Taxi Life : A City Driving Simulator

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 07/03/2024
Genre(s) : Simulation
Territoire(s) : FRANCE

87 joueurs possèdent ce jeu
31 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 14 joueurs (16 %)

100% par : 14 joueurs (16 %)


Note des joueurs :
4/5 - 1 note

Pas de note
des platineurs

Test rédigé par Dregs le 11-04-2024 - Modifié le 11-04-2024

Introduction

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Sorti sur Playstation 5 ainsi que sur d'autres plateformes le 7 mars 2024, Taxi Life: A City Driving Simulator est, comme son nom l’indique, une simulation de taxi. Développé par Simteract et publié par Nacon, qui nous avaient déjà offert en 2021 Train Life : A Railway Simulator. Cette fois-ci exit les voies de chemin de fer et place aux rues barcelonaises pour une simulation qui va au-delà de la simple simulation de conduite.

C’est donc dans cette réplique de la ville de Barcelone que prend place votre nouveau terrain de jeu. Si la conduite prend une part importante dans ce titre, la gestion de votre parc automobile ainsi que de vos employés sera aussi importante.
Il est donc temps de régler votre volant, d'ajuster vos rétros et surtout… d'attacher votre ceinture.
Contenu du jeu
Avant de se lancer dans le grand bain, prenons 5 minutes pour sélectionner notre personnage et créer notre société (nom et logo). Que dis-je, plutôt 30 secondes tant les options sont très très limitées… 4-5 avatars, tout autant de logos et ça y est le tour est joué. Mais après tout, ne sommes-nous pas ici pour user de la gomme et du bitume ?

Qui dit simulation de taxi dit forcement aptitude à la conduite, alors comment ne pas débuter l’expérience par un examen tout droit sorti du permis de conduire. Nous voilà donc, volant en mains, à prendre nos repères en naviguant entre les plots, enchainant les virages, freinages et autres manœuvres sans faire tomber le moindre cône. Tout y passe, que ce soit au travers de l’habitacle ou en vue de dessus, libre à nous de choisir le style de conduite qui nous sied le mieux.
Une fois notre agrémentation en poche, il est temps de se lancer. Premier client, premier plein, premier lavage et surtout premières réparations. Et oui, si vous êtes un habitué des jeux de courses ou si vous vous croyez dans un GTA, il va falloir revoir les bases. Notez que le jeu propose une représentation fidèle des bâtiments et des rues de Barcelone, et celles-ci ne permettent guère de s’adonner à de véritables rodéos urbains. D’ailleurs le moindre écart sera souvent punitif. Bien évidemment le respect du code de la route se fera au travers des radars et autres policiers en circulation.

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Bien que Taxi Life: A City Driving Simulator se concentre sur le fait de transporter des passagers d’un point A à un point B, les joueurs ont également la possibilité de développer leur entreprise. Si la gestion reste cependant très sommaire, à vous de gagner quelques deniers afin de faire grandir votre flotte de véhicule. Citadine, monospace ou grosse berline, à vous de diversifier votre offre. D’ailleurs sur la carte de la ville vous verrez les clients disponibles via le logo de couleur verte, si celui-ci est en noir, c’est qu’il est nécessaire de posséder un autre type de véhicule pour avoir la course.Il est aussi primordial de recruter des chauffeurs et de les assigner dans les secteurs et avec le véhicule le plus approprié. Libre à nous de circuler comme bon nous semble et de choisir les courses que nous souhaitons faire à l’aide de la carte de la ville. D’ailleurs, lors de celles-ci, il est impératif de maintenir la jauge de satisfaction du client sous peine de voir la course et donc votre argent partir en fumée.

Enfin, pour profiter de ce monde ouvert et de la ville de Barcelone, de nombreux points d’intérêts feront office de collectible. Que ce soit des œuvres de Streets Arts ou des bâtiments, libre à vous de passer devant pour explorer un peu cet environnement.
Aspect technique du jeu
S’il y a bien un domaine que Taxi Life: A City Driving Simulator maitrise, c’est l’aspect simulation de conduite. Après tout, ça tombe bien, c’est quand même le cœur même du titre. Que ce soit au travers du visuel des 4 types de vues possibles, de l’utilisation des rétros et des diverses options propres aux véhicules (ouverture des vitres, allumage de la radio, des différents feux…), tout se fait de manière assez simple et intuitive.
On retrouve également l’effort fait pour différencier la maniabilité des véhicules. Le monospace aura une conduite bien plus lourde, là où la citadine se faufilera partout et avec un répondant bien plus agréable. Si vous souhaitez une conduite plus sportive, il faut alors investir dans une bonne berline.
C’est d’ailleurs volant (ou manette) en mains que l’on prend conscience de l’ampleur du travail effectué sur la maniabilité et l’appréhension des différents obstacles. Un virage un peu séré et une vitesse excessive ne feront pas bon ménage.

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Si un simple poteau de signalisation ou encore un petit cône de chantier ne fera pas le poids face à votre voiture, celle-ci n’aura aucune chance face à un poteau électrique voir un autre véhicule. C’est d’ailleurs là que le manque de réalisme est un peu perturbant. Votre véhicule sera stoppé net avec quelques embardées sans que les éléments ne bougent d’un sourcil. Il arrive même que certains dos d’âne envoient votre voiture dans le décor sans aucune explication plausible… Bref, c’est bien dans ce domaine-là que le titre montre ses plus grosses lacunes, à savoir une IA très hasardeuse. En effet, voir un piéton traverser à plusieurs reprises le même passage clouté sans explication, une voiture s’arrête net alors que rien ne justifie ce choix, ou encore change de direction au dernier moment. De nombreuses raisons vous obligent à rester extrêmement attentifs afin d’éviter que ces anomalies ne vous causent des frais conséquents.

Concernant la bande sonore, on retrouve bien sûr tous les bruits ambiants qui peuvent être présents dans une ville, en commençant par le doux bruit des véhicules. On peut toujours compter sur la radio ou sur les interrogations de certains de vos passagers pour venir casser cette monotonie, mais il ne faudra pas compter sur une ambiance trop dynamique.
Plaisir à jouer et à rejouer
Commencer une partie en devant sélectionner notre avatar parmi seulement 5 choix, qui plus est sans pouvoir choisir de profil féminin, est clairement une douche froide d’entrée. Sans parler de concevoir le personnage de la tête aux pieds, avoir un minimum d’options, pour un jeu multiplateforme de 2024, ne semble pas être insurmontable à réaliser. Cela dit, dès vos premières minutes de conduite, cet aspect-là passera clairement en arrière-plan voir deviendra totalement obsolète tant le cœur même du jeu prend le dessus sur le reste.

Réaliser un parcours de conduite afin de maitriser les différentes options est très bien pensé et nous met gentiment dans le bain. C’est d’ailleurs une fois lancé dans la jungle barcelonaise que l’on comprend pleinement les principes du titre. D’ailleurs si vous pensez pouvoir vous la jouer Fast and Furious dans les différentes ruelles, détrompez-vous. Le respect du code de la route est votre priorité absolue. Si aller chercher le client peut se faire comme bon vous semble, une fois celui-ci dans votre véhicule, le moindre écart peut avoir des conséquences néfastes sur l’avis de votre passager. Une fois la jauge de satisfaction complétement épuisée, la course se termine sans aucun bénéfice pour vous. Ajoutez à cela les différentes amendes que vous pourrez recevoir, que ça soit via les radars automatiques ou les policiers que vous croiserez sur votre passage, ainsi que les travaux présents aléatoirement sur les différentes routes et vous obtenez bon nombre de raison de privilégier la sécurité.

