Immortals of Aveum

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 22/08/2023
Genre(s) : FPS
Territoire(s) : FRANCE

890 joueurs possèdent ce jeu
48 trophées au total
0 trophée online
18 trophées cachés

Platiné par : 80 joueurs (9 %)

100% par : 80 joueurs (9 %)


Note des joueurs :
4/5 - 2 notes

Note des platineurs :
3.7/5 - 3 notes

Test rédigé par Cheerotonine le 04-09-2023 - Modifié le 04-09-2023

Introduction

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Cinq ans après la création d'Ascendant Studio, l’équipe a donné naissance à sa première création : Immortals of Aveum. Décrit comme un jeu de tir magique, ce FPS nous emmène à Aveum, au cœur de la Guerre éternelle entre Lucium et Rasharn. Dans ce monde magique divisé entre les personnages ayant des pouvoirs et ceux qui n’en ont pas se trouve une catégorie plus spéciale : les instables, des sans lueur déclarant tardivement des pouvoirs. C’est dans cette dernière catégorie que se trouve notre personnage, Jak, qui en plus de sa condition d’instable, cumule une particularité unique : il est un Triarque capable de manipuler les trois types de magie, la magie azurée, la verte et l'écarlate.

Prêt à vous engager dans l'armée des Immortels afin de mettre fin à cette Guerre éternelle ? Si oui, vous êtes au bon endroit, Aveum a besoin de vous !



Contenu du jeu
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La magie, éternelle source de conflits.

La Guerre éternelle est rythmée par la soif de contrôle de magie animant Sandrakk, le défenseur de Rasharn. Dans l’objectif de protéger Aveum de son emprise, un groupe d’élite a été formé : les Immortels. Composés presque exclusivement de magni, des soldats utilisant la magie, les Immortels se battent sous le commandement de Kirkan pour venir à bout de Sandrakk et de ses sbires.
Dans ce combat s'affronteront différents genres de soldats. Ceux qui contrôlent la magie verte, ceux qui maîtrisent la magie azurée et ceux qui utilisent la magie écarlate. Et vous.
Vous l'aurez compris, s'il existe trois types de magie c'est que chacune d'entre elles a des particularités bien spécifiques.

🗲 La magie verte incarnant la croissance, la mort et la transition. Cette magie peut aussi être utilisée pour guérir ou à l'inverse, cesser la guérison. Vous l'avez compris, si votre adversaire se remet de la vie, utilisez la magie verte contre lui. Cette magie est aussi très utile pour modifier l'environnement et se créer de nouveaux passages. Peu puissante, ses tirs ont une cadence élevée et une visée automatique. De quoi faire des ravages.
🗲 La magie azurée reflétant la force et la manipulation physique de la matière. Comprenez par là qu'à partir de rien, vous pourrez créer des murs protecteurs, des lances et autres objets utiles.
🗲 La magie écarlate représentant la violence, elle sème le chaos autour d'elle. Puissante au corps-à-corps, elle dispose d'une cadence très faible. Les ennemis utilisant cette magie vous fonceront dessus au corps-à-corps et vous infligeront de lourds dégâts si vous ne vous en protégez pas.
 
 
Aveum, la magie à tous les niveaux.
 
Le monde d'Aveum est divisé en cinq quartiers, à commencer par Seren qui est le premier lieu que vous visitez. En effet, ayant grandi ici vous démarrez logiquement votre histoire là. Au fur et à mesure que vous avancerez dans l'histoire, vous découvrirez quatre autres lieux aux paysages divers et variés. Des forêts aux montagnes enneigées en passant par des îles flottant en hauteur d'un canyon, votre exploration vous en mettra plein les yeux. Chacun de ces lieux nous propose un environnement empreint de magie. Des protections azurées, des manaligne comme tyroliennes ou encore de la corruption à détruire, la magie est présente tant dans les paysages que dans l'environnement direct de Jak. En parlant de manaligne, la magie est indispensable pour naviguer au travers des différents quartiers. Si ces lignes de mana nous permettent de parcourir de grandes distances, elles ne sont pour autant pas le premier choix, à moins qu'elles ne s'imposent à nous. Pas toujours bien positionnées et pas toujours accessibles, on leur préférera largement les portails présents à plusieurs endroits dans chaque quartier, voire la marche à pied. Et ce n'est vraiment pas un plaisir de se déplacer à pied sur de longues distances.
 
