Yakuza 0

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 24/01/2017
Genre(s) : Action , Aventure
Territoire(s) : FRANCE

1436 joueurs possèdent ce jeu
55 trophées au total
0 trophée online
23 trophées cachés

Platiné par : 123 joueurs (9 %)

100% par : 123 joueurs (9 %)


Note des joueurs :
4.9/5 - 24 notes

Note des platineurs :
4.8/5 - 9 notes

Test rédigé par Comatosia le 23-01-2017 - Modifié le 23-01-2017

Introduction

Prévu à la sortie pour le 24 Janvier 2017, ce nouvel opus de la saga des Yakuza prend place dans la fin des années 1980. Pour les joueurs habitués à la licence, cela ne sera rien d'autre qu'une nouvelle réussite à ajouter dans votre collection personnelle. Initialement parue en l'an de grâce 2006 sur notre bonne vieille PlayStation 2, la famille des Yakuza tire son inspiration de plusieurs autres titres marquants pour les amateurs de baston, d'intrigues criminelles et autres joyeusetés malheureusement interdites par notre fleurissante société. Malgré tout, Sega ne distribue pas chaque opus de la meilleure des manières qui soit, puisque cette dernière, fortement chaotique, voit parfois l'écart entre la commercialisation occidentale et nippone espacée de nombreux mois, voire années. De quoi faire languir les fans de ces créations souvent pleines de bons points.

Cette fois-ci, les joueurs de nos contrées, s'ils ont su se montrer patients, pourront se plonger dans les abysses de la saga, dans les origines de la mythique réalisation des éditeurs au logo bleuté et "plus fort que toi". En ornant son soft du chiffre Zéro, le ton est donné, il est temps de s'enfoncer dans les origines de ces multiples complots, meurtres et autres dépravations de l'Humain. Vous pourrez ainsi incarner l'emblématique et iconique Kazuma Kiryu dans l'organisation criminelle de Dojima, puis, comme le savent ceux qui auront porté le regard sur la liste des trophées, dans une toute autre entreprise, pas pour autant plus douce. Ces pérégrinations auxquelles sera confronté notre héro ne seront pas reposantes, et il vous faudra vous armer de courage pour parvenir au bout de cette aventure qui s'annonce pour le moins pleine de rebondissements.

Incarnez donc Kazuma Kiryu et Majima Goro, découvrez d'une part l'histoire d'un homme au centre d'un complot visant à faire chuter son mentor en le plongeant au centre de tous les problèmes du clan et plongez d'autre part dans la vie d'un gérant de cabaret dont la seule envie est de revenir dans les rangs de ces chers Yakuzas. Vous aurez la possibilité de découvrir une facette d'homme d'affaire pour les deux protagonistes en devant gérer d'un côté un empire immobilier et de l'autre un cabaret se devant d'être au sommet de la hiérarchie. Découvrez comment deux hommes qui semblaient perdus et opposés au monde entier vont parvenir à revenir sur le devant de la scène ... Grâce à vous.

Contenu du jeu

Retour aux origines d'une série ...

Au diable les environnements contemporains et autres présences de notre temps auxquels nous étions habitués via les précédents opus. Cette fois-ci, plutôt que de s'intéresser à la question du "Et ensuite ?", les développeurs se sont tournés vers le passé, plongeant leurs regards dans la direction de l'origine. Dans les années 80', les grandes métropoles connaissent les affres de la criminalité et se doivent d'y faire face au mieux. Tokyo et Osaka seront les scènes sur lesquelles nos protagonistes vont prendre place et où toutes les péripéties auxquelles le joueur sera confronté vont se dérouler. Aspiré dans un monde où le business de la nuit et l'immobilier sont deux terrains de guerre et où les Yakuzas se font une lutte sans merci, chaque possesseur du soft se verra offert la construction du mythe du dragon de Dojima ainsi que de Majima Goro. Vous l'aurez aisément remarqué, dans ce titre, nous allons nous focaliser sur seulement deux personnages, mais cela ne s’avérera pas être une faiblesse pour le soft, plutôt une grande force. En effet, le jeu ne s'éparpillera pas dans des intrigues démultipliées et où, manette en main, le principal intéressé se perd dans la trame scénaristique. Tout sera porté sur l'essentiel, sans pour autant poignarder la durée de vie de l'opus, qui, rien que pour la trame principale et ses 17 chapitres mouvementés, demandera une implication qui dépassera la trentaine d'heures. Ne vous leurrez pas, trente heures ne seront jamais suffisantes pour faire le tour du soft, qui vous servira une multitude de quêtes secondaires qui allongeront sans équivoque votre temps de jeu. Les activités secondaires vous donneront également du fil à retordre pour terminer le titre dans son entièreté. Comptez donc de nombreuses heures, voire jours avant de pouvoir en arriver au bout.