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Au fur et à mesure de notre avancée, et en fonction de l’argent récolté, il sera primordial de faire grandir notre parc de voitures et de recruter des chauffeurs afin d’avoir la main mise sur le trafic de la ville. Attention cependant à bien regarder les différents critères de vos employés ainsi que les véhicules et les secteurs de ville que vous leur allouez afin de ne pas avoir plus de frais que de gains.
Bien que cette partie gestion vient apporter un plus au titre, le manque de scénario ou de diversité dans les courses est assez dommageable. On aurait apprécié un semblant de challenge, comme devenir le voiturier de star, de footballeur ou encore du haut gratin barcelonais afin de nous récompenser de nos états de conduite.
Bien que la répétition des actions pointera rapidement le bout de son nez, nous pouvons toujours choisir des phases d’exploration afin d’analyser des lieux insolites ainsi que les points d’art urbain. J’ai également pu constater qu’au fur et à mesure de mon avancée dans le jeu, de nombreux points de travaux ont pu apparaitre, modifiant parfois à outrance nos trajets.
En plus des courses classiques qui demandent un respect du code de la route, il est possible de choisir des défis qui pour le coup nous demandent soit d’être d’une prudence extrême, soit de conduire sans être en dessous des 40km/h, permettant ainsi une plus grande liberté dans nos choix de conduite.

Néanmoins il est quand même regrettable d’avoir un poste de conduite très bien pensé et aménagé, des véhicules différents que l’on pourra booster afin d’améliorer leurs caractéristiques et à contrario, un univers ambiant qui laisse graphiquement à désirer.
Chasse aux trophées
Avec ses 31 trophées, (Platine) inclus, Taxi Life: A City Driving Simulator semble proposer aux joueurs une liste tout à fait classique. Or s’il est toujours complexe de s’attendre à une liste de trophées très diversifiée pour un jeu de simulation, le titre ne déroge pas à la règle.

En effet plus de la moitié de ceux-ci seront répartis entre engranger les kilomètres, effectuer les courses (entendez par là le transport de clients) et enfin le gain d’expérience. Si cela peut paraitre répétitif, il est toutefois bon de noter que le palier des 500 km est beaucoup plus rapide à obtenir qu’il ne le semble.
Certes les 150 courses à effectuer seront quant à elles un travail de patience. Il y a d’ailleurs fort à parier qu’arrivé à la moitié de celles-ci, vous ayez fait le tour du jeu et de ses possibilités.

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C’est également en ce sens que la majorité des trophées restants viendront augmenter votre taux de complétion. Valider le tutoriel, acheter et améliorer un véhicule ou encore embaucher vos employés. Rien de bien complexe en soi, mais les maitres mots de votre expérience resteront « patience et argent ».

On retrouve également quelques breloques liées aux collectibles. A ce titre il faudra trouver tous les points d’intérêts tels que les monuments et les Streets arts. Il y a fort à parier que la majorité de ces points seront découverts naturellement au cours de votre travail. Enfin, pensez à faire le plein de carburant ou d’électricité, mais également de nettoyer votre véhicule dans l’ensemble des stations-services.
Conclusion
Constat en demi teinte, Taxi Life: A City Driving Simulator se présente comme une excellente simulation de taxi. La sensation volant en mains est tout juste fantastique, la présentation de l’habitacle, les possibilités offertes aux joueurs sur la gestion de leur véhicule dans son ensemble, représentent les points forts du titre. Or, c’est plus l’environnement autour qui rend l’immersion plus fade. Graphiquement, tout ce qui est en dehors du véhicule n’est pas d’un grand intérêt, les personnages sont insipides et l’IA est encore plus surprenante rendant parfois l’expérience désagréable.
J'ai aimé
  • La conduite et le respect du code de la route ultra réaliste.
  • La liberté de gestion de votre temps.
  • Les défis qui cassent la routine.
Je n'ai pas aimé
  • Une IA aux fraises.
  • Trés répétitif.
  • Les graphismes un peu léger.
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux spécialistes du genre

Dregs (dregs23)

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