Dématérialisation : quel avenir pour nos jeux vidéo ?

Par Troywarrior, le 16-06-17 à 18:49
BUSINESS, CHRONIQUE, PS VITA, PS VR, PS3, PS4

Démat. Logo

Le but de cette chronique n’est en aucun cas la stigmatisation de tel ou tel acteur de l’industrie vidéoludique. Nous ne chercherons ici qu’à apporter un visuel le plus global et le plus objectif possible sur les origines et les conséquences de la dématérialisation depuis son arrivée sur le marché des jeux-vidéo et plus particulièrement sur les plateformes Playstation bien évidemment.

QUELQUES CHIFFRES

Pour la 1ère fois de leur histoire, les ventes dématérialisées ont dépassé les ventes physiques en 2016 (chiffres SELL). Prenons quelques exemples de principaux Editeurs/Développeurs sur la part que représente le dématérialisé dans leur CA.

PART DES VENTES DÉMATÉRIALISÉES DANS LE CA
tableau

SECRETS D'HISTOIRE
1200px-Intellivision-Console-Set
La distribution dématérialisée des jeux vidéo est loin d’être une idée récente. Rappelons-nous rapidement que c’est Mattel qui, en 1981, a été le précurseur de la dématérialisation par Playcable. Dédié à sa console, l’Intellivison, ce service permettait aux joueurs de télécharger un jeu sur un adaptateur enfiché dans le port cartouche de la console, via le réseau de la télévision. Le service fermera 2 ans plus tard, devant les résultats catastrophiques (3% des clients potentiels) dus, en partie, au matériel qui ne pourra pas suivre (mémoire de l'adaptateur limitée à 4K de RAM).36 ans plus tard, le marché des ventes numériques sur les consoles de 8e génération dépasse en moyenne 50% du Chiffre d’Affaire des acteurs économiques. Comment expliquer une implantation si rapide dans l’industrie vidéoludique, soit près d'un demi-siècle d'habitudes, et surtout quelles en sont les conséquences ?

L’ÉMERGENCE D'UN NOUVEAU MARCHÉ

SUR LES ORIGINES DU PHÉNOMÈNE ?
SANYO DIGITAL CAMERA Objectivement, l’industrie du jeu-vidéo a toujours été un business avant tout. Avant l’avènement du téléchargement existait le "boomerang business" : achetez un jeu 69,99€ en magasin. Après un, deux ou trois mois, vous l’avez terminé et décidez de le revendre. Votre enseigne vous proposera de le racheter au prix de l'argus et comme le marché est sans pitié, votre jeu ne coûte plus que 20€. Mais pas question de vous donner un billet ou un chèque : on vous offre un bon d'achat. Un bon d'achat à dépenser à demeure, avec date de validité. Un système que certains pourraient qualifier de pervers mais il a été le nôtre pendant des décades (je te vends un objet, que je te rachèterai un quart de son prix pour que tu m'achètes un autre objet). Tout bon capitaliste dirait de faire jouer la concurrence. Impossible: il y a un argus, on vous dit.

UN SYSTÈME PERFECTIBLE MAIS ACCEPTÉ
ps2lib_00323377Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, ce système possédait quand même quelques avantages, notamment pour les joueurs. Pour beaucoup attachés à la matérialité des jeux et à celle de pouvoir vendre ou acheter leurs jeux à des prix non prohibitifs, sans parler des collectionneurs dans l'âme dont le but n'était que de faire grandir leur bibliothèque. Les gamers semblent donc être devenus consommateurs malgré eux d'une offre de dématérialisation créée pour d'autres raisons.

CUI BONO ?
Répartition jeu jaquette 3Comme toute bonne entreprise qui se respecte, l'industrie vidéoludique (dans sa majorité) n'a qu'une ligne de conduite : baisser les charges tout en augmentant les ventes. Simple sur le papier, plus technique à mettre en place. Développement mis à part, la distribution d'un jeu peut rapidement devenir un gouffre financier : pressage des supports physiques, transport, rémunération des intermédiaires de la chaîne de distribution, récupération des invendus etc. Comment donc économiser sur cette chaîne au coût non négligeable? La réponse est simple : supprimer le support physique du produit final (entre 3 et 6% d'économie juste pour l'aspect logistique). Mais comment faire?

DÉTERMINISME ECONOMIQUE

Les avancées technologiques des 7e et 8e générations n'ont pas été, comme certains le prétendent, la cause de l'avènement du numérique. Elles n'en ont été que son outil indispensable. La nouvelle vague, depuis 2001, des smart technologies (notamment dans le secteur Mobile) sur laquelle les géants de la console ont su intelligemment surfer (le PS Store sera lancé en 2006) semble être une explication plus cohérente.

Décomposition prix d'un jeu
 

AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

UNE COMMUNAUTÉ DE JOUEURS DIVISÉE
GamersUne explication, donc, plus sociologique qu'économique. Une nouvelle génération de joueurs, issue des jeux mobiles et bercée par la dématérialisation, crée de facto une nouvelle niche de marché pour les consoles. Problème majeur, l'ancienne génération, elle, ne voit pas d'un bon œil cette numérisation. Disparition de l'aspect " collection " : sans support physique, les joueurs n'ont plus d'objet palpable. Particulièrement lésés lors des sorties de coffrets collectors : les artbooks numériques, OST ou items ingame exclusifs remplacent progressivement les figurines et autres goodies qui constituent l'intérêt même d'une version collector. Exit également la possibilité de prêter,  d'échanger entre amis ses jeux et de le revendre en boutique. Ces inquiétudes conservatrices sont moins ressenties par les nouveaux joueurs que par ceux qui ont grandi avec le système de distribution physique et craignent sa disparition.

Les joueurs de longue date  (voire certains nouveaux) craignent aussi que ce système entrave leur liberté de disposer de leurs jeux comme ils le souhaitent par l’ajout de mesures contre le piratage tel que le très controversé DRM (Digital Rights Management ou Gestion des droits numériques) par les entreprises.

LES GRANDS GAGNANTS DU TÉLÉCHARGEMENT...
Classement Mars 2017Sans équivoques, les petits développeurs indépendants qui, grâce aux coûts réduits, peuvent plus facilement diffuser leurs créations. Le fait qu'il soit plus facile de toucher un public cible tout en minimisant les dépenses évoquées permet in fine de donner sa chance à chacun. L'exemple le plus parlant est probablement le jeu de construction Minecraft, développé en 2011 par le studio indépendant Mojang, qui a généré plus de 23 millions d'euros de recettes.

Les grands acteurs bénéficient, quant à eux, d'une meilleure gestion logistique : Les éditeurs peuvent revendre n'importe quel jeu, ancien ou nouveau, sans problème de stockage et d'invendus. Il est donc souvent possible de trouver des jeux anciens à la vente à très bas prix, sans que l'éditeur en ait à relancer la production dont les ventes sont incertaines.

...ET LES AUTRES
psp-go-la-tongActuellement, les principaux acheteurs sont les joueurs dits casual qui achètent plutôt en magasin. Les éditeurs ne peuvent donc pas baisser les prix des jeux dématérialisés sans craindre que les distributeurs ne se sentent lésés et voient leur chiffre d'affaire baisser, et décident de retirer les jeux de l'éditeur de leurs étalages. Le revers de la médaille est sans conteste porté par les magasins de ventes, résistant comme ils le peuvent à ce nouveau marché. En 2009, ils avaient réussi à contrecarrer les plans de Sony en boycottant la PSP Go qui n'offrait que du support numérique (NedGame notamment, un distributeur aux Pays-Bas, avait fait le choix de ne pas distribuer la PSP Go dépourvue de lecteur UMD). En partie à cause de ce boycott, Sony a dû mettre fin à la production de sa console portable en avril 2010, après seulement un an et demi de commercialisation.

bzpDEYGAutre acteur que l'on pourrait qualifier de "perdant" : le consommateur. Le terme est sans doute mal approprié car la qualité des productions est certes toujours au rendez-vous. Mais l'ère du numérique a donné naissance à une nouvelle méthode de consommation que les "anciens" ont énormément de mal à accepter. Le fait qu'il soit à présent très simple de proposer une mise à jour pour un jeu (ce qui est, pour le coup, un avantage énorme) a donné lieu à une banalisation du DLC. Ces contenus additionnels, la plupart du temps payants, se rajoutent au prix d'achat d'origine d'un jeu afin d'en augmenter la durée de vie ou d'ajouter des éléments qui susciteront l'intérêt du joueur. On y retrouve pêle-mêle des bouts entier du scénario (avec des dérives, comme Prince of Persia dont la vraie fin était contenue dans un DLC payant), des objets cosmétiques, de nouvelles quêtes, etc… Les abus concernant les DLC sont légion, et semblent s'inscrire dans la mode économique des " micro-transactions ", considérées comme plus rentables depuis que le marché du jeu s'est ouvert à un public plus large. Ce système reste néanmoins vivement critiqué, voire raillé, par une grande partie de la communauté des gamers, notamment par la fameuse "métaphore du cheeseburger" (cf. photo)




CONCLUSIONS

Que deviendrait ce juteux business si tous les jeux étaient dématérialisés? Ce n'est certes pas demain la veille que cela arrivera. Beaucoup de joueurs sont encore trop attachés à l'objet physique. En effet, actuellement, l'achat en magasin reste la norme pour le grand public en quête de jeux casual, qui représentent la plus grande partie du chiffre d'affaire des grands éditeurs. Cependant, les générations futures de gamers, qui seront habituées dès le début à la dématérialisation, y opposeront sûrement de moins en moins de résistance (ce qu'on ne connaît pas ne nous manque pas). On peut donc envisager, sans exagérations, un avenir où les consoles de 10e génération (ou plus) ne s'encombreront même plus de lecteur physique de jeu.

Toujours dans cette hypothèse, quid des enseignes de ventes/reventes? Reste-t-il toutefois un espoir pour ce genre de commerces ? Selon Nicolas Berthou, directeur du grossiste de jeux vidéo Innelec Multimédia : "Oui, mais à condition de se diversifier. Les boutiques devront proposer plus de services et élargir leurs gammes de produits : produits dérivés, informatique/électronique, tablettes, bundle d'accessoires...". D'autres, comme Micromania, ont ouvert leur propre plateforme dématérialisée afin de laisser le choix au client. Pierre Cuilleret, directeur de l'enseigne, indique que cette plateforme est devenue la plus grosse source de revenus de l'entreprise.

Une seule chose reste certaine, ce seront nos habitudes de consommation qui détermineront l'avenir de la dématérialisation, et donc l'avenir de nos jeux videos.

"Quand on pense qu'il suffirait que les gens n'achètent pas pour que ça ne se vende plus ! "(Coluche, Misère, 1978).

A bon lecteur...

Sources : 
- Financial results EA 2016
- Financial results Activision Blizzard 2016
- Financial results Ubisoft 2016
- Financial results Sony 2016
- SELL
- Agence Française pour le Jeu Video



Mots-clés : Chronique, Dématérialisé, DLC, Dossier thématique, Sony interactive Entertainment, ventes numériques

Troywarrior (troywarrior)

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Commentaires
Par cliorsdu35
Sympa ce petit article et très intéressant ;)
Par Lunitary
Mon plus gros soucis avec le démat c'est qu'ils ne revoies que très rarement les prix a la baisse il n'est pas rare de trouver des jeux a 10 euros d'occaz en boite alors qu'en démat ils sont encore au prix du neuf a 60 euros alors que le jeu a plus d'1an.
La deuxième question qui est plus pour les collectionneurs rétrogameurs est qu'en est il des achats quand les services ferme ? Avec la Xbox premiere gen et bien quand ça ferme ça ferme les achats que vous avez effectué c'est fini ils n'existent plus. Pareil quand vous achetez un simple portage émulé il faut re acheter son jeu alors qu'il n'a rien de neuf pour pouvoir continuer a y jouer. Tant que la console n'essayera pas de se rapprocher de la façon dont steam fonctionne il y auras toujours une grosse partie de réfractaire, dans un premier temps le prix et la continuité de service comme la rétrocompatibilité.

Mais le démat pose surtout la question de l'avenir des consoles comme ont les connais et plustot du streaming des jeux via la box ou un mini ordinateur je pense, avec des abonnetement style netflix mais de jeux vidéos.
Par Eaque-19
Article très bien rédigé :clap:

Je ne connaissais pas la théorie du cheeseburger mais ça m'a bien fait marrer :rofl:

Le démat' et aussi présent sur les autres médias (films et musiques) donc logiquement le jeu vidéos suit la même "évolution".
Le gros avantage (ou inconvénient) c'est que l'on a plus besoin de sortir de chez soi pour se procurer un jeu (ou un film) car en deux clics c'est déjà chez nous et presque prêt pour être utiliser (faut quand même le temps de le télécharger lol).
Par holki87
Perso l' article me semble quand meme un peu léger,non pas qu'il soit mal fait au contraire mais il manque une petite précision quant à l'origine du phénomène, je m'explique :
Les développeurs ont bien pris conscience qu'il existe un moyen plus ou moins rentables selon la licence (mais là n'est pas le sujet) d' insiter les joueurs à rester sur leur jeu en attendant le prochain opus, je veux bien entendu parler des fameux DLC
Donc entre ceux qui ont apprécié un jeu, ceux qui veulent avoir 100% des trophées et quelques curieux qui se laissent parfois tentés on arrive à une part non négligeable de vente démat. Or chacun sait que les cd de dlc ne sont pas légion (il y a bien eu red dead avec son undead nightmare, ainsi que destiny pour ne parler que des plus connus) donc il est normal qu'à terme les ventes de démats grimpent. Surtout quand certains comme Driveclub, Payday les sortent par "paquet de 12" ou que d' autres les cèdent à prix d'or (cf call of en général)
Après je comprend aussi tout à fait que l'on se dirige vers une démat généralisée, plus de support cd donc moins de frais de production et de commercialisation mais les jeux seront ils alors moins chers pour nous ? l'avenir nous le dira ....
Voila j'avais juste envie de débattre 5 minutes sur le sujet, bon game à tous
Par monsieurP_
J'te félicite Troy pour cette chronique très agréable à lire. ^^

J'n'ai pas le temps là tout de suite pour me lancer dans une longue dissertation sur le sujet, malgré tout je tiens à dire qu'il est très important selon moi, que les joueurs puissent continuer à avoir le choix. Un futur pourvu de jeux totalement dématérialisés conduirait certainement à des dérives encore plus graves (l'image du double cheeseburger vendu en plusieurs fois est assez parlante).

Cependant, tout n'est jamais tout noir ou tout blanc. La dématérialisation apporte certains avantages, surtout pour les petits studios indépendants. Cela permet aussi d'avoir des promotions très intéressantes parfois (pas toujours hélas), à ce titre j'ai d'ailleurs l'impression que le store affiche désormais des promos toute l'année ou presque.

Pour ma part je continuerai, tant que cela reste possible, à acheter les "gros jeux" en boîte dans leur version GOTY, je ne suis pas pressé ; cela me permet d'acquérir un jeu physique, complet et au moindre coût. Je peux ensuite le garder dans ma collection s'il me tient à coeur ou décider de le revendre (en perdant au passage très peu d'argent - j'ai ainsi acheté DS3 GOTY pour 50 euros, revendu 35 euros, ce qui signifie que pour 15 euros j'ai pu jouer 115H dessus tout en ré-alimentant le circuit de distribution une fois revendu). J'espère pouvoir le faire encore longtemps...
Par RomSon_8
Superbe article !! :okayg:

Je suis vraiment curieux de voir ce que l'avenir va nous réserver !

Pourtant je trouve qu'aucun des deux systèmes ne devraient disparaître ! C'est un bon compromis qui existe là je pense ! :)
Par Miflin111
Un très bon article, bravo :)

Quant à l'avenir du jeu vidéo, j'aime à comparer au marché de la vidéo : le dématérialisé prend de l'ampleur mais il y aura toujours un noyau dur de consommateurs avides de collectors et de support physique.
Par BJJ-Daron
Super article !
J'ai bien aimé l'histoire du cheeseburger, c'est exactement ça :devil:

Perso, je suis contre le démat à 80%. J'aime bien avoir ma collection, prêter des jeux et m'en faire prêter à mon tour. Je paierais difficilement 70€ sans être sur que je vais passer des heures sur le jeu en question, surtout en sachant que je ne pourrai pas le revendre 2 jours après si je suis déçu. En outre, c'est la porte ouverte aux jeux pas finis et donc aux DLC quasi "obligatoires".

En revanche, je tolère le démat pour pouvoir rejouer à des anciens jeux. D'ailleurs, j'apprécierais beaucoup que le catalogue complet ps1 et ps2 soit disponible en démat, sans spécialement être retouchés ou en version "HD". je suis certain qu'ils ont un billet à se faire sur de vieux jeux.

Un soucis pour moi très contraignant ... exemple : Hier, tu achètes sur ps3 en démat resident evil 2. Demain, tu passes sur ps4. resident evil 2 a été payé et est associé à ton compte PSN mais tu ne peux pas y jouer sur ps4. Tu dois conserver ta ps3 pour y jouer. En résumé, sur ps3 , tu as des jeux de ps1 et ps3. Et sur ps4, tu as des jeux de ps2 et de ps4. C'est mon cas actuellement et c'est tellement ridicule ... j'aimerais bien avoir tout sur ma ps4 et revendre ou donner ma ps3 a quelqu'un qui n'a pas les moyen d'avoir la ps4 ... Pour que j'accepte le tout démat, il faudrait que sony garantisse la rétrocompatibilité de tous les jeux playstation.
Par Troywarrior
holki87 a écrit :Perso l' article me semble quand meme un peu léger,non pas qu'il soit mal fait au contraire mais il manque une petite précision quant à l'origine du phénomène, je m'explique [...] entre ceux qui ont apprécié un jeu, ceux qui veulent avoir 100% des trophées et quelques curieux qui se laissent parfois tentés on arrive à une part non négligeable de vente démat. Or chacun sait que les cd de dlc ne sont pas légion [...] donc il est normal qu'à terme les ventes de démats grimpent
Je comprends ce que tu veux dire. Il est vrai que j'ai sciemment éludé la profondeur de certains arguments afin de ne pas trop alourdir la chronique et la rendre quand même agréable à lire. Le point sur lequel je voulais vraiment insister, et sur lequel d'ailleurs nous sommes en désaccord, je pense, vu ce que tu as dis, c'est que pour moi, la dématérialisation et les DLC ne sont pas une offre qui a été créée pour répondre à un besoin du consommateur mais plutôt un besoin créé par l'industrie vidéoludique. Pour paraphraser les Guignols quand ils parlaient très intelligemment d'Apple : c'est "l'art de rendre indispensable ce dont vous n'avez pas besoin". Et je pense que ce système a très bien pris car justement, les nouveaux "smartphones" et autres smart technologies, qui pour moi sont également des "besoins" inventés, ont favorisé l'avènement de ce nouveau système de numérisation.

Bien évidemment, cela est mon avis personnel, je ne souhaite l'imposer à personne. J'espère d'ailleurs avoir réussi à garder un semblant d'objectivité dans ma chronique ;)

Un grand merci en tout cas pour vos retours et vos compliments qui font plaisir :)
Par Captain Beaujol
Très chouette article, très bien développé! :)

Pour ma part, je ne pense pas que les versions "physiques" vont disparaître, je pense que elles resteront mais comme un produit "premium", avec une édition collector! (d'ailleurs, on voit ça, ça et là...)
Pour avoir une version "physique", il faudra raquer plus cher que pour avoir le jeu en démat' à l'avenir je pense.
La cible, à mon sens, sera les collectionneurs, ceux qui accepteront de cracher plus pour avoir le jeu en physique.

Je suis moi-même "collectionneur" et je suis content de posséder mes jeux et consoles depuis l'époque de la Master System. Et je dois avouer que entre acheter un jeu en démat' moin cher et acheter un jeu en boite plus cher, j'irais plus vers la version physique car j'ai l'impression d'acheter un produit, de le rajouter à la collection là où le démat', c'est "rien". (J'achète en démat' uniquement les jeux qui "m'attirent mais sans plus" et lors de promos sur le PS Store...)

Dernier point: Je pense que le full démat' servirait surtout à cloisonner les marchés! |(
Il y a des jeux qui ne sortent pas en Occident, soit à cause d'un contenu juger "osez" ou encore "dégradant" pour les femmes (Dead or Alive Xtreme 3 ou Summer Lesson pour ne citer qu'eux) ou bien des jeux qui sont juger comme "non-destiné au marché Occidental" (comme de nombreux jeux de la franchise Yakuza, Phantasy Star Online 2, etc...) quand encore, ce n'est pas pour des simples raisons de droits et/ou de copyright concernant des œuvres et/ou personnages...
Là où avec des copies "physiques", les joueurs peuvent acheter en import, avec un milieu du jeu-vidéo "full démat'" (ou presque), les éditeurs, les fabricants et les développeurs auront un contrôle total sur où sortir quoi, sans possibilité (ou en les limitant très fortement!) de sortir des sentiers battus d'une politique décidé par zone ou par "culture" par les studios/dévs'/éditeurs...
Dommage d'avoir une console dézonné si c'est pour la cloisonner de partout.
Car c'est les joueurs qui seront perdant...
Par Zaykio
Vaste sujet que voilà.

Il y a encore cinq ans environ, un jeu ne pouvait pas s'acheter autrement que dans une boîte pour moi. Aller acheter son jeu en magasin, ou le commander sur internet, le recevoir, pouvoir le toucher, retirer délicatement son blister pour enfin l'ouvrir et se saisir de sa notice, dont on tourne les pages avec douceur pour éviter de les corner... Bref, on est presque dans le domaine de la sensualité.

Je fais partie de l'ancienne génération de joueurs, celle évoquée à quelques reprises dans l'article. Celle qui a touché à ses premiers jeux voilà trente-cinq ans et qui est donc habituée à avoir ses jeux en boîte. Le problème, c'est qu'au fil des années, les jeux se cumulent, et, même en faisant preuve d'organisation, on fini par ne plus avoir de place. Arrivé à ce stade, soit on a l'argent pour acheter une plus grande maison/un plus grand appartement, soit on stocke ses jeux par terre. J'en suis à ce niveau. Et c'est là que le dématérialisé entre en jeu.

Cependant, comme je ne suis pas prêt à vendre mon âme au diable, je sélectionne les jeux que je juge non indispensable en boîte. Les places sont chères et la sélection est impitoyable.

Certains de mes VDD ont déjà parlé avec justesse des avantages et inconvénients des jeux démat. L'avantage que j'y vois personnellement c'est que parfois, ils permettent de se procurer un jeu que l'on ne trouve plus en boîte, ou alors à un prix complètement déraisonnable. Autre avantage non négligeable, et qui reprend le pourquoi du comment j'ai fini par l'adopter : ils ne prennent pas de place, hormis sur le disque dur. Cela mis à part, la version boîte reste pour moi la meilleure, car elle possède plus de qualités à mes yeux que de défauts.

Au final, tout est dit dans la conclusion. Ce sont nous, les joueurs, qui sommes responsables de ce que nous payons aujourd'hui (PS+, DLC... mais ça c'est un autre débat).
Par MLT314
Super chronique avec un vrai sujet de réflexion ! Un plaisir à lire :okayg:

De mon côté je rejoins certains avis précédents : le support physique du jeu vidéo sera surtout alimenté par les collectors et les éditions spéciales à l'avenir. Car il faut avouer que le démat' est très pratique : pas de CD à changer quand on veut jouer à un autre jeu, on peut amener sa console chez des amis sans ramener 50 boîtes de jeux avec soi, on a accès au jeu sans sortir de chez soi et on peut y jouer dès minuit le jour de sa sortie (avec une installation effectuée au préalable)... Et je ne parle même pas de ceux qui en profitent pour effectuer des partages de compte.

Puis lors des promotions, on peut trouver des jeux à une dizaine d'euros sur le store. Or souvent même les versions physiques d'occasion sont plus chères et il sera compliqué de faire une plus-value sur le jeu (comparé à la démat' je veux dire) même en les revendant par la suite.

La démat" a donc fini par me séduire, et c'est très paradoxal car j'ai démarré sur la PS4 en ne jurant que par les versions physiques ! Désormais si j'achète une version physique c'est plutôt pour profiter d'un beau collector.
Par badman
Sujet très bien écrit et intéressant. :okayg:

Au fil du temps,sent jamais me poser de question sur la chose car j'ai autre chose à penser,je me suis simplement adapté au demat (que cela concerne les jeux ou autres). Ce procédé s'est autant banalisé que les réseaux sociaux en tous genres.
Par 2mog2
Bel article.je ne suis pas prêt pour le tout dématérialise.Déjà pour les jeux pour moi ,le gros frein est le fait que l'on ne peut pas les revendre au bout d'un certain temps.pour ma part je n'achète que les remakes, et certains jeux dont je pense que je vais les exploiter longtemps dans se format et donc de ce fait de diminuer le risque de voir rayer le disque. L' autre point est que le prix sur les stores demats sont les mêmes prix qu'en magasins alors que l'on a moins d'avantage que la version physique dont le premier est la possibilité de revente du dit jeu. Je me fais toujours plaisir à acheter des coffrets collectors et à pouvoir les déballer, ce qui n'est pas le cas sur une version dematérialisée. Pour les consoles dematerialisees, c'est le même problème. Autant je trouve l idée pratique d'avoir le PSn now integre à un televiseur, autant le fait d allumer un élément externe au téléviseur ou d'un décodeur pour jouer pronlonge le fait de vouloir jouer ,,, je serais fort malheureux lorsque tout sera dématérialise, je pense
Par Ray-chan
Belle chronique que voilà Troy !

Personnellement je suis dans le format 70 / 30

70% de mes jeux sont physiques, 30% dématerialisés.

Les jeux dématarialisés sont soit des jeux Ps+, soit des indés introuvables en boite, et je dois possèder trois ou quatre gros jeux dans ce format.

Malheureusement, la déliquescence du format physique est un fait, une réalité vers laquelle nous tendons de plus en plus. Pour moi les plus grands responsables de ce phénomène sont des sociétés comme Activision, EA, Ubisoft qui ont contribué sans vergogne à l'exploitation des joueurs. Joueurs qui acceptaient cette pratique sans sourciller (Call of Duty, Battlefield, Assassin's Creed, les FIFA, PES etc,,,), participants au concept de pay to win de leur plein gré, ainsi qu'à l'escalade des jeux en kit.

Le summum a été atteint il y a peu, avec les jeux vendus au format épisodique. (Telltale / Square avec IO et DontNod)

La plus vaste arnaque de l'histoire du JV. Et certains continuent de l'alimenter... C'est grâce à ces personnes que des génies ont pondu des collectors sans jeux et des versions physiques à télécharger.

À mes yeux le dématérialisé se justifie dans le cas des petites sociétés et pour certains gros jeux complets qu'on ne trouve pas en boite à des prix accessibles, mais pour le reste c'est au consommateur de savoir dire non.
Par Eaque-19
Le gros avantage des jeux dématérialisés, c'est surtout le fait de voir sortir des jeux gratuits, c'est sur qu'il y a des microtransaction mais faut savoir profiter du jeu sans passer par la case CB.
Ray-chan a écrit :Pour moi les plus grands responsables de ce phénomène sont des sociétés comme Activision, EA, Ubisoft qui ont contribué sans vergogne à l'exploitation des joueurs.
Je pense que c'est un peu vite résumé, car avant d'avoir les consoles connecter tu avais quand même des jeux qui sortaient tout les ans avec de simple mise a jour de statistiques (FIFA / PES / NBA). Après tu pense que des joueurs se sont fait exploité, mais on peux aussi s'imaginer l'inverse, certaine communauté était trop exigeante et donc ça a poussé certain éditeur a sortir régulièrement du contenu pour les satisfaire (ce qui généralement fait baisser la qualité au prix détriment de la quantité).
Faut savoir rester raisonnable et acheter que ce que l'on veux et pas suivre un effet de mode pour faire comme tout le monde (ce que l'on appel des moutons).
Ray-chan a écrit :Le summum a été atteint il y a peu, avec les jeux vendus au format épisodique. (Telltale / Square avec IO et DontNod)
Pour moi, c'est ces jeux épisodiques qui sont les jeux en kits car quand tu te procure le premier épisode, tu n'es pas sur que le dernier sortira un jour et donc tu as la possibilité de ne jamais connaitre la fin de l'histoire si le jeu reçois un accueil inférieur au prévisions.
Par tara
Je me retrouve assez dans l'avis de Ray-chan. Tous mes jeux en démat proviennent du PS+ (mais je les considère davantage comme des locations que des achats) à l'exception de The Witness que j'ai pris un peu par dépit quand, un an après sa sortie, aucune version boite ne semblait se profiler.

J'imagine que les préférences de chacun sont liés à des questions générationnelles et à des habitudes de consommation. Je reste personnellement très attaché à l'objet jeu, que j'ai toujours conservé depuis que je joue sur NES. Je reconnais toutefois que celui-ci s'est petit à petit dépouillé de ce qui en faisait son attrait à mes yeux, en dehors des éditions collector, dont je ne suis (peut-être paradoxalement ?) pas très fan. Les modes d'emploi ou les cartes des jeux de l'époque 16 bits sont maintenant un lointain souvenir, à quelques rares exceptions près (la carte de The Witcher 3 m'a fait énormément plaisir quand j'ai ouvert la boite du jeu !), et maintenant seule la jaquette subsiste. Si à la rigueur les jeux en démat étaient moins chers que ceux en boite, je pourrais m'interroger sur la pertinence de mon orientation vers le support physique, mais ça n'est clairement pas le cas pour l'instant (ce qui m'a d'ailleurs toujours un peu surpris).

Toujours est-il que le démat a ses avantages, déjà évoqués par d'autres plus haut, et même si j'y suis assez réticent, je n'ai jamais eu aucune illusion sur sa place grandissante dans les préférences des joueurs.
Par Kyp-chan
S'il y a bien un intérêt au physique, c'est l'existence du marché de l'occasion qui permet parfois de découvrir des perles que nous n'aurions jamais essayées à un prix plus élevé. Ça et le fait que cela tire, encore un peu, le prix des jeux dématérialisés vers le bas notamment pendant les périodes de grandes soldes.

L'un des points abordés dans l'article est celui de la distribution des produits physiques, laquelle coûte assez chère. Je veux bien croire qu'alimenter un serveur pour héberger la version numérique, cela coûte cher aussi, mais à mon avis c'est sans commune mesure. De fait, il me paraît complètement invraisemblable qu'un jeu coûte, à sa sortie, aussi cher en magasin qu'en ligne. Il est clair que là, les éditeurs se moquent bien des joueurs.

Ce qui m'inquiète plus c'est ce qui se passera lorsque les éditeurs auront un jour la possibilité de dire flûte au noyau dur, c'est-à-dire se passer des revenus provenant des éditions physiques. Il y en a déjà certains qui cherchent à supprimer la monnaie fiduciaire (sous des prétextes fallacieux est-il besoin de préciser), je ne doute pas que cela risque d'arriver, dans un avenir le plus lointain possible j'espère, pour le jeu vidéo. Hormis une concurrence entre éditeurs, plus rien ne justifiera vraiment une baisse des prix si le circuit de l'occasion a disparu. Enfin, peut-être que d'ici là on pourra revendre nos éditions numériques. :lol:
tara a écrit :Je reste personnellement très attaché à l'objet jeu, que j'ai toujours conservé depuis que je joue sur NES. Je reconnais toutefois que celui-ci s'est petit à petit dépouillé de ce qui en faisait son attrait à mes yeux, en dehors des éditions collector, dont je ne suis (peut-être paradoxalement ?) pas très fan. Les modes d'emploi ou les cartes des jeux de l'époque 16 bits sont maintenant un lointain souvenir, à quelques rares exceptions près (la carte de The Witcher 3 m'a fait énormément plaisir quand j'ai ouvert la boite du jeu !)
J'ai été très agréablement surpris en constatant, dans la boîte de Birthdays the Beginning, la présence d'un petit World Guide avec quelques dessins et illustrations. De même, celle de Utawarerumono contient un Compendium Art Book assez volumineux et tout à fait bienvenu.
Par Captain Beaujol
Kyp-chan a écrit :Enfin, peut-être que d'ici là on pourra revendre nos éditions numériques. :lol:
L'intérêt, pour une boutique, d'acheter un jeu d'occasion peu cher, c'est pour le revendre derrière, avec une marge plus ou moins importante...
Cet intérêt n'existera jamais en démat': Pourquoi Sony, Microsoft Nintendo ou autres feraient ça?
Car ils n'ont pas besoin de "marchandise" à vendre pour se faire du bénef', ils vendent les jeux à leurs prix et à leur conditions en démat'.
Donc pourquoi racheter un jeu démat' à un joueur?
Pour qu'il en rachète un autre derrière?
L'intérêt pour eux, c'est que les joueurs raquent pour chaque jeu, qu'ils passent à la caisse à chaque fois mais sans revente d'aucune sorte! C'est pour ça que je ne crois pas une seconde à une revente de jeu démat' car ce ne sera JAMAIS dans l'intérêt de Sony, de Microsoft, de Nintendo et autre... :^)
Par kyba-san
pour ma part je trouve que les jeux ça revient énormément cher. donc du coup maintenant j'achète plus vraiment "day one" et attend que les prix baissent, et pour cela j'achète mes jeux sur le store quand il y a des bonnes promotion comme le fameux dragon quest à 14e. de plus je ne suis pas collectionneur ce qui me facilite la chose. pour ce qui est du matérialisé soyons honnête ça prend énormément de place. et quand on veut revendre son jeu, il revient à 5e du fait qu'on ai gardé son jeu pour jouer par plaisir ou pour faire les dlc qui sont trés espacés dans le temps. alors je suis d'accord sur le fait que finalement on paye une somme pour une chose qui ne nous appartiens pas vraiment et ça c'est le côté négatif de la chose. en faite le secteur du jeu vidéo prend le même chemin que le secteur de la musique pour le mp3. en espérant que les choses évolueront aussi du côté du consommateur et pas que pour les développeur...
Par maitrebabar
Pour commencer déjà, chapeau Troy :clap: Un article intéressant, argumenté, qui cite ses sources, sans fautes d'orthographe. Je pense malheureusement que tous les sites de jeux vidéo soi-disant professionnels ne peuvent pas en dire autant...

Ensuite, pour alimenter le débat, je ne suis globalement plutôt pas friand du dématérialisé. Entre le plaisir de regarder sa collection (même si ce point a déjà été mis à mal depuis qu'ils ont supprimé les notices... je les lisais moi ;( ), la possibilité de revendre (et donc de pouvoir jouer à certains jeux pour presque rien parfois), et le fait de ne (presque) rien avoir à télécharger, les avantages du physique sont nombreux à mes yeux.
Cependant, depuis que j'ai la PS4, je trouve que les jeux "indés" sont de mieux en mieux, ce qui m'a amené à m'adoucir sur le sujet et en acheter quelques-uns. Et je pense que la plupart n'aurait pas pu sortir sur consoles sans le dématérialisé... ce qui serait bien dommage pour certains (Axiom Verge, Grow Home, The Deadly Tower of Monsters, The Talos Principle, The Witness et bien d'autres) qui sont excellents. :inlove:


Pour moi, tu as tout dit là :
Troywarrior a écrit :Une seule chose reste certaine, ce seront nos habitudes de consommation qui détermineront l'avenir de la dématérialisation, et donc l'avenir de nos jeux videos.
Personnellement, ça me défrise quand je vois des gens qui pestent contre les DLC parce qu'ils sont obligés de les acheter pour avoir 100% des trophées. Ou ceux qui râlent parce qu'ils ont acheté un jeu 70€ à sa sortie, et qu'il n'est plus qu'à 30€ deux mois plus tard.
Les éditeurs étudient minutieusement les attitudes des consommateurs, et adaptent leurs offres en fonction de la demande. Ceux qui décident vraiment de l'offre, c'est nous les joueurs. Si on a de plus en plus de DLC, c'est parce que ça se vend. Si les prix baissent vite, c'est pour contrer le marché de l'occase, mais rien n'oblige à acheter un jeu à sa sortie, ce sera le même 6 mois plus tard (avec moins de bugs grâce aux patchs :P ).

Après, je pense que le tout dématérialisé n'arrivera pas tant que les pays consommateurs ne seront pas mieux couverts en haut-débit, surtout quand on regarde le poids des jeux qui ne fait qu'augmenter. Même pour moi qui habite en ville, avec les 35Go de MAJ (!!!) de DOOM par exemple, il ne fallait pas être pressé pour jouer... |-) Donc quelqu'un qui veut entièrement télécharger le jeu (+ de 70 Go) et qui habite à la campagne, je préfère ne pas imaginer la durée.
Par Xenthor
Pour ma part et j'en reste persuadé , le jeu en version physique restera toujours la norme en terme de vente . Même si ils chercherons a étendre les ventes en déma , ils ne pourrons pas faire autrement que de servir également des versions physique car ils perdraient bien trop d'argent.

Déjà me concernant, si on serai au 100% démat , je pense que je ralentirai énormément sur les achats , et je n’achèterai que quelques gros titres par ci par là donc bien loin de ma consommation actuel en achetant les boites. Alors imaginez sur un marché mondial , ça serai des milliards de perdus chaque années , aucune chance... de plus, certains n’achètent pas du tout en dématérialisé pour x raisons , mais entre ceux qui ont une connexion bof , ceux qui n'acceptent pas de se faire pigeonner pour payer pleins pot un téléchargement , et ceux qui sont de base réfractaire a cette pratique , je peux vous dire que ça en fait du pognon de perdu. :devil:

Pour conclure , oui "certains" cherchent a tout prix a toujours essayer de payer moins pour vendre du jeu vidéo tout en empochant plus et pour moins cher , mais le 100% dématérialisé , croyez moi , nous en sommes très très très loin...

Ils aiment bien trop le pognon pour laisser une part de marché aussi énorme que reste le jeu en version physique.

Déjà , ils nous arnaquent avec les coups de production pour nous filer un flyers a 3 pages en guise de notice ( 9 fois sur 10) donc y peuvent pas nous pigeonner de partout non plus ^^ :okayg:
Par Troywarrior
Je suis content de voir que la majorité des anciens partagent mon avis sur la question. 8)

Pour faire un condensé rapide de tous vos commentaires, bien que je n'ai pas beaucoup développé ce sujet, c'est vrai que la chance donnée aux petits développeurs et le fait de pouvoir retrouver, par le téléchargement, des jeux de notre enfance (ou en tout cas des jeux à l'ancienne) reste un avantage indéniable de la dématérialisation. Je ne souhaite pas bien sûr qu'elle s'arrête mais simplement qu'elle arrête de s'imposer à nous comme moyen unique de distribution : c'est un service annexe plaisant certes mais il doit rester annexe.

En tout cas, en lisant toutes vos réponses, ça me donne l'espoir, comme beaucoup l'ont dit, que le noyau ne cédera pas de si tôt et que le numérique ne supplantera jamais nos bons vieux boîtiers.

Et ça me rassure également beaucoup de voir, grâce à toutes vos remarques et avis, que ce n'est pas demain qu'on laissera les DLC et autres fantaisies numériques nous gâcher le plaisir simple d'un bon jeu. Un jeu complet, à 100%, qui n'a pas besoin de nous proposer de tenue d'astronaute ou de cow-boy pour notre personnage, un arsenal complémentaire à 50.00€ ou la possibilité de faire danser notre personnage comme M. Jackson pour seulement 7.99€

Bref, des vrais jeux comme on les aime :rock:
Par grogu
Pour ma part, le dématérialisé me sert seulement aux jeux multi comme battlefield1 etc..
Car ma console est liée a celle de mon ami et vice versa.
Du coup, on achète un jeu chacun a notre tour et l'autre télécharge.
C'est rentable et plus amusant pour jeux multi.

Comme dit mon ami eaque, on ne peut empêcher l'évolution, et c'est
Pas si mal, si on nous laisse toujours le choix. Comme avoir une case a cocher
Pour si on veut le jeu en dématérialisé ou physique. Ce serait pas beau ça, le faire
A la volée, haha
Par tprotprot
Très bon article, merci à toi Troywarrior :clap:
Par micuthana
Très interessant article néanmoins vous mettez de coté un élément important.
Je refusais catégoriquement de passer au démat tant que je n'ai pas eu la fibre ! 60 Go sur un adsl faiblard c'est pas la peine si en plus derrière il faut rajouter des maj qui parfois atteignent plusieurs Go c'est trop !
D'ailleurs mon frère qui habite en zone à faible ADSL reste à la version physique et crise quand il apprend que j'ai pu profiter d'une super offre en démat parce que lui ne peut pas en profiter (il lui faudrait 100 à 150h pour avoir un jeu !)

Voila je tenais à faire part de mon expérience car je pense que le démat doit aussi beaucoup à l'amélioration des connections internets.
Par Comatosia
Merci pour ce chouette article et qui plus est, fort intéressant ;)