We Were Here Expeditions : The FriendShip

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 14/09/2023
Genre(s) : Puzzle-Game, Indépendant
Territoire(s) : FRANCE

678 joueurs possèdent ce jeu
12 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 396 joueurs (58 %)

100% par : 396 joueurs (58 %)


Note des joueurs :
5/5 - 1 note

Note des platineurs :
5/5 - 1 note

Test rédigé par Cheerotonine le 15-09-2023 - Modifié le 15-09-2023

Introduction

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Après une histoire en quatre actes débutée par We Were Here et clôturée par We Were Here Forever, la saga revient pour nous tester dans une nouvelle série : We Were Here Expeditions. Premier né de ce nouveau départ, The FriendShip constitue l'ultime test d'amitié entre vous et votre partenaire. Toujours dans le même état d’esprit, We Were Here revient donc avec ses énigmes à réaliser en coopération asymétrique où chacun dispose d’un talkie-walkie pour communiquer. À noter qu'il n'est pas nécessaire d'avoir fait les derniers volets pour profiter de cette nouvelle aventure !

Après avoir déjà conquis près de 10 millions de joueurs dans le monde, Total Mayhem Games et TMG Studios B.V. nous guident aujourd’hui au travers d’une toute nouvelle expédition, toujours emmitouflés dans notre gros manteau, mais avec une nouvelle destination imprévue. Après avoir entendu un appel de détresse qui nous est familier, rendez-vous sur cette île glaciale isolée, où notre amitié sera mise à rude épreuve. Disponible aussi sur PC et Xbox, nous allons pouvoir saisir cette occasion avec le crossplay pour tenter de prouver que oui, l'amitié entre moussaillons sur Xbox et capitaines sur PlayStation existe !

Pour ceux ayant déjà joué aux précédents opus, sachez que contrairement à ces derniers, The FriendShip nous propose une expérience axée sur la détente où il n'est pas question de s'échapper mais plutôt de tester son amitié au travers d'un voyage en bateau. Le titre de cet opus est donc loin d'être choisi au hasard. Friendship - Friend Ship, vous l'avez ?
Contenu du jeu
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Tout juste débarqués sur cette île, nous arrivons face à ce parc d'attractions perdu au milieu de nulle part. Après quelques petites explications sur les touches, nous devons d’ores et déjà nous entraider pour accéder au parc. Très vite, nous voilà séparés de part et d'autre d’une rivière avec l’obligation de communiquer pour continuer d’avancer. Après cette première épreuve rondement menée, prenons place dans ce bateau naviguant au travers de cette attraction, guidés par Marina la Brave, aventurière légendaire et capitaine de l’Amitié.

Divisée en quatre épreuves, notre avancée délirante au sein de ce lieu de loisir atypique sera ponctuée d’arrêts dont nous ne pourrons repartir sans avoir triomphé des diverses énigmes. Toujours séparés en deux, nous ne voyons pas ce que l’autre voit et le seul moyen de visualiser l’environnement de l’autre est de communiquer par un talkie-walkie. En dehors de la première énigme qui relève plus de l’initiation que du challenge, les trois autres arrêts se dessinent comme deux lieux séparés avec un objectif à comprendre, mais surtout un moyen à apprivoiser pour atteindre cet objectif. La première épreuve intitulée La roue des matelots nous demandera de jouer en rapidité. La deuxième, Cartes et repères nous demandera de faire des concessions pour permettre aux deux explorateurs d’atteindre leurs objectifs. Enfin, La malédiction de la sirène qui nous demandera d'être bien synchronisé avec notre partenaire et surtout de lui faire confiance pour réaliser un immense parcours où pièges et machines se mettent en travers de notre chemin.
Pour chaque énigme, trois niveaux de difficulté avec le ticket correspondant : bronze, argent et or. Au plus nous faisons un bon score, c'est-à-dire au plus nous nous rapprochons de l'or, au plus notre amitié sera bonne. Si nous ratons complètement l'énigme, nous obtiendrons un ticket Retry. À ce moment là, nous sommes bon pour le mettre dans la machine marquée d'un "Retry" qui mangera notre ticket, nous permettant de recommencer. Si nous obtenons l'un des trois autres tickets cités précédemment, nous pouvons le glisser dans la machine "Claim", dans la couleur correspondant à notre ticket bien entendu. Ce n'est cependant pas une obligation, il est tout à fait possible de sacrifier notre misérable ticket de bronze pour retenter l'épreuve et viser l'or. Nous pourrons ensuite rejoindre notre bateau pour continuer notre voyage au cœur de l'amitié.

Côté communication, en dehors du talkie-walkie qui sert à communiquer oralement, et dont je détaillerai l'utilisation dans la partie technique, nous pourrons interagir entre nous avec cinq signes, dont le seul intérêt que nous y avons trouvé est de faire un pierre feuille ciseaux. Et non, les énigmes ne seront pas réalisables avec ces seuls signes.
 
We Were Here Expeditions : The Friendship est un jeu exclusivement en coopération en ligne où il est possible de jouer avec un ami ou des inconnus. Communication, travail d'équipe et confiance seront les maîtres-mots de cette aventure. Se démarquant par son temps de jeu très court, The Friendship nous offrira une véritable parenthèse en toute détente pendant une à deux heures.
Aspect technique du jeu
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La communication étant un point crucial du jeu, l’utilisation du talkie-walkie est primordiale pour réussir les épreuves. Pour une meilleure immersion et une expérience optimale, il est même préférable de privilégier la mécanique du talkie-walkie plutôt que les partys ou autres chats vocaux. En effet, il nous faudra utiliser (triangle) pour commencer à communiquer, allumant un voyant rouge chez notre partenaire, l’informant que nous avons activé le talkie-walkie et que nous allons donc parler. Ce dernier ne peut pas nous parler pendant ce temps, mais s’il utilise quand même (triangle), il ne nous entendra plus, coupant la communication. Pas question de couper la parole. Il faut donc être attentif à son partenaire et prendre le temps d’échanger. Cette mécanique est d’autant plus importante qu’elle nous force donc à penser à utiliser notre talkie-walkie, et croyez-moi, on oublie vite de rester appuyé sur (triangle) dans le feu de l’action.

Les énigmes nous demandent de bien observer notre environnement, et pour rendre cette observation plus intuitive, les divers éléments sont mis en avant là où les décors inutiles sont plus cachés dans l'ombre. La direction artistique et les graphismes du jeu permettent ce contraste avec des sources lumineuses bien placées et des éléments qui se distinguent bien les uns des autres. L'expérience visuelle couplée à l'aspect sonore du jeu nous emportent dans une ambiance magique, dans cette attraction qui semble n'être là que pour nous faire passer un merveilleux moment.

Niveau gameplay, nous nous situons sur quelque chose d'assez basique. (croix) pour interagir, (R2) pour sprinter, (haut) pour la torche, (carre) pour les signes et (R3) pour s'accroupir et bien entendu les joysticks pour se déplacer et regarder. Relativement lent, le jeu ne nous demande pas vraiment de nous dépêcher physiquement et un gameplay de ce genre est tout à fait adapté pour fixer notre attention sur l'aspect cognitif plus que sur la maîtrise du jeu. Le gameplay est d'autant plus adapté que le jeu se veut plus comme une introduction à la série plutôt que comme un véritable défi à relever. Le jeu tourne très bien, un seul bug a été relevé lors du redémarrage d'une énigme, mais rien de très handicapant. Il y a un très léger décalage de son, ou alors mon partenaire a un sacré temps de réaction, mais encore une fois sans réelle importance, et qui n'empêche pas de réaliser correctement les énigmes.

Cinq types de paramètres peuvent être modifiés entre la jouabilité, la vidéo, l'audio, les réglages de la manette et les options du mode en ligne. The FriendShip prend en charge 22 langues dont le français avec la possibilité d'avoir des sous-titres adaptés. Les paramètres visuels, sonores et pré-réglages de la manette que l'on retrouve dans tout jeu avec un minimum de réglages sont disponibles ici.
Point hyper important pour un jeu proposant un mode en ligne, nous pouvons choisir la région du réseau et d'activer le crossplay. Toutes les informations concernant l'aspect en ligne sont indiqués en bas de l'écran : serveur, ping, crossplay et type de NAT.
Plaisir à jouer et à rejouer
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Explorateur débutant ou véritable vétéran, nous pourrons apprécier chaque énigme à notre rythme et choisir d'atteindre notre score de croisière ou à l'inverse, décider de viser le ticket d'or. Avec une difficulté plutôt modérée des énigmes, et surtout trois énigmes complètement différentes, nous apprécierons passer du temps à chercher, sans pour autant surchauffer.

Sans être une très grande amatrice de jeux d'énigmes, We Were Here m'a plu sur plusieurs points. Le premier étant les décors et l'aspect sonore. Il est beaucoup plus facile de s'immerger dans une énigme qui donne visuellement envie de chercher, avec une ambiance sonore présente pour nous accompagner, sans nous déconcentrer en étant trop envahissante.

Le deuxième point positif, l'expérience asymétrique. Clairement le point fort du jeu, le fait de ne pas faire la même chose que notre partenaire mais de devoir combiner nos deux expériences pour réussir pousse la collaboration à son paroxysme en la rendant indispensable. L'autre ne peut pas faire ou deviner à votre place et inversement. Chacun apporte équitablement sa pierre à l'édifice, même si le plus doué peut plus facilement orienter les diverses informations collectées pour réussir. Chacun a le temps et la possibilité de réfléchir. L'autre gros intérêt de cette asymétrie est de retenter l'aventure pour se glisser cette fois-ci dans la peau de l'autre. Découvrant ainsi une nouvelle expérience tout en ayant le souvenir de ce que nous avons vu. Cette deuxième expédition permet aussi de reconstituer plus facilement les pièces du puzzle pour avoir une vue d'ensemble de l'énigme.

Le troisième et dernier point, un bon partenaire. Sans vouloir lancer des fleurs à Mr.Freeze, avoir un coéquipier observateur avec une bonne communication et de la persévérance est essentiel pour, dans mon cas, viser l'or à tous les niveaux. Pour les joueurs du dimanche non amateurs des jeux à 100 %, ou du moins des trophées, peut-être aurait-il fallu avoir un associé moins ambitieux, tout le monde ne se plaît pas à recommencer 10-15 fois la même épreuve juste pour l'or. Reste qu'être avec quelqu'un de peu organisé et de très peu observateur pourrait vous freiner dans votre progression, voire vous compliquer la mission. Si vous êtes vous même du genre un peu perdu et pas futé pour deux sous - et je me situe dans cette catégorie -, il sera plus qu'essentiel d'être bien accompagné. Notez cependant que, au vu du peu de difficulté que peuvent demander les épreuves au niveau ticket bronze, deux bras cassés peuvent tout de même finir l'aventure. Mais leur amitié y résistera-t-elle ?

La seule ombre au tableau est très clairement le temps de jeu. Deux heures, même si c'est la volonté des développeurs pour servir "d'introduction à la série pour les nouveaux joueurs ou d’occupation d’un soir pour les plus débordés", ça reste très court. D'un autre côté, cela nous a permis de refaire l'aventure d'un autre point de vue dans la même soirée ! Au prix de 3,99€, on est sur un jeu qui reste raisonnable au niveau du rapport quantité/prix, mais qui vaut franchement le coup en ce qui concerne le rapport qualité/prix ! Mais du coup, nous restons tout de même sur notre faim, le jeu est excellent et nous en voulions plus !
Chasse aux trophées
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En dehors du Platine, la liste des trophées n'est constituée que de trophées (Or) et j'aimerais à penser que ce n'est pas un hasard. En effet, pour atteindre le platine, il faudra finir les trois épreuves principales avec le plus haut score, c'est-à-dire obtenir le ticket en or à tous les coups.
Comprenez cependant que si tous les trophées sont en or, alors We Were Here Expeditions : The Friendship ne propose pas beaucoup de trophées à décrocher. Douze trophées au total, dont six pour avoir fait l'histoire. Ensuite quatre trophées pour avoir obtenu le ticket d'or dans toutes les épreuves, un pour avoir déchiré cinq tickets, soit avoir recommencé 5 fois une épreuve. Enfin, le Platine qui nous récompense comme d'habitude, d'avoir obtenu tous les trophées.

Le design des trophées est plutôt joli, rappelant l'aspect d'une carte aux trésors pour le fond, et avec pour premier plan des dessins aux contours et remplissages noirs en rapport avec les pantins-marins rencontrés dans l'attraction.
Conclusion
La saga We Were Here renaît avec ce premier opus d'une toute nouvelle série qui, comme l'ont précisé les développeurs, s'inscrit comme une introduction pour les nouveaux joueurs au genre coopération asymétrique proposé par la franchise. Si le temps de jeu très réduit induit par le nouveau format de cette série nous laisse sur notre faim, We Were Here Expeditions : The FriendShip a tout de même été un régal et, on l'espère, seulement un avant-goût des prochains opus qui nous attendent peut-être prochainement !
J'ai aimé
  • Les énigmes différentes les unes des autres.
  • Les énigmes et leur résolution surprenantes.
  • Une excellente maîtrise du genre coopération asymétrique.
  • L'ambiance visuelle et sonore du jeu.
Je n'ai pas aimé
  • Le temps de jeu vraiment très court.
  • Une liste des trophées courte et peu originale.
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Cheerotonine (Cheerotonine)

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