La magie ne sert pas qu'à se battre. Jak devra se servir de ses sorts pour manipuler l'environnement, se déplacer et résoudre des énigmes qui peuvent parfois s'avérer complexes. Avec un lasso issu de la magie azurée qui servira comme un grappin, une fiole de magie verte qui nous permettra de ralentir les objets et un totem de magie écarlate qui enverra un rayon lumineux, nous devrons utiliser intelligemment tous nos sorts pour avancer ou déverrouiller des portes renfermant des trésors. Miroirs, déplacement d'objets, activation à rebours et surtout placement des interrupteurs magiques, Immortals of Aveum nous propose un paquet de composantes qui permettront de varier et de complexifier les énigmes entre vitesse et précision et ce, malgré des mécanismes simples et répétitifs.
 
 
La maîtrise de la magie.
 
Vous apprendrez très vite à maîtriser les bases de la magie avec des petits tutoriels au cœur de l'action. Tout au long de l'histoire Jak apprendra de nouveaux sorts, diversifiant toujours plus notre avancée. Cependant, une fois que vous aurez acquis les bases, vous devrez vous débrouiller pour maîtriser les niveaux de magie plus élevés que vous acquerrez en améliorant votre équipement à la forge. D'un gantelet à l'autre, la puissance différera, sa cadence aussi sans oublier le nombre de munitions. D'un gantelet de 5 munitions à tirer simplement d'un coup de gâchette, vous pourrez passer à un autre à 3 munitions qui devront être chargées pour faire un maximum de dégâts.
Les ennemis maîtrisent particulièrement bien la magie, vous devrez faire de même pour rivaliser. Ainsi, vous devrez bien faire attention à la couleur des sorts qu'ils utilisent pour adapter la magie que vous utiliserez. Si ce n'est pas toujours indiqué, vous devrez tester vos différents sorts sur les ennemis, apprendre de vos erreurs et de vos réussites pour finir par utiliser instinctivement la bonne magie sur un adversaire un peu particulier. Si vous êtes un peu curieux, vous remarquerez que le journal vous indique comment atteindre les différents ennemis.
Dernier point important, si vous aimez faire des ravages alors le mode fureur sera un régal. Basé sur un système de mana dont vous serez rarement à court si vous faites attention, vous pourrez envoyer un mur dans la face de vos adversaires, tirer une énorme salve de projectiles téléguidés, les aspirer ou encore leur balancer une bonne grosse explosion. Vous l'aurez compris, ce mode ne s'appelle pas fureur pour rien.
 
 
Des ennemis magiques
 
Les Immortels ne sont pas les seuls à se battre uniquement avec la magie, et Sandrakk le sait bien. C'est pourquoi ses soldats utilisent eux aussi tous la magie. Vous rencontrerez au cours de vos batailles différents types d'ennemis, certains déclinés en plusieurs soldats identiques de magies différentes, là où d'autres adversaires arboreront toujours la même couleur. Pendant votre guerre, vous devrez vous battre dans des batailles classiques généralement composées d'un ensemble de petits adversaires, mais certaines zones feront aussi apparaître des sortes de mini-boss plus coriaces, plus imposants et avec des attaques bien plus puissantes. Aveum vous proposera même de vous frotter aux Six, des ennemis redoutables que vous n'avez pas franchement envie de tuer en difficulté Immortel. D'ailleurs, si une bataille vous cause trop de tracas, il est tout à fait possible de baisser de difficulté en cours de route ! Sauf si vous êtes déjà en difficulté Apprenti, mais cette dernière est déjà bien assez facile. Les ennemis ont cependant des patterns assez répétitifs, et cela vaut notamment pour les boss. Si vous gérez bien la défense, et ça sera le point le plus dur, vous n'aurez aucun mal à venir à bout des boss en dehors des Six énoncés plus tôt, qui se remarqueront surtout par une résistance accrue. Si je peux me permettre un parallèle, ces Six en difficulté Immortel me font légèrement penser aux Valkyries dans God of War 2018. Heureusement, pas de reine en vue.
Aspect technique du jeu
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Immortals of Aveum est un jeu particulièrement dynamique dans les combats, mais beaucoup moins dans les déplacements. Côté combats, la facilité avec laquelle Jak peut changer de magie, utiliser ses totems et lancer des sorts permet d'enchaîner les ennemis très rapidement. De plus, ses déplacements sur une petite zone et la possibilité d'ajuster la sensibilité de la manette à sa guise permettent de se positionner facilement en combat, d'esquiver et de s'éloigner des ennemis. Les déplacements sur les longues distances sont un peu plus limités. En effet, si on peut courir, sauter et faire un double saut, planer quelques secondes et utiliser le lasso, on ne peut pas sprinter ni glisser, et les mouvements restent très saccadés notamment lors de l'utilisation du lasso. De plus, Jak est un peu lourd quand il court et le jeu manque un peu d'impression de vitesse. Suivre les chemins tracés est d'un tel ennui qu'il est largement préférable de tenter des raccourcis parfois périlleux, mais plus ludiques et plus rapides. On remercie grandement les portails.
 
