On a testé la démo de Prey... et un peu plus

Par Bas ^, le 27-04-17 à 20:56
ÉVÈNEMENTS, PS4

Je dois l’avouer : je suis un grand fan des jeux Bethesda devant l’éternel. J’étais plus qu’emballé à l’idée de me rendre dans leurs locaux pour essayer leur dernier né, Prey. Je dois le dire d’emblée, je n’ai absolument pas été déçu, bien au contraire.

J’avais fait mes devoirs avant de partir et j’avais donc regardé quelques-unes des vidéos à disposition concernant le jeu et découvert un univers mêlant Half-Life, BioShock et Dead Space par certains côtés. Plutôt intrigué, j’ai donc entamé la première heure du jeu – la même que la démo mentionnée ici – avec quelques idées sur ce qui m’attendait mais sans plus. Afin de ne pas trop gâcher le plaisir de ceux qui vont y jouer, je ne dirai rien sur l’histoire en elle-même, sinon qu’elle a l’air plus qu’alléchante, mais rien de surprenant quand on sait que le studio derrière Prey est responsable de Dishonored (1 et 2).


D’un point de vue graphique, le jeu est plutôt sympa, avec des décors qui m’ont fait penser à Rapture, la cité sous-marine de Bioshock, tout en lettrines de l’Amérique des années 1930. Je ne peux malheureusement pas en dire beaucoup plus, ayant joué sur PC, avec une version un peu ancienne, je doute que ce soit entièrement représentatif de ce qu’il sera sur PS4. Néanmoins, l'environnement fourmille de détails, beaucoup de petits objets à ramasser, avec lesquels jouer, et qui apportent une atmosphère réaliste au jeu. Décrit comme un monde ouvert sur une station spatiale par les développeurs, Prey invite en effet à la découverte et à l'exploration au travers des nombreuses interactions disponibles.


Ayant eu la chance de jouer une deuxième heure, à un passage un peu plus avancé dans le jeu, j’ai pu découvrir d’autres ennemis que les Mimics, plus redoutables et plus rusés notamment. Heureusement, j’avais à ma disposition de nouvelles armes, comme le conventionnel fusil à pompe, ou, plus amusante, la grenade recycleuse qui transforme en matériaux tous les ennemis et objets à sa portée, matériaux que vous pourrez utiliser pour crafter des munitions ou des trousses de soin par exemple.


La zone que j’ai explorée comportait de nombreux passages, accessibles ou non selon mes améliorations, dans la veine d’un Deus Ex, par exemple, où la capacité à déplacer des objets lourds permet d’atteindre des zones autrement interdites. Comme pour les armes, les pouvoirs sont variés, allant du simple piratage à la capacité à se métamorphoser en objet – comme les mimics – pour tromper les ennemis ou se faufiler dans un passage, en prenant l’apparence d’une boîte en plastique par exemple. Et oui, je dois le dire, c’est assez amusant de pouvoir s’infiltrer en imitant une chaise par exemple, même si vous ne passerez peut-être pas votre temps à faire ça.


En un mot, vous l'aurez compris, comme Pip-Boy, je lève le pouce à Prey, et j'attends avec impatience de pouvoir parcourir Talos I en combinaison rouge...

J’espère que ce petit aperçu vous a plu et vous aura permis d'en apprendre (un peu plus) sur ce qui vous attend le 5 Mai. N’hésitez pas à jouer à la démo si vous avez aimé des jeux comme Half-Life, Bioshock et à consulter la chaîne Youtube de Bethesda, en particulier la Playlist spéciale Prey, assez loufoque mais instructive.

Encore un grand merci à Claire-Olga de Bethesda pour l’accueil et à Marion et Geoffrey de Minuitdouze pour l’invitation.

Mots-clés : Arkane, Bethesda, Démo, démonstration, Essai, Gameplay, ouverture, Prey, PS4, Studio, Typhoon