondaires (y compris Crawmerax) et d'atteindre le niveau 61 (ce DLC augmentant le niveau maximal du jeu). Quelques objectifs annexes tels que détruire un véhicule lourd avec un véhicule léger sont également de la partie, ce qui fait de ce DLC le plus conséquent et la plus grosse extension du jeu, tout en étant la plus agréable à faire en dehors du platine.

Les problèmes apparaissent dans le DLC de Ned, où vous aurez à collecter des cerveaux en tuant les zombies d'une balle dans la tête. Le problème, c'est que vous pourrez en récupérer dès votre première victime, mais que ce que le jeu ne vous dit pas, c'est qu'il vous faut activer la quête auprès d'un personnage bien caché pour que les cerveaux collectés soient comptabilisés ! Il vous faudra au total ramener 435 cerveaux pour valider la série de quêtes qui octroie le trophée, mais cela se fait par paliers, et tout cerveau récupéré en trop avant d'avoir validé une étape sera gâché là encore. C'est vraiment dommage d'avoir rajouté un tel objectif, puisque le DLC de Ned demande en dehors de ce trophée de simplement finir la trame principale pour récupérer les autres trophées.

Le calvaire commence réellement avec le DLC de Claptrap. Excepté les trophées liés à la trame principale, une petite chasse aux statues de Claptrap ou une récolte de composants récupérés sur n'importe quel Claptrap vaincu, absolument tous les trophées sont liés à des collectibles, et quels collectibles ! Il s'agit des objets les plus insupportables et les plus rares qu'il soit donné de chercher dans tous les Borderlands sortis à ce jour. Ils n'apportent absolument aucune plus-value, ne sont compris dans aucune quête et sont pour certains vraiment très très rares. Quel est l'intérêt d'avoir rajouté des culottes, des figurines Claptrap ou des bidons d'huile que les Claptrap vaincus ne lâchent qu'une fois sur 30 à 50 ? Ces collectibles obligent à farmer certains endroits où pullulent les robots, sinon, vous pourriez y passer des dizaines d'heures à vous en arracher les cheveux. Sans aucun autre intérêt qu'ajouter un trophée, ces collectibles sont une purge à récupérer.

Et en parlant d'aucun autre intérêt qu'ajouter un trophée, il est temps de parler du pire DLC du jeu, concernant les trophées du moins, à savoir celui de l'Underdome de Moxxi. La liste de trophées liée est courte et directe : vous allez devoir finir les 3 arènes d'échauffement avant d'accéder aux 3 grandes arènes et toutes les finir. Mais là où cela devient risible, c'est que finir les 3 arènes d'échauffement vous offre un point de compétence (une denrée inestimable dans le jeu), tandis que les grandes arènes n'offrent... Rien d'autre qu'un trophée. Et quand on voit le degré de difficulté des vagues les plus élevées, c'en est à se demander "A quoi bon ?". En effet, au fur et à mesure des vagues, les ennemis gagnent un boost en vitalité, en armure et en dégâts (rien que ça), tandis que vous êtes soumis à des malus plus ou moins lourds. Au départ, vous n'en avez aucun et en gagnez petit à petit jusqu'à devoir en gérer 4 à la fois. Et certaines associations de malus rendent presque impossibles les vagues les plus élevées, comme les malus qui cumulent une précision diminuée à l'extrême, une absence de bouclier, une barre de vie qui descend seule mais qui remonte si vous tuez. Avec certains malus, vous serez obligé de vous exposer au feu ennemi, et dans les vagues les plus élevées, c'est bien souvent un arrêt de mort. Le talent n'est donc plus une garantie pour vous faire gagner, puisque la chance s'invite. Priez pour avoir de "bons" malus durant les vagues de boss, ou vous êtes certain d'y passer. Il existe donc des techniques pour tricher et drastiquement diminuer la difficulté d'une grande arène. Sachez qu'en trichant vous devrez tout de même consacrer 2h à 2h30 par arène, tandis qu'à l'honnête, cela dépassera facilement les 5 heures par arène... Et tout cela sans compter un crash qui viendrait détruire vos exploits.

En dépit d'un platine et d'un DLC bien pensés, ce seront 2 des DLC qui viendront drastiquement diminuer votre ressenti global sur votre chasse aux trophées.
Note : 3/5

Conclusion

Borderlands : Game of the Year Edition repose sur les excellentes bases du jeu d'origine pour proposer une expérience de jeu sympathique. Malheureusement, de trop nombreux bugs viennent encore aujourd'hui parasiter l'expérience de jeu, au point de le rendre pour certain(e)s injouable ou terriblement frustrant au vu de la progression perdue en plus en moins grande quantité. En espérant qu'un patch vienne corriger ces soucis afin de rendre fluide et sereine l'aventure de tous les chasseurs de l'Arche...
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
10
Je recommande ce jeu : Aux acharnés

Aelon (Aelon77)

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