 
Les graphismes sont relativement banals. Je n'ai pas trouvé les cinématiques trop moches, mais pas trop belles non plus. Certains décors sont magnifiques de loin, mais particulièrement laids de près, manquant de fluidité et de détails. À côté de ça, la direction artistique est superbe, des explosions de couleurs brillantes liées à la magie au marbre beige en passant par des décors dignes de la Rome Antique, il y avait là de quoi en mettre plein les yeux. Un peu comme Wild Hearts, on avait de bonnes bases mais un rendu final qui n'est finalement pas au niveau. En parlant d'en mettre plein les yeux, les combats nous offrent une quantité assez importante d'éléments à l'écran qui entraîne parfois des chutes de framerate.
 
 
La première chose qui vient nous frapper quand l'histoire commence à s'emballer, c'est le rythme de la bande-son. Elle transmet une certaine toute puissance et nous fait ressentir au travers de nos oreilles l'incroyable et épique bataille qui nous attend. Comme pour booster les troupes, elle fait monter la tension et nous donne l'envie de brandir notre manette face à l'ennemi.
Il est difficile de décrire un doublage, mais force est de constater que les personnages écrits avec plus de légèreté perdent totalement d'authenticité. On est en pleine guerre et la moitié des personnages principaux se comportent comme des ados dans un conflit de cour de récré. Loin de critiquer les doubleurs, on ne peut pas faire de miracle quand la base est mauvaise, mais on se retrouve avec des intonations presque sans expression.

En ce qui concerne les IA, les ennemis sont assez prévisibles. On décrypte et anticipe plutôt facilement leur façon de faire. Les attaques sont répétitives et on ressentirait presque les lignes de code derrière. De même que le jeu est conçu de sorte à ce que le joueur puisse deviner qu'il arrivera dans un terrain de combat. La zone est plus large, les pierres de santé se font plus fréquentes, etc. Bref vous l'aurez compris, le combat et nos assaillants sont prévisibles.
  
 
Petit détour vers les paramètres, le jeu est disponible en 12 langues pour l'audio et 6 pour l'écrit (dont le français !). La taille des sous-titres ainsi que le moment où ils apparaissent peuvent être modifiés. Au niveau des commandes, la sensibilité verticale et horizontale peut être changée ainsi que la taille de la zone inerte. On peut aussi inverser l'axe vertical. La difficulté peut être changée, si vous avez fait le malin avec un mode trop difficile, vous pourrez la baisser. Notez que la difficulté la plus basse est prise en compte pour les trophées. Chasseur, vous n'échapperez pas à la difficulté Immortel.
Côté accessibilité, outre les sous-titres déjà évoqués, un mode daltonisme est disponible. Les tremblements et balancements de la caméra peuvent être désactivés ainsi que les vibrations de la manette.
Un joli paquet de modifications, il n'est malheureusement pas possible de modifier l'emplacement des commandes.
Plaisir à jouer et à rejouer
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Une histoire magique pleine de rebondissements.

La Guerre éternelle n'est pas vraiment éternelle car elle se finira en 12 à 15 heures. Elle est pleine de rebondissements et je dirais peut-être trop. 12 à 15 heures ce n'est pas beaucoup et pourtant, j'avais hâte que ça se finisse alors que j'ai aimé le jeu. Mais de rebondissement en rebondissement tous plus clichés les uns que les autres, je dois bien avouer que la fin a fini par être lourde. J'ai largement préféré le début du jeu avec la rencontre des divers personnages et la mise en place de l'intrigue plutôt que le dénouement. Et pourtant, beaucoup d'idées étaient très bonnes, même vers la fin, mais le fait de tirer en longueur avec des retournements de situation sans queue ni tête qui semblent n'être là que pour allonger la durée de vie du jeu a finalement eu raison de la qualité de l'intrigue.
 
 
Des personnages atypiques.
 
En plus de l'histoire sabotée par des choix scénaristiques bancals, l'écriture de certains personnages nous laissera sans voix. Déjà évoqué dans les doublages, certains personnages dont notre protagoniste sont écrits avec beaucoup trop de légèreté. Blagues pas drôles, comportement d'enfant immature, répliques gênantes... à croire que ces personnages ont été écrits pour un public d'adolescents. Heureusement, d'autres personnages bien plus sérieux comme notre capitaine viennent contrebalancer le manque de sérieux de ses troupes. On retrouve aussi des personnages tous différents les uns des autres, et c'est aussi une des choses que j'ai apprécié dans Immortals of Aveum. Le jeu a cassé les stéréotypes pour nous offrir des héros et des anti-héros qui sortent du moule et - bien qu'avec des traits un poil exagérés - on peut saluer cette originalité qui nous fera apprécier des personnages d'une façon différente.

De l'exploration à foison.
 
Aveum est un monde ouvert qu'il sera presque totalement possible de découvrir à la fin du jeu. En effet, notre aventure ne s'arrête pas à l'histoire principale, et un épilogue nous permet d'aller fouiller de fond en comble les quartiers afin de trouver les différents coffres et de réussir tous les défis des passages éthérés dispersés un peu partout. Avec 120 coffres et 26 passages éthérés, sans compter les documents à trouver, on a de quoi passer du temps à explorer. Les ennemis réapparaissent dans chaque zone de combat, nous laissant le loisir de nous battre à l'infini si le cœur nous en dit. Une fois cette longue phase d'exploration passée, en sachant qu'aucun de ces éléments n'est sur la carte si on ne passe pas à côté, le jeu arrive à bout de souffle. Y rejouer peut-être ? À moins de vouloir corser la difficulté ou de débloquer les trophées manquables, je ne vois pas l'intérêt.
 
 
Une technique qui sauve Aveum
 
Si l'histoire n'est clairement pas le point fort du jeu, ce qui va nous faire adorer Immortals of Aveum c'est bien son aspect technique. Le jeu est, selon moi, très beau par ses couleurs, et si on met de côté les détails grossiers, on appréciera rester sur le jeu pour son aspect visuel. Si les chutes de framerates peuvent en dégouter certains, je n'y prête vraiment pas attention et je peux totalement apprécier le jeu avec ça. Ce qui sauve vraiment le plaisir de jouer, c'est le dynamisme et la diversité qui composent le gameplay. Vous aimez les FPS, manipuler la magie et balancer tout pleins de trucs super vite partout ? Alors vous aimerez jouer à Immortals of Aveum.
Chasse aux trophées
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L'histoire étant assez courte, vous aurez 15 chapitres qui vous débloqueront 15 trophées. Si vous avez affronté la difficulté Immortel, ce sont trois trophées que vous débloquerez, chacun correspondant à un niveau de difficulté. Pendant votre histoire, Jak se montrera affreusement bavard, et vous devrez discuter avec divers personnages pour débloquer les 6 prochains trophées.

Une grande partie du jeu reposant sur votre équipement, vous serez donc naturellement récompensé pour les gantelets et les totems que vous aurez acquis et améliorés avec 9 trophées. Ces derniers récompensant l'excellence, vous devrez donc viser les améliorations maximales et dénicher les équipements légendaires. Pour être encore meilleur, vous devrez débloquer tous les talents de chaque magie, ce qui vous octroiera 3 trophées supplémentaires. Avec un meilleur équipement et plus de talent, vous pourrez tuer toujours plus de sbires. Vous obtiendrez 3 trophées si vous vous acharnez à vaincre 1300 ennemis.
 
Le monde d'Aveum étant riche en exploration, vous devrez trouver 50 documents, tous les coffres dorés de l'histoire principale, et finir tous les passages éthérés du jeu. Enfin, les 3 derniers trophées vous demanderont de réaliser une action spécifique, dont une pouvant être manquée. Évidemment, cette dernière est cachée derrière un trophée masqué, histoire que le joueur passe bien à côté !

La liste des trophées est assez variée et les trophées sont assez nombreux. Cependant, on aurait pu avoir plus de trophées liés aux différents sorts, histoire de forcer le joueur à utiliser un peu plus son arsenal ! On peut aussi souligner la beauté du design des trophées, bien travaillés et dans l'esprit d'Immortals of Aveum.
Conclusion
On ne peut pas dire qu'Immortals of Aveum est excellent. Il a ses défauts et ses qualités qui vous convaincront ou qui au contraire vous repousseront. Nerveux, dynamique, avec un gameplay original, il a clairement de bonnes cartes en mains. Mais avec son histoire à rallonge, ses défauts visuels et ses personnages peut-être trop enfantins, il ne réussit pas l'exploit de cocher toutes les cases.
J'ai aimé
  • Un gameplay dynamique
  • Une bande-son épique
  • Des trophées variés
  • Un monde à explorer post-histoire
  • Une direction artistique réussie
Je n'ai pas aimé
  • Des rebondissements excessifs
  • Un visuel parfois grossier et victime de chutes de framerate
  • Des personnages un peu têtes à claques
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux spécialistes du genre, Aux habitués des 100%, Aux curieux

Cheerotonine (Cheerotonine)

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