Ceci est un test pré-platine, première semaine après 50h de jeu, s'adressant aux fans de la série, d'un fan à un autre, cet opus m'a convaincu sur tous les plans.

De l'exploration en veux-tu en voilà, on peut rester bloqué pendant pas mal de temps sans spoil ce qui est mon cas mais le lvl design n'a jamais été si bien fichu contrairement à ce que certains testeurs guignolesques ont pu dire. Je joue mago à chaque épisode et là j'ai eu beaucoup plus de mal que pour les épisodes précédents, par contre si on joue une classe plus portée sur le corps à corps on le trouvera plus abordable selon de nombreux retours de contacts plus portés sur l'art du +10 écrase tête avec 600 de dégâts en un seul coup, aucune de mes magies ne fait aussi mal avec 70 en intelligence et un premier écran de sélection rempli. Il y a beaucoup plus de salles minuscules chargées d'ennemis... ceci explique cela.
Graphiquement le jeu est beau et même magnifique en certains endroits, on lui donnerait volontiers une équivalence à certains blocbusters fin 2013 comme ACIV, mais il ne peut en aucun cas, et très logiquement, rivaliser avec un jeu PS4 dernier cris, il vous faudra donc faire la part des choses concernant ce point si c'est ce que vous recherchez dans un jeu sorti en 2014. Pour les autres c'est très largement satisfaisant et on s'extasie d'un nouveau craft à un autre tellement le design de certaines armes est "creepy" tout en étant original.
Les développeurs ont bloqué le spawn infini qui est maintenant fixé à 10 ! pour le drop c'est une catastrophe mais ceci nous pousse inexorablement à jouer en multi pour farmer des âmes et on notera que la durée de vie s'en retrouve rallongée considérablement ce qui sera un plus pour certains joueurs mais quelque chose d'intolérable pour d'autres qui voudraient vite savourer leur platine, il sera toujours possible d'invoquer quelqu'un de généreux pour ceux-ci mais pour les autres, les vrais, les purs et durs, amoureux du hardcore gaming et qui ne supportent plus ce monde où le casual est traité en prince, la patience et la passion seront de mise, de nouveau !

Une chose importante : le jeu est plus long et plus imposant que son prédécesseur, plus de feux, plus de zones, plus de secrets, plus de boss, plus de joie, plus de plaisir, voilà cela dit sans aucun spoil.

Cet opus est possible sans multi mais résolument plus compliqué car certains boss sont presque impossible sans aide ce qui est une grande première, dans les anciens épisodes j'arrivais, deux lances d'âmes bien bourrines et au revoir, ici il y a beaucoup de boss accompagnés de petits ennemis qui vous empêchent de terminer la moindre incantation, un coup d'épée sur le boss et les petits ennemis vous sautent dessus car ils vous coursent rapidement... bref j'ai du faire un guerrier - mage + car pas le choix et c'est une première pour moi de porter une si grosse hache. Encore une fois, un guerrier s'en sort mieux car il peut facilement one shot tous les petits ennemis qui l'entourent en attendant le bon moment. Dans tous les cas, si vous choisissez de jouer seul, il vous faudra absolument savoir lire un boss, apprendre ses paternes et savoir saisir les opportunités d'attaque ; et ce, plus que jamais, terminé les empoisonnages dans le dos et autres sournoiseries, mais si, rappellez-vous :
Dans tous les cas, des PNJ seront toujours disponibles en invocation si vous leurs parlez à chacune de vos rencontres, et avec eux, même mon petit mago s'en sort, il suffit d'attendre que le PNJ soit bien synchronisé avec les boss les plus solides
.
Je n'ai jamais autant joué en multi dans un DkS, la connexion entre amis ou étrangers se fait plus facilement, ça rend la chose plus amusante en fin de compte et rien ne vous empêche de faire vos 10 farms en poussant l'exploration plus tôt ou plus tard, et seul. On a eu un problème un jour avec un coop, pas moyen de se voir alors qu'à d'autres moments pas de soucis, il y a donc toujours cette distribution sur différents serveurs ; pour cela, une solution, un anneau permettant de changer de serveur et de s'aligner avec son ami.

L'invocation de coop se fait au nombre d'âmes total et non plus exclusivement au SL, un bourrin aura besoin de plus d'âmes qu'un magicien, les règles du online s'en retrouvent changées tout en favorisant la connexion entre amis.

Conclusion, plus chaud pour les magos qui sont littéralement taclés dans cet épisode, ce qui répond à quelques plaintes de fans concernant les premiers épisodes où les magiciens et autres pyromanciens étaient littéralement "cheatés", moins chaud pour les bourrins et plus grand, plus de secrets, plus de questions, en un mot : génial.

J'y reviendrai certainement post-platine afin d'ajouter des choses à ce test ainsi qu'au jeu lui même qui est décidément très riche, 5/5, ça va de soit.
Suite post-platine et 300h de jeu.

Une chose est certaine, c'est que le jeu est sans fin si on décide de faire un véritable 100%, je suis toujours d'accord avec ce que j'ai écrit jusqu'ici sauf pour un point que je vais expliciter :

Il faut un SL300 pour amener un mage à pleine maturité, la route est extrêmement longue et douloureuse mais ça paye, autant dans les anciens épisodes on sentait une lassitude s'installer, autant dans celui-ci la palette de sorts est tellement conséquente qu'on peut toujours chercher à mettre au point des combinaisons encore plus riches et efficaces contre l'infinité de craft que l'on peut rencontrer en PvP ou contre les ennemis qui peuvent être torturés de façon extrêmement inventive.

On est passé à peu de choses de l'épisode le plus difficile de la série au niveau des trophées, au lieu de cela on a bel et bien le plus simple car pas de trophées pour les armes, les crafts, les anneaux... mais il reste l'épisode le plus hardcore d'un point de vue général et si on décide de prendre le jeu à bras le corps on le comprend très vite, pour ceux qui veulent juste un platine de plus, 50h suffiront mais c'est comme passer à coté de quelque chose de décidément très bon.

Les points négatifs reviennent essentiellement aux graphismes si on est tatillon sur ce point, nous en avons déjà parlé... mais aussi d'un point de vue qui n'a rien à voir avec le jeu lui même, le lag... malgré qu'il soit fort heureusement possible de restreindre le jeu multi à la zone européenne, on peut encore voir des gens se téléporter ou pire vous tuer alors qu'ils étaient littéralement à 10 mètres sur votre écran, ayant fait énormément de PvP et multi, je vous rassure tout de suite, c'est rare, parfois un backstab est propre et net et bien mérité, parfois vous êtes dans une roulade et pafff d'autres fois il est très loin en train de buguer à l'autre bout de l'écran, il faut accepter son sort et espérer que la prochaine rencontre sera optimale ce qui représente 80% des cas 2% seulement présentent des cas catastrophiques et enfin, une race fort heureusement rarissime 0,3%, les hackers qui sont invincibles car aucun dégât possible... même après la 1.03, espérons qu'ils seront rayés de la carte le plus vite possible.

Le tour est fait, un très bon boulot de la part de namco sur le moteur physique havok, espérons une version ps4 plus belle et je me jette dessus.

J'ai finis le "scénario" de Dark Souls II: Scholar of the First Sin version Ps3 en 130 heures, en prenant mon temps.

Dans l'ensemble j'ai été très satisfait de cet opus, même si la comparaison avec la version complète du premier opus est assez rude, du moins concernant le jeu en solo.

On a de nombreuses zones, certes très variées, mais aussi très courtes, avec peu de secrets, et qui s'enchainent sans réelle logique façon J-RPG standard.
Ensuite, le placement des ennemis est parfois étrange, comme mettre des soldats géants dans des souterrains où théoriquement ils ne peuvent pas utiliser leurs épées géantes tan c’est étroit, tout en y arrivant en profitant de bugs de collisions.
Les boss m’ont semblait moins charismatiques, moins forts et parfois ils sont même recyclés.
Et pour finir on a droit à un immense pic de difficultés concernant tous les boss et zones purement optionnelles, par rapport au reste du jeu (notamment celles des DLC où la coopération est incitée sans qu’elle ne soit facilitée).

Mais le gameplay a été bien amélioré dans son ensemble.
Que ce soit la gestion du leveling, avec des statistiques tous potentiellement utiles. Pyromancie liée à la Sorcellerie, ce qui l’a rend moins abusée. Un mode carcasse, plus pénalisant et donc des morts encore plus punitives. Ambidextrie possible. Farming possible, mais limités afin d’éviter les abus. Le Soul Memory qui empêche les invasions de joueurs avec un trop grand écart de level (même si ce n’est pas la panacée pour les amateurs de challenges low-lv). Et les Serments plus variés.

Concernant la réalisation, c’est beau, il y a un net progrès depuis DkS I, les environnements sont jolis et détaillés. Cependant on est loin du résultat promis à je ne sais plus quel conférence en 2013. Mais c’est souvent comme ça avec les jeux consoles et malheureusement pas exclusifs à DkS II. La Framerate est bien plus stable il peut y avoir quelques ralentissements assez rares dans certaines circonstances un peu chargées à l’écran, mais on est loin du Hameau du Crépuscule de DkS I par exemple.
Il y a malgré tout quelques bugs d’affichages, avec par exemple des coups ennemis ou des effets de lumières capable de traversés les murs.

L’OST est très belle, bien qu’un peu moins marquante que celle du premier opus. Mais Sakuraba a su prouver qu’il était capable d’autre choses que ces habituelles fourre-tout comme il le fait souvent pour les Tales of. Et le doublage original en anglais est toujours excellent.

Quand au scénario, ça reste fidèle à l’esprit de la saga. A priori pas grand-chose à part une vidéo présentant brièvement l’univers du jeu et une vidéo de fin. Mais les discussions avec les PNJ et les descriptions des objets et équipements (encore faut-il les trouver ou prendre la peine de les acheter) nous donnent les éléments nécessaires à la compréhension de l’histoire. Un style qui ne plaira pas à tout le monde mais qui a le mérite d’être assez orignal, surtout pour un J-RPG; et ça a aussi l’avantage de ne pas casser le rythme du jeu.

En bref, j’y ai passé d’agréables heures dessus, et ça continuera avec un NG+ dans quelques temps, malgré la comparaison assez rude sur certains points où DkS I excellait.

7,5/10