Une ruelle, la nuit. En progressant, timidement, nous tombons sur une boutique… Ou est-ce un atelier ? Quoi qu’il en soit, à l’approche du perron, une dispute, toute en ombres. Il semblerait qu’un jeune homme vient de commettre un acte irrémédiable. La curiosité grandissante, nous entrons, d’un pas réticent toutefois. Personne. Soudain, un appel, une voix du moins… Au détour d’une énigme particulièrement commode, nous débloquons l’accès à
l’atelier de fabrication d’un créateur de masques. La découverte est grisante, tant ce que nous y observons est atypique. Au fil des minutes, nous voilà en train de fabriquer un
masque. Rien de bien sophistiqué, un simple
masque. Mais ce dernier nous téléporte dans un monde… différent.
Voici le point de départ de
Maskmaker. Dans chaque
biome que nous découvrirons, nous récolterons des matériaux permettant la fabrication de nouveaux
masques. Car ce sont bien les
masques qui nous permettent de voyager à travers ces
biomes. Notre périple nous est conté par un étrange personnage se voulant être « l’homme le plus important » de ces royaumes. Mais revenons à notre premier passage, celui vers l’un de ces fameux
biomes ; nous progressons doucement et contemplons ce qui nous entoure, puis arrivons à une première embuche. Impossible d’avancer. Que faire, où aller ? Soudain, la voix nous demande d’utiliser une longue vue dans le but de mieux voir le
masque que porte un pantin totalement immobile, là, plus loin, à un endroit qui nous est inaccessible. Le
masque découvert, il nous faudra retirer celui que nous portons pour nous téléporter instantanément à l’atelier. Là, un nouveau schéma de
masque est accessible. Il nous incombe de lui donner vie à l’aide de nos pots de peinture et nos collectables (corail, coquillage, plume…). Une fois la tâche effectuée, en mettant ce nouveau
masque, nous revoilà plongés dans le
biome, mais cette fois-ci en lieu et place du pantin précédemment observé à la longue vue, et donc avec la possibilité de progresser.
Voici donc la mécanique de
Maskmaker. Car des pantins, nous en rencontrerons un paquet, et ce afin de progresser, toujours. Nous apprenons bien vite qu’il nous faut atteindre les tours, sortes de points centraux de chacun des trois royaumes ; dans ces tours se trouvent les gardiens des
masques de l’île, des marais et de la montagne. Le plus important pour nous est désormais de rencontrer ces gardiens, et d’en apprendre plus sur le royaume. Pour ouvrir les tours, il nous faut toutefois activer trois statues, mais pour atteindre ces statues, nous avons besoin de fabriquer de nouveaux
masques, afin de progresser dans le royaume.
Sauf que, il va sans dire, pour atteindre une des statues du marais, il nous faut un composant qui se trouve dans la montagne. Ces allers-retours nous perturbent et nous rendent confus, mais nous ne lâchons pas. Que s’est-il passé dans cette boutique de
masques ? Impossible de reculer, il nous faut trouver ce composant. Sur le
masque observé à la longue vue, cela ressemble à une plume. Ça y est, la plume est en notre possession, direction l’atelier pour finaliser le
masque. L’atelier, parlons-en de l’atelier… Face à nous, un reposoir où placer le
masque brut, tout juste taillé dans le bois ; l’ensemble des composants disposés en arc de cercle, et sur notre gauche des pots de peinture (trois : rouge, jaune et bleu) permettant de créer 6 couleurs en tout (orange, violet et vert s’ajoutent à la liste initiale). Le
masque terminé, nous retournons dans notre marais pour atteindre la statue et ainsi débloquer la tour. Dans cette tour, nous rencontrons le gardien. Mais ceci est une autre histoire.