The Evil Within 2 distille vingt minutes de gameplay inédit au Tokyo Game Show

Si le Tokyo Game Show se résume beaucoup, pour les professionnels, à un parcours conférences / promenades dans les allées / démonstrations de jeu, certains rendez-vous donnent lieu à de véritables prises en main au cours desquelles les journalistes peuvent s'essayer à un long extrait du jeu tout en filmant la séquence jouée pour en tirer un aperçu de gameplay dont le public est particulièrement friand. Game Informer fait partie de ces chanceux qui ont pu tâter à nouveau la production de Tango Gameworks, The Evil Within 2 (ou Psycho Break 2 sur le territoire national) et nous en faire profiter dans la foulée. Attention toutefois : contrairement à la dernière vidéo qui se situait en début de chapitre 2, celle-ci se déroule au commencement du cinquième ce qui induit des risques de spoilers, aussi bien dans les images que dans les commentaires des testeurs. Vous voilà prévenus. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sans passer par la case visionnage, voici ce que l'on peut retenir.

Contrairement à l'exercice précédent, la capture permet d'apprécier davantage les mécaniques de jeu et l'interface. On y retrouve ainsi les fameuses jauges de santé et d'endurance accolées l'une à l'autre ainsi qu'un autre indicateur s'apparentant à une mesure de la tension ou du rythme cardiaque. Refont également surface les icônes témoins d'un repérage ou non du héros par les entités ennemies (œil ouvert, semi-fermé, bruit). Le passage démarre avec une nouvelle présentation du Gardien, aussi emblématique à présent que l'Exécuteur. Le journaliste souligne encore une fois la rareté des munitions dans cette suite ou encore la possibilité d'améliorer ses compétences (avec du gel vert) dont un ultime souffle qui autorisera au personnage de se relever en cas de mort. On remarquera que la roue de sélection (flingue, pompe, sniper, arbalète, seringues ...) peut parfois laisser place à une sélection horizontale de l'équipement.

Même si le monde s'avère un peu plus étendu, ce qui induirait un rythme moins effréné, le héros reste sans cesse harcelé par des créatures variées et ne dispose que de peu de répit. A sa disposition, une panoplie d'armes mais aussi de munitions et d'objets à crafter par l'intermédiaire d'un menu dédié où figurent les matériaux nécessaires avec la quantité requise. Un coloriage rouge indique l'impossibilité à fabriquer la ressource. A noter que la confection en passant par l'interface fige le temps ce qui n'était pas le cas dans le premier opus où tout se faisait sur le pouce dans le cœur de l'action. En dehors des phases d'action, le titre proposera des énigmes dont le style n'est pas sans rappeler celle de Resident Evil. Enfin, on assistera à certaines séquences spécifiques qui ne se déclencheront que sous condition, à l'approche d'un objet particulier par exemple.

Pour ceux qui en douteraient, ou espéraient secrètement ne pas en voir, des collectibles sous forme de documents / articles / photos feront leur apparition. Dans la lignée du premier volet, les développeurs se plaisent à jouer avec la perspective pour faire frissonner leur audience. Précisons pour conclure que l'affichage de l'écran autorisera, en option, la présence des bandes noires pour ceux qui ont aimé ce format.

Mots-clés : Bethesda Softworks, Gardien, Sebastian Castellanos, Tango Gameworks, TGS 2017, The Evil Within 2, Tokyo Game Show 2017