... Où l'exploration garde sa place ...

Ici encore, le joueur se voit proposé l'exploration des différents quartiers dans lesquels l'intrigue se construit. Vous voilà donc envoyé à la découverte de Tokyo et Osaka, mais aussi de la population qui l'occupe. Vous aurez ainsi la possibilité d'écouter les splendides et profondes conversations des habitants, mais aussi de répondre à leurs demandes en réalisant les quêtes secondaires les plus loufoques que vous aurez rencontré dans votre courte ou longue vie de gamer. Vous aurez ainsi la tâche de réaliser des missions à l'humour typiquement japonais, embrassant ainsi à merveille une histoire où la violence est au centre. Certaines missions couperont avec le scénario sombre et intense, rendant l'immersion parfois amoindrie, sans pour autant faire soupirer le joueur de par leur longueur. Reste à critiquer le fait que ces missions prennent un malin plaisir à apparaître à n'importe quel moment, surtout quand on les désire le moins, mais après tout, quand on a besoin d'aide, on n'attend pas que le premier Yakuza qui passe termine sa quête avant de quérir son soutien.

... Où la castagne fait rage ...

Quand vous parlez du monde des Yakuzas, vous pensez directement au crime, à la castagne. Et comme ses prédécesseurs vidéoludiques, ce nouvel opus place le combat au centre de l'aventure. Vous aurez droit à des affrontements légèrement aléatoires alors que vous déambulez dans les rues, mais également à des bastons scénarisées dont l'impact sera direct sur l'avancée de l'aventure. Ces combats en environnements ouverts que sont les non-scénarisés sont parfois un peu trop nombreux et coupent fortement l'avancée de votre découverte des décors et la réalisation d'une majorité de vos quêtes. Vous découvrirez néanmoins que ces derniers vous permettent d'évoluer rapidement dans un environnement où l'amélioration de vos compétences est le seul rempart à votre destruction. Pour rester dans l'optique de la logique de la série, vos combats seront ponctués de la présence de votre barre de vie, ainsi que de votre barre de heat, cette dernière augmentant notamment grâce à vos multiples combos et autres coups spéciaux. Les combos sont tous différents et varient selon votre style de combat. Le remplissage de votre jauge de heat vous permettra également de réaliser de nouveaux mouvements via l'utilisation de touches bien spécifiques à un moment donné (quand un adversaire est au sol par exemple). Vous l'aurez compris, vous aurez la possibilité de vous améliorer personnellement dans votre maniement de la castagne, pour trouver votre manière de faire favorite et ainsi exploser toujours plus de cartilage à mesure que vous écrasez vos semelles dans le visage de vos opposants. Et n'oublions pas également la présence d'un environnement utilisable pour ajouter une pointe épique à vos échanges de coups. Motos, caisses, présentoirs de magasins, autant d'objets qui seront disponibles à votre utilisation au beau milieu de la mêlée.

Juste au-dessus, je parlais de styles de combat. Et bien sachez que chaque personnage s'en verra attribué quatre. D'un côté, notre cher Kiryu pourra user d'un style lui offrant un bonus d'attaque, un autre d'une augmentation non négligeable de sa vitesse et de son esquive et dans un troisième temps d'une capacité à utiliser les décors ou autres combos sur plusieurs adversaires à la fois. Son dernier style sera celui du Dragon de Dojima. De son côté, Majima pourra utiliser les techniques des styles thug, lui conférant des interactions possibles à n'importe quel moment du combat avec ses adversaires, mais aussi d'un style plus destructeur où vous pourrez utiliser des armes et dont l'objet de base est une batte de baseball. Du doux nom de slugger, ce style aura un autre camarade du nom de breaker, qui vous transformera en combattant danseur. Chaque mouvement est inspiré des mouvements du break dance. Enfin, son dernier style sera celui du Chien de Shimano. Bien entendu, même si vous usez d'un autre style, sachez que l'utilisation d'armes blanches mais aussi contondantes est possible, sans oublier bien entendu tous les autres types d'armes que vous pouvez retrouver dans un monde aussi mafieux que celui des Yakuzas, le tout afin de diversifier votre plaisir de briser des rotules. Il ne tiendra qu'à vous de vous fournir ces armes, de manière légale où ramassées sur le corps de vos adversaires terrassés.

... Et où l'argent est au cœur de tous les esprits ...

Enfin, pour en terminer avec les gros points à trouver dans le contenu du jeu, il faut savoir que tout ne sera pas que violences et autres histoires secondaires. En effet, si vous ne le savez pas, les Yakuzas savent comment utiliser leur argent sale au mieux. En effet, Kazuma Kiryu prendra un malin plaisir à se jeter dans l'immobilier et à racheter moult établissements à travers la ville de Tokyo alors que Majima Goro tentera de devenir le roi de la nuit en plaçant son propre cabaret au sommet de la hiérarchie. Vous aurez donc à gérer maintes et maintes choses dans ce jeu: les biens, le personnel, l'investissement. Dans cet opus, vous aurez donc un côté gestion et simulation qui viendra s'ajouter au reste. Tout d'abord anecdotique, cet aspect diantrement plaisant du jeu deviendra vite incontournable pour vous permettre d'évoluer dans ce monde sans pitié. Vous pourrez également vous construire une petite garde-robe pour aller avec toutes les occasions. Ces ajouts évitables sont incrémentés petit à petit dans le jeu pour ne pas perturber le joueur et le tout de manière fort plaisante, pour que chacun y trouve son compte.

... Pour devenir un soft très complet

En plus d'être très complet, Yakuza 0 propose tous ces éléments de manière ajustée, au bon moment et avec suffisamment d'explications pour toucher sa cible. Un contenu gargantuesque qui lui permet de ravir la plus haute note en matière de contenu. Il n'y a rien à dire sur ce qu'il propose, cet opus est complet, bien réalisé. Chacun pourra y trouver son compte et le scénario, dans son élaboration frôlant une certaine perfection dans le genre, ne manquera pas de vous faire accrocher à l'ensemble.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

Des combats tonitruants ...

Que ce soit les rues, les magasins ou autres environnements proposés par le jeu, tout est modélisé pour être le plus réaliste possible, tout en offrant une immersion importante pour le joueur. Les bars à hôtesses et autres lieux intérieurs sont animés et savent offrir à celui qui tient la manette moult activités comme la danse ou encore le chant. Les mouvements des personnages lors de ces situations sont fluides et ne souffrent d'aucun ralentissement. D'ailleurs, vous n'êtes généralement pas seul lorsque vous réalisez ces activités annexes, et d'autres PNJ se joindront à la fête. Leurs mouvements seront également fluides, bien que leur modélisation s'avère moins travaillée que pour les principaux protagonistes, mais cela fera l'objet d'un autre paragraphe.

Venons en à l'un des points importants de ce soft, les bastons. En plus d'être nombreuses, elles sont parfois de peu d'utilité, mais elles restent toujours bien réalisées et sont tout aussi jouissives. Les personnages bougent avec une certaine aisance qui prouve l'implication des développeurs sur ce point et qui ne manque pas de faire apprécier la castagne au joueur. Les explosions d'hémoglobine à chaque affrontement et l'utilisation de nombreux styles de combat et objets divers lors des affrontements rendent chaque échange de coups différents. Le bémol reste sans doute l'absence de réel challenge dans chaque mêlée, où les adversaires bien que présents en nombre ne serviront jamais qu'à gagner de l'argent plus qu'à vous offrir de la difficulté. Cela ne s'arrange pas avec les boss, qui ne font pas preuve de plus de jugeