Like a Dragon : Infinite Wealth

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 26/01/2024
Genre(s) : Action , Aventure, RPG
Territoire(s) : FRANCE

585 joueurs possèdent ce jeu
74 trophées au total
0 trophée online
22 trophées cachés
1 DLC

Platiné par : 218 joueurs (37 %)

100% par : 36 joueurs (6 %)


Note des joueurs :
4.9/5 - 9 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 6 notes

Test rédigé par DarkSephiroth le 13-02-2024 - Modifié le 10-04-2024

Introduction

Image

Like a Dragon: Infinite Wealth est sorti le 26 Janvier 2024 sur PlayStation 4 et 5. C'est le neuvième épisode principal de la série anciennement nommée Yakuza. Il se situe quelques années après les évènements de Yakuza: Like a Dragon et du Stand Alone, Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name.

Toujours développé par le studio Ryū ga Gotoku et édité par Sega, le jeu adopte de nouveau le style J-RPG (jeu de rôle japonais) avec des combats au tour par tour. On y suit les aventures de Kasuga Ichiban nouveau héros de la franchise depuis le dernier épisode majeur et de Kazuma Kiryu, l'ancien Yakuza légendaire des premiers softs qui voit sa vie déjà difficile bousculée par un cancer.
Contenu du jeu
Une aventure loin d'être de tout repos malgré un cadre idyllique.




Like a Dragon: Infinite Wealth est une expérience qui se joue en solo comme les autres opus de la saga même si il est toujours possible de jouer à quelques mini-jeux à deux avec une seconde manette.

Après les évènement de Yakuza: Like a Dragon, Ichiban Kasuga devenu le héros de Yokohama vit dorénavant plus tranquillement. Il a un travail et aide les anciens Yakuzas à s'intégrer dans la société comme le voulait son mentor et "père" Masumi Arakawa. Il partage de bons moments avec ses amis Adachi Koichi et Yu Nanba. Il décide même d'avouer ses sentiment à Saeko Mukoda qui a fait parti du groupe qui a sauvé Yokohama. Mais évidemment il est reconnu de longue date que rien n'est simple dans la série et tout va vite partir en catastrophe.

Il va essuyer un échec cuisant à la suite de sa déclaration, Saeko préférant rester une simple amie (qui ne lui donnera plus de nouvelles pendant près d'un an), il va perdre son emploi et va voir sa réputation trainée dans la boue suite à une vidéo trafiquée et publiée sur le site d'une influenceuse.

Malgré tout Ichiban reste un être optimiste par nature et décide au moins de protéger la dernière personne qu'il a aidé à ne pas retomber dans ses travers. C'est là qu'il va découvrir que la famille Seiryu est toujours en activité et emploie les anciens Yakuzas dans une activité plus ou moins légale. Elle souhaite dans un avenir proche les réinsérer dans la société puis dissoudre le clan et enfin éliminer toutes traces de familles mafieuses du Japon. Se sentant soulagé de cette nouvelle malgré ses récents déboires, Ichiban rencontre une ancienne connaissance Jo Sawashiro qu'il pensait en prison. Ce dernier souhaite lui confier une mission, il lui demande alors d'aller rencontrer la femme que Masumi Arakawa a aimé. Cette dernière étant potentiellement la mère d'Ichiban.

C'est donc le grand départ pour Hawaï et le début d'une longue quête, aux multiples rebondissements et trahisons pour voir Akane Kishida. Mais cette dernière va être bien plus difficile à retrouver que notre héros le pensait. En effet elle semble traquée aussi bien par un gang d'Hawaï, les "Barracudas" dirigés par Dwight Méndez, un clan local de Yakuza dirigé par Yamai et par de puissantes factions notamment un groupement religieux bien étrange. En plus de tout cela notre héros pas forcément chanceux va être braqué par un chauffeur de taxi véreux (Eric Tomizawa qui rejoindra plus tard l'aventure du côté des gentils) puis se faire embobiné par la jolie Chitose Fujinomiya (qui finira elle aussi par intégrer le groupe même si elle semble bien cacher son jeu). Il termine tout nu sur la plage, se fait arrêter par un policier corrompu et est sauvé de justesse par Kiryu qui lui aussi enquête sur la disparition d'Akane pour le compte de la famille Daidoji.

Tout cela n'est que le début d'une aventure complexe et riche en rebondissements qui fera voyager le héros à Hawaï mais aussi au Japon.



Une multitude d'à-côtés pour un maximum d'amusement.



Si l'histoire principale est déjà un gros morceau, une des grandes forces de la série a toujours été les activités annexes. Et on ne peut que constater que cet épisode est très généreux dans ce domaine.

On retrouve bien évidemment les classiques comme les fléchettes, le Mahjong, le Shogi, les jeux d'arcade… L'indémodable Karaoké est bien sûr de retour et apporte de nouvelles chansons comme Honolulu City Lights, Summertime Groove… On retrouve également une sélection des meilleurs morceaux de la série comme Pride from Despair, Tonight, Baka Mitai… De ce côté c'est fourni et il y en a pour tous les goûts.

Cela ne s'arrête pas là puisqu'il est possible de participer à des rencontres très spéciales via une application, faire le livreur en vélo dans un jeu à la Crazy Taxi, passer de nombreux concours pour développer sa personnalité, se lier d'amitié via Aloha Link avec la moitié de la population d'Honolulu. A chaque nouveau chapitre les possibilités offertes par le jeu s'étoffent pour ne pas lasser le joueur. Et toutes ces activités rapportent des bonus à Ichiban en augmentant ses statistiques et ses possibilités en combat.

Les quêtes secondaires sont toujours plaisantes et au nombre de 52. Certaines sortent vraiment du lot et véhiculent pas mal d'émotions et de surprises. Elles se déroulent maintenant sur la longueur et il faut rencontrer les personnages secondaires plusieurs fois pour les achever. C'est l'occasion de découvrir également parfois des donjons mais aussi les moindres recoins de la ville.

Mais les deux gros morceaux annexes de l'aventure sont encore à venir.

Au cours de ses combats, l'esprit fantasque d'Ichiban transforme ses adversaires en Sujimon, des êtres aux pouvoirs et capacités étranges. En plus de compléter un index (le Sujidex) avec toutes les rencontres que fera le groupe, il est possible de les capturer, de se lier d'amitié avec eux, de participer à des raids, de les faire évoluer, d'obtenir des légendaires… De plus, un groupe maléfique trônant au sommet de la ligue Sujimon va défier notre héros. Le joueur va donc devoir faire progresser ses créatures, définir une bonne stratégie (chaque monstre appartenant à un élément et ayant des forces et des faiblesses propres) pour enfin devenir "maitre Sujimon". Bien sûr, cela est un énorme clin d'œil à une série de Nintendo et sans être aussi poussée stratégiquement parlant, cette quête est fun, drôle, apporte pas mal d'argent, d'objets et d'armes. Il faudra compter environ une bonne vingtaine d'heures pour triompher de la ligue.

Mais ce n'est pas tout, Ichiban étant toujours dans des histoires plus étranges les unes que les autres, il se retrouve sur l'île Dondoko qui était autrefois un superbe complexe balnéaire. Mais un groupe nommé les "Nettoyeurs" a fait de cet endroit une vraie décharge. Aidé par les résidents, il doit chasser les indésirables, se débarrasser des immondices qui jonchent le sol et construire des infrastructures pour accueillir des visiteurs et permettre à la station de retrouver sa gloire d'autrefois. L'île possède son propre système économique avec sa monnaie locale, chaque visiteur a ses propres envies et styles de prédilection et il faut réussir à les satisfaire pour gagner encore plus d'argent afin d'ouvrir plus de zones et débloquer plus de possibilités. Si les débuts sont plutôt modestes, petit à petit le complexe va évoluer, accueillir de nouvelles infrastructures comme une ferme, un centre de recyclage et même une salle d'entrainement pour les Sujimon qui devront au passage repousser les nuisibles de l'île comme des sangliers, des tigres ou des ours. Ichiban a son propre logement qu'il peut décorer et agrandir au gré de son humeur. Un perroquet permet également d'aller visiter les stations des autres joueurs. C'est aussi dans ce mini-jeu que l'argent coule à flot si les constructions plaisent aux visiteurs et cela permet d'acheter beaucoup plus de matériaux, d'équipements et de faire progresser le groupe du héros.
Aspect technique du jeu
Un gameplay peaufiné et aux multiples possibilités.




Le jeu reprend les bases du premier épisode mettant en vedette Ichiban. L'aventure principale se passe au Japon plus spécifiquement dans le district d'Isezaki Ijincho et dans la ville d'Honolulu à Hawaï. On se déplace avec (L3) (on obtient un Street Surfer pour se déplacer plus vite, c'est une gyropode customisable), on court et ramasse des objets avec (croix), on salue la population pour se faire des ami(e)s avec (carre), on affiche la carte via le pavé tactile. Avec (start) on accède à la gestion du groupe, de ses armes et de son équipement, on peut également voir les menus du smartphone, du Sujidex et regarder ce qu'il est possible de crafter à l'atelier de Julie. Cet atelier est tenu par une jeune femme que l'on rencontre au cours de l'histoire, elle permet d'améliorer nos armes, d'en construire de nouvelles ainsi que d'y insérer des gemmes donnant des avantages aux personnages (des bonus d'altérations, des augmentations de puissance ou de statistiques). Les armures et équipements s'achètent dans les magasins ou se récupèrent dans des coffres disséminés en ville ou dans les donjons.

Les combats se déclenchent quand un groupe d'ennemis nous aperçoit ou lorsque l'on rentre en contact avec eux. Ces affrontements se déroulent au tour par tour, il est possible via un menu d'attaquer, de lancer des objets, d'invoquer des alliés, d'utiliser des techniques spéciales que l'ont débloque en progressant dans les jobs… Chacune de ces actions se déclenche par la pression d'un des boutons de la DualSense. Il est possible de parer les attaques des ennemis et de diminuer les dégâts reçus en appuyant au bon moment sur (rond). Chaque personnage a une barre de vie et de PM (points de magie permettant de lancer des sorts ou des techniques spéciales).

Les jobs sont nombreux et variés (certains permettent de soigner, de faire de la magie, ou de combattre à distance ou au corps à corps, voir même d'invoquer des Sujimon…). Chaque personnage a son job qui lui est propre, par exemple Kiryu possède le pouvoir du Dragon de Dojima lui permettant d'adopter trois styles différents (rapide, puissant et normal) et donc de s'adapter à toutes les situations. Il est possible de combiner les meilleures aptitudes des jobs et de les attribuer à un nouveau (avec une limite tout de même). Par exemple avoir des soins puissants en étant un guerrier au corps à corps n'est pas un problème.

Autre nouveauté, la possibilité de se déplacer au cours des affrontements, cela permet d'activer des combos avec ses coéquipiers et d'enchaîner plusieurs attaques sur un groupe d'adversaires qui n'aura pas le temps de réagir. Les affrontements sont plus dynamiques, plus funs et tactiques que dans Yakuza: Like a Dragon et c'est donc avec plus de plaisir qu'on les enchaine. Ca ne sera de toute façon pas du luxe car les ennemis, notamment sur la fin, sont résistants, bien armés et ont des niveaux élevés. Il sera donc nécessaire de monter les niveaux des personnages mais aussi de leurs différents jobs.

Plus travaillé et se révélant accrocheur, le gameplay de cet épisode est une réussite et permet aux joueurs de vite s'immerger dans l'aventure.



Une ambiance paradisiaque contrebalancée par un moteur graphique qui s'essouffle.




Côté son, on est dans la continuité de la série, les musiques sont douces et tranquilles en phase d'exploration, plus sauvages lors des affrontements, les bruitages sont excellents comment souvent et retranscrivent bien la violence des combats. Quant au jeu des acteurs, il est superbe et l'immersion est totale, tout ceci étant renforcé par le SDD de la PlayStation 5 qui permet des temps de chargement quasi instantanés.

Le Dragon Engine qui est le moteur du studio à l'œuvre depuis Yakuza 6: The Song of Life commence malgré tout à montrer des faiblesses. Le jeu reste beau mais il ne décroche pas la rétine, les animations sont fluides mais manquent parfois de décomposition et de réalisme, les ombres et les lumières ne sont pas toujours bien gérées, quelques textures ne semblent pas bien travaillées et de nombreux PNJs se ressemblent et se trouvent à quelques mètres les uns des autres. Enfin la caméra a parfois tendance à faire ce qu'elle veut et à très mal se placer (heureusement cela reste rare). Tout ça n'est pas rédhibitoire pour le jeu, loin de là, mais il est peut-être temps pour Sega de sortir un nouveau moteur ou de sublimer celui déjà existant en améliorant certains points.
Plaisir à jouer et à rejouer
Un jeu à la durée de vie et aux possibilités énormes.




La durée de vie si l'on se contente de faire l'histoire est déjà bonne, il faut compter environ 50 heures pour voir la scène finale. Néanmoins sans être un mastodonte en terme de difficulté (cette dernière étant prédéfinie lors de l'aventure), le jeu impose des combats assez ardus et exigeants où la maîtrise des aptitudes et qualités des personnages va être essentielle. Et le joueur risque de vite être dépassé par le niveau des ennemis.

Le soft est de toute façon fait pour être découvert dans ses moindres recoins, les différents pans du Japon ou d'Hawaï sont vastes et recèlent un grand nombre d'ennemis, de donjons, de quêtes secondaires et petites activités annexes pour bien améliorer ses personnages, mieux les équiper et développer les amitiés pour obtenir des avantages et des protections.

Ajoutons à cela l'aventure des Sujimon qui prend entre 15 et 20 heures et qui permet à la fois d'augmenter le niveau du groupe mais aussi d'obtenir de bonnes armes. Le complexe balnéaire qui occupe également une bonne vingtaine d'heures (voir plus si vous avez aimez les City Builder) et qui offre la possibilité d'obtenir beaucoup d'argent pour acheter et fabriquer de meilleurs équipements pour résister aux ennemis.

Les autres mini-jeux, sans être obligatoires à l'avancement de l'histoire, apportent des bonus non négligeables en plus d'être amusants. Il serait donc dommage de bouder tout ce que le soft a à offrir. Il y a donc des heures et des heures de jeu, d'amusement et les possibilités de bonus et de progression ne sont pas négligeables. Comptez alors entre 70 à 150 heures pour arriver au bout de l'aventure, obtenir le platine et profiter d'un contenu plaisant et intéressant.




Un petit goût amer malgré des qualités indéniables.





De mon point de vue de fan de la première heure, ce nouvel épisode est tout simplement l'un des meilleurs que j'ai fait. Drôle, triste, prenant, l'histoire m'a fait vivre des émotions incroyables comme peu de jeux peuvent le faire. J'ai eu l'impression de retrouver une bande d'ami(e)s que je n'avais pas vu depuis longtemps et de vivre une aventure incroyable.

Le jeu a une durée de vie colossale, les voix japonaises sont fantastiques (il est possible de les mettre en anglais), les sous-titres en français sont excellents dans l'ensemble, l'ambiance est immersive et j'aurai aimé que ça continue encore. J'ai hâte de voir ce qui attend Ichiban par la suite et évidemment de découvrir comment ses relations avec son groupe vont évoluer.

A part quelques petits soucis techniques tout aurait pu être parfait aussi bien pour les fans que pour les nouveaux venus, malheureusement un sentiment amer a perduré en moi et surtout une question. Comment Sega a pu faire un jeu aussi génial tout en mettant en place le système du New Game+ payant ? Si il est certain que c'est une pratique qui va se généraliser, il est difficile d'accepter que ce qui autrefois était un acquis et une norme ne se transforme dorénavant en un DLC qui coûte tout de même 14,99€ en plus du prix du jeu. Quelle sera la prochaine étape ? Je trouve cela triste et honteux, personnellement je ne regarde plus Sega de la même façon et je m'inquiète des prochaines idées ou excès que vont avoir certains éditeurs.

Mais je pense qu'il faut tout de même saluer la qualité incroyable du soft, ce qu'il offre aux joueurs, tout en ne cautionnant pas une pratique visant à nous ponctionner encore plus d'argent.
Chasse aux trophées
Un platine exigeant permettant de découvrir toutes les facettes de l'aventure.




Le jeu compte 65 trophées au total. Le joueur sera amené à découvrir le soft dans son intégralité mais heureusement il n'est pas exigé de tout réussir à 100%. Contrairement a beaucoup d'autres épisodes de la saga, il n'est pas nécessaire de finir le jeu une seconde fois en mode Légendaire, (sauf si l'on souhaite obtenir le 100% mais pour cela on doit acheter un pack à 14,99€ débloquant ainsi le New Game+, un donjon supplémentaire…).

Pour obtenir le platine, il faut finir les 14 chapitres de l'histoire principale, accomplir 40 intrigues secondaire sur 52. Les relations entre les personnages étant essentielles pour obtenir des améliorations en combat, il est demandé de découvrir les petites histoires de tous les ami(e)s d'Ichiban et de partager avec eux les verres de l'amitié.

En plus de monter le niveau du héros jusqu'à 70 (ce qui demande un long moment de jeu), il est nécessaire de développer ses statistiques de personnalité au maximum. Les jobs n'étant pas en reste, 7 d'entres eux doivent être amenés au Rang 30 (là encore cela demande pas mal d'investissement).

Like a Dragon étant réputé pour ses mini-jeux et le dernier épisode ne faisant pas exception, le joueur doit accomplir la quête des Sujimons, se lier d'amitié avec eux pour devenir le meilleur dresseur, heureusement il n'est pas nécessaire de tous les capturer. En plus de cette petite aventure supplémentaire d'environ 20 heures, Ichiban va découvrir la "fabuleuse" décharge de l'île Dondoko. Ancien complexe balnéaire devenu le repaire d'une bande de malfrats, il va falloir à la fois se débarrasser des indésirables, faire de l'île un endroit paradisiaque de niveau 5 étoiles et terminer les différents évènements de cet étrange endroit.

Tout ceci n'est qu'un petit échantillon de ce qui est demandé pour obtenir le précieux sésame car en plus de découvrir les activités annexes d'Hawaï, il faut accéder à des donjons et les finir, se lier d'amitié avec les habitants, faire des rencontres avec une application, invoquer 30 fois de puissants alliés…

Si le trophée de platine demande de s'investir et d'explorer tout ce que le jeu à offrir, il ne réclame pas non plus de finir tout à fond. La liste est complète mais se révèle abordable.
Conclusion
Tout simplement énorme dans son contenu, Like a Dragon: Infinite Wealth est une réussite. Il dispose à la fois d'une histoire prenante, émouvante, dôle et tragique qui tient le joueur en haleine du début à la fin, mais aussi d'un contenu annexe impressionnant. Il bonifie la formule instaurée avec Yakuza: Like a Dragon et intègre de nouvelles mécaniques de gameplay bienvenues aussi bien dans les combats que dans les phases d'exploration.

Si l'on peut lui reprocher la surprise désagréable et honteuse du New Game+ payant qui va malheureusement très certainement se généraliser, une caméra quelques fois capricieuse et un moteur graphique qui commence à montrer ses faiblesses, il est en revanche indéniable que la dernière aventure du sauveur de Yokohama réussit à sublimer la série.

Retrouver tous les personnages cultes et charismatiques de la franchise tout en découvrant un nouvel environnement qui change radicalement du Japon est un vrai plaisir. Son platine demande de l'investissement et du temps mais il n'est pas insurmontable et permet également d'apprécier toutes les facettes de ce riche opus. Il se présente déjà comme l'un des meilleurs de cette saga devenue culte.
J'ai aimé
  • L'histoire passionnante et les émotions qu'elle véhicule.
  • Les nouveaux et anciens personnages qui sont au top.
  • Les mini-jeux et en particulier celui des Sujimon.
  • Le système de combat enrichi par rapport au dernier opus principal.
  • Ichiban le nouveau héros qui s'éveille et Kiryu, la légende confrontée à la maladie.
  • La durée de vie gargantuesque.
Je n'ai pas aimé
  • Le New Game+ payant.
  • La caméra en combat qui est parfois mal située.
  • Le moteur graphique qui commence à montrer ses limites.
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