Le What's Next 2018 de Focus Home Interactive comme si vous y étiez

Par Bas ^, le 14-02-18 à 13:41
INFOS, PS4

Alors que la neige paralysait la région parisienne, Focus Home Interactive organisait son What’s Next annuel, pour faire le point sur les sorties. Comme l’an dernier, nous avons eu le plaisir d’être invité à cet évènement. Retour sur une petite promenade parmi les futurs titres de l’éditeur français.

Déjà présenté l’an dernier (Il y en aura quelques-uns comme ça), Vampyr revenait cette année dans une version jouable et plutôt aboutie. Relativement joli et fluide, on assistait à l’enquête de Johnathan Reid sur un dispensaire clandestin abritant vraisemblablement des malades de la Peste qui ravage Londres.

Beaucoup de choix étaient possibles pour rentrer (La manière forte n’était pas évoquée mais elle devait sans doute être possible), reposant majoritairement sur la recherche d’indices à propos du garde pour négocier le passage. Cette recherche était l’occasion de visiter le quartier et de commencer à faire des choix : tuer un innocent pour se renforcer soi-même, ou au contraire essayer d’arranger les choses ? L’hôte de la session avait opté pour une variante assez sombre, laissant pas mal de cadavres exsangues sur son sillage, mais il nous a assuré que d’autres voies étaient possibles.


Toujours développé par DontNod (Remember Me, Life is Strange…), le jeu proposera un monde semi-ouvert (Un peu comme un Thief par exemple) avec quatre districts distincts (Les pauvres, les riches, etc) et de très nombreuses quêtes secondaires. Comme nous l’avons évoqué très récemment, le jeu sortira le 5 Juin prochain.



Lui aussi présenté l’an dernier mais seulement brièvement évoqué dans nos colonnes, Call of Cthulhu était présent à ce What’s Next en version jouable. Basé sur le RPG papier de Chaosium et bien sûr l’œuvre d’H.P Lovecraft, le jeu sera un mix RPG/investigation. Incarnant Edward Pierce, un détective privé parti enquêter sur la disparition de la famille Hawkins à Darkwater, vous allez découvrir des choses qui vous dépassent.


Le passage présenté débutait à votre arrivée à Darkwater. Austère, lugubre, les mots pour qualifier la ville ne manquent pas mais ils n’ont pas une résonnance très joyeuse, et pour cause. Basé sur une œuvre où la folie et la santé mentale ont une place prépondérante, le jeu vous offrira une aventure à la frontière entre réalité et fiction, entre peurs et phobies, où chaque action devra être pesée sous peine de réveiller le Grand Rêveur…


Développé par Cyanide Studios (Styx, Bloodbowl), Call of Cthulhu n’a pour l’instant pas de date de sortie précise, en dehors de 2018.

Évoqué l’an dernier, Greedfall se montrait cette année en version jouable pour le plus grand plaisir des yeux. Assez discret, le RPG de Spiders (Bound by Flame et The Technomancer) a pourtant de quoi convaincre, avec ses graphismes baroques et son atmosphère si particulière.



La démo qui était présentée mettait en avant différents aspects du jeu. Tout d’abord, la diplomatie et les dialogues semblent prendre une place assez importante puisque 5 factions cohabitent dans le monde de Greedfall. Par des choix, comme dans un Mass Effect par exemple, vous influencerez la suite de votre aventure en privilégiant telle ou telle faction au détriment des autres. De la bouche des développeurs, une langue a même été créée pour renforcer l’immersion. Sans être un monde complétement ouvert, il y aura a priori 16 grandes cartes à parcourir pour progresser dans les 80 quêtes que comptent l’aventure.


En plus de tout ceci, nous avons pu admirer le système de combat à l’œuvre, ce dernier se rapprochant un peu d’un Assassin’s Creed Unity : vous faites face à plusieurs ennemis, au corps-à-corps ou à distance, vous pouvez passer de l’un à l’autre rapidement en prenant soin d’éviter les balles tirées. Plus de 200 pièces d’équipement sont au menu, avec 14 types d’armes différentes, du sabre à la dague en passant par la hache à deux mains.


Le jeu n’a pour l’instant pas de date de sortie annoncée mais nous vous tiendrons informé quand ce sera le cas.

Après un rendez-vous manqué l’an dernier avec le jeu du studio bordelais d’Asobo Studio, j’étais plutôt content de découvrir ce jeu d’aventure/action situé durant la Grande Peste Noire, en 1349.


Dans ce jeu aux couleurs un peu sombres – mais néanmoins graphiquement réussi – vous contrôlez Amicia, accompagnée de son petit frère Hugo avec qui vous tentez d’échapper aux troupes de l’inquisition. Armé de votre fronde, vous devrez vous frayer un passage au travers des hordes de rats qui pullulent en ces temps de dévastation. Demandant de la réflexion et un peu de dextérité, le jeu alterne entre phases d’infiltrations et petites énigmes pour progresser : apeurés par la lumière, les rongeurs fuiront dès lors que vous trouverez une torche ou un brasier. Toute la mécanique du jeu repose sur la coordination au sein de la fratrie : vous devrez parfois laisser quelques instants votre petit frère pour progresser.


Quelques petites infos supplémentaires ont été données par l’équipe de développeurs présents, à savoir que le jeu devrait comporter 17 chapitres pour environ 10-15 heures de jeu, il n’y aura pas de choix moraux, le jeu est plutôt linéaire, il sera exclusivement solo (Pas de deuxième manette pour Hugo, l’idée étant qu’il est un petit garçon apeuré, pas un super-soldat qui va pouvoir défaire les ennemis avec une hache…) et il devrait être disponible début 2019 ! Ouf.

Peu connu du public console, Insurgency est un jeu de tir à mi-chemin entre le réalisme d’ArmA et l’arcade de Counter Strike avec un fan-base importante : disponible sur PC uniquement depuis quelques années, le jeu s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Aujourd’hui, les développeurs de New World reviennent avec une version plus aboutie, un nouveau moteur de jeu (Au revoir Source, bonjour Unreal Engine 4 !) et un portage console, avec Insurgency Sandstorm.


Loin des mécaniques d’un Battlefield, Insurgency Sandstorm offre un cadre réaliste à l’affrontement, avec peu d’information à l’écran (le hud est épuré au possible) et des projectiles qui font mal : deux-trois tirs suffisent généralement à tuer votre adversaire. Jeu multijoueur par excellence, ne vous attendez pas à une campagne : Insurgency n’offre qu’un mode Coop contre l’IA et des affrontement joueurs contre joueurs (16v16 a priori).


Aucune date n’est pour l’instant annoncée, en dehors de 2018.

 

D’autres jeux étaient présents, à savoir :

• The Council, le jeu épisodique de Big Bad Wolf dont on vous a parlé tout récemment (http://www.psthc.fr/news/focus-home-se-lance-dans-laventure-narrative-episodique-avec-the-council-63613.htm)

• Masters Of Anima, un jeu d’aventure détaillé il y a quelques mois dans nos colonnes (http://www.psthc.fr/news/passtech-games-quitte-l-espace-et-presente-masters-of-anima-61273.htm)






• Spintires : MudRunner, la sympathique simulation de poids-lourds que nous avons testé il y a peu (http://www.psthc.fr/jeu-ps4/spintires-mudrunner-ps4/test-jeu.htm)

Comme l’an passé, quelques jeux Warhammer 40k occupaient une place à part, à savoir :

• Battlefleet Gothic : Armada II (Sur PC uniquement)
• Necromunda : Underhive Wars, un RPG tactique que nous avions évoqué l'an dernier, sans date de sortie
• Space Hulk: Tactics, un autre RPG tactique prévu pour 2018
• Space Hulk: Deathwing Enhanced Edition, un FPS bourrin déjà dispo sur PC mais qui tarde à arriver sur nos grands écrans






 

Comme l’an dernier, un grand merci à toute l’équipe de Focus Home Interactive pour leur accueil et à toutes les équipes de développeurs qui ont pris le temps de nous parler de leurs projets et un merci tout particulier à Marie-Caroline.

Mots-clés : 2018, Contenu, évènement, Focus Home Interactive, Images, infos, jeux, Présentation, presse, screens, What's Next