7 Days to Die

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 01/07/2016
Genre(s) : Action , RPG, Survival-Horror
Territoire(s) : FRANCE

1637 joueurs possèdent ce jeu
44 trophées au total
4 trophées online
5 trophées cachés

Platiné par : 111 joueurs (7 %)

100% par : 111 joueurs (7 %)


Note des joueurs :
3.8/5 - 35 notes

Note des platineurs :
3.5/5 - 11 notes

Test rédigé par Bas ^ le 09-08-2016 - Modifié le 08-06-2017

Introduction

Développé par The Fun Pimps et disponible en Early Access sur la plateforme Steam depuis plusieurs années, 7 Days to Die débarque aujourd'hui sur nos consoles de salon, sous la houlette de Telltale Publishing pour l'édition, filiale de Telltale Games, à qui l'on doit entre-autre les très bons The Walking Dead.

Loin des QTE et des choix de son cousin, 7 Days to Die se la joue plutôt survival-horror, avec une touche de crafting et des idées piochées dans les RPG. Sur le papier, le jeu a l'air plus qu'ambitieux et intéressant, mais qu'en est-il en vrai ?


Je tiens à le préciser, le jeu est toujours en alpha, en développement, sur PC. La version proposée sur console est un portage mais elle devrait, si tout va bien, bénéficier des améliorations disponibles dans le futur.

Contenu du jeu

FROM DUSK...

Dans les grandes lignes, 7 Days to Die (7DtD par la suite) est un jeu de survie/construction, un mélange surprenant de Minecraft et de Dead Island, un bac à sable gigantesque avec des boyaux et du sang, sans supplément. En s'y penchant de plus près, on découvre la possibilité de parcourir la carte en solitaire, en réglant à notre goût les différents paramètres disponibles (durée des journées, agressivité et densité de population des zombies, quantité d'objets perdus à la mort, et j'en passe) ou bien en multijoueur avec un peu moins d'options disponibles, mais soit sous la forme d'une coopération pacifique, soit en s'entretuant, pour le plus grand plaisir des zombies qui n'auront qu'à finir le travail. À noter toutefois que comme les parties sont limitées à 4 joueurs et en l'absence de serveurs dédiés, il ne faudra pas s'attendre à des affrontements Player versus Player épiques, mais plutôt à des escarmouches de-ci de-là pour piquer le butin des adversaires, en partie aussi à cause de la taille de la carte, relativement grande.

Enfin, pour les moins patients, il est possible de lancer le jeu en mode Création, qui permet comme son nom l'indiquer de laisser libre court à son imagination en créant ce que l'on veut, sans avoir à ramasser les matériaux au préalable. L'absence de zombies dans ce mode et l'impossibilité de débloquer des trophées ne devrait toutefois pas trop captiver les Chasseurs que nous sommes.


... TILL DAWN.

Habituellement, parcourir un jeu bac à sable, c'est errer sans but réel en fabriquant des trucs et en regardant la liste des trophées pour se donner un objectif. La grosse (bonne) surprise du jeu, c'est l'apparition de hordes de zombies à la tombée de la 7ème nuit, comme son nom le laisse entendre. Dans 7DtD, malgré l'absence d'histoire véritable, cette épée de Damoclès offrira au survivant en herbe une vraie tâche à accomplir, à travers la création d'une base assez solide pour voir l'aube du 8ème jour.

L'absence total de tutoriel rendra la tâche nettement plus délicate, même si une première quête se propose d'expliquer les bases du crafting. Il aurait toutefois été intéressant d'expliquer ne serait-ce que les commandes du jeu, puisqu'à part à essayer tous les boutons, il est impossible de savoir comment on mange ou améliore les objets, par exemple, les options et la disposition des commandes n'étant guère explicites, l'absence de notice faisant le reste... Le jeu étant en développement, ses créateurs écouteront peut-être mon appel, qui sait.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

WELCOME TO ZOMBIELAND... 10 YEARS AGO.

Sans être complétement moche, 7DtD ne peut pas vraiment prétendre aux concours de beauté. Daté, avec en prime des ralentissements et une faible distance d'affichage, le jeu ne se rattrape pas plus avec les animations qui laissent un sentiment de lenteur. Il arrive en outre que les coups ne portent pas, alors que l'on semble être à portée. Néanmoins, on s'habitue aux textures et on oublie (un peu) les problèmes lorsqu'on construit sa base, même si ça n'excuse rien, surtout lorsqu'on voit les screenshots de la version PC, plutôt agréables à l'oeil. On se consolera sur les modèles, assez réussis sans être extraordinaires. Les joueurs déçus par la touche cartoon de Minecraft apprécieront peut-être le côté plus adulte du jeu.

Je n'ai pas grand-chose à dire quant à la partie sonore, elle ne m'a laissé absolument aucun souvenir, en dehors de quelques bruits de zombie à peu près correct et des sons liés aux différents outils. Le jeu se voulant survival-horror réaliste, aucune musique ne vient perturber le gameplay, ce qui est une bonne chose mais qui donne une impression de vide malheureusement.


7 DAYS TO BACKUP

Un autre bémol vient un peu plus ternir une partie technique assez pauvre, à savoir des sauvegardes corrompues. Selon le personnage choisi au début, le problème arrivera plus ou moins vite, ou n'arrivera pas pour les chanceux, mais les autres devront penser à mettre régulièrement de côté leur progression pour éviter de tout perdre. Rédhibitoire il y a quelques années, le problème peut aujourd'hui être évité grâce à une clé USB ou le Cloud PS+, mais cela reste une solution inacceptable pour un jeu vendu dans le commerce, même si encore une fois il est censé être en développement.
Note : 1/5

Plaisir à jouer et à rejouer

DE BRIC ET DE BROC

Une fois le choc visuel accepté et les commandes assimilées, 7DtD est un jeu vraiment plaisant à jouer, avec différentes phases dans le gameplay, reprenant à son compte plusieurs recettes : comme je l'ai déjà évoqué, on est sur les bases d'un Minecraft pour la récupération de ressources et la construction, mais le jeu lorgne aussi du côté de Dead Island ou Dead Rising quand il s'agit de combattre les décérébrés. Sans être véritablement un FPS pur jus, il est aussi possible d'obtenir des armes plus modernes, comme des pistolets ou des fusils. Par ailleurs, l'attaque de horde déclenchée durant la 7ème nuit impose une certaine réflexion sur l'élaboration de notre repaire, sous peine de servir de plat de résistance aux zombies.

De ce point de vue, le jeu est vraiment très complet, puisqu'il offre énormément d'options de construction, que ce soit dans les matériaux (bois, fer, pierre, etc), dans les améliorations disponibles afin de rendre notre bâtisse plus résistante, mais aussi à travers des éléments plus secondaires, comme des spots pour éclairer la zone ou des pieux, pour se débarrasser des zombies, en passant par de la déco comme des frigos, des tables, des chaises, et j'en passe. Par ailleurs, les adeptes de la promenade seront ravis d'apprendre qu'il est possible (et plus que recommandé !) de se fabriquer de l'équipement, des simples habits en tissu jusqu'à l'armure médiéval, en passant par des tenues plus modernes en kevlar.


FUS RO QUOI ?

Pour finir ce tour d'horizon, sachez que 7DtD intègre un système de points de compétence et de niveau, afin de construire au mieux son personnage et mieux affronter la tempête.
Reprenant l'adage C'est en forgeant qu'on devient forgeron, le jeu reprend les mécaniques des Elder Scrolls, à savoir que chaque action réalisée augmente une compétence, jusqu'à ensuite faire gagner un niveau. Plutôt sympathique, ce système permet de construire petit à petit son personnage, à son image, en se concentrant sur ce qui nous intéresse. Grâce à ça, chaque partie devient plus ou moins unique, en partie aussi grâce à la possibilité de générer une carte aléatoire, avec des biomes (les différents "thèmes" des lieux traversés, avec chacun leur faune et leur flore) agencés au hasard. Les moins aventuriers se rabattront sur la carte de base, dont un plan complet peut être trouvé sur internet.

Le seul petit hic concerne la navigation dans les menus, assez peu adaptée à la manette, même si on s'habitue avec le temps et que les touches (L1) / (R1) et (L2) / (R2) aident un peu.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

MARCHE DROIT DEVANT TOI...

Comme souvent, les trophées d'un jeu bac à sable permettent d'ajouter un objectif global. 7DtD ne fait pas exception et propose un objectif assez global (survivre dans une partie solo un temps donné), accompagné de quelques objectifs secondaires, basé sur des kills ou de l'exploration. Toutefois, il faudra faire preuve d'organisation, un trophée nécessitant de ne pas mourir pour atteindre 1.000 points facilement (+1 par zombie tué, -5 à chaque mort...) tout en faisant augmenter le bien-être de notre personnage, le tout en mettant régulièrement sa sauvegarde de côté pour éviter de tout perdre à cause des problèmes de corruption évoqués au préalable.


ENCORE ET ENCORE.

Néanmoins, tout n'est pas rose au pays des trophées de 7 Days to Die. Malgré un nombre raisonnable (43, sans compter le (Platine)), il s'agit pour la plupart de plusieurs étapes d'une même description. Finalement, sans ça, il n'y en a que 19 vraiment différents, d'où une certaine monotonie. Le pire arrive toutefois avec celui qui nécessite de tuer 2500 joueurs. Après avoir passé une grosse partie du jeu en solo à survivre et alors que le gameplay est plutôt pensé pour la coopération face aux hordes de zombie, celui-ci impose une grosse trentaine d'heures de boost sans saveur en PvP pour l'obtenir. Les succès Steam ont été modifiés pour devenir tuer 250 joueurs, avec un peu de chance, ils corrigeront aussi la version Playstation... On peut rêver un peu.
Note : 3/5

Conclusion

Je suis assez partagé sur le bilan de 7 Days to Die. Globalement, le jeu est assez peu engageant, avec ses graphismes d'un autre âge et ses bugs assez scandaleux. Néanmoins, l'idée de mélanger crafting et zombies, avec une pointe de réalisme a de quoi séduire. Comme je l'ai dit, le jeu étant encore en développement, on peut toujours espérer que les problèmes seront corrigés avec de futurs patchs. En attendant, je ne recommande pas trop le jeu tant qu'il ne se sera pas amélioré, sauf aux plus courageux.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
12
Je recommande ce jeu : Aux acharnés, Aux spécialistes du genre, Aux curieux

Bas ^ (Basseuh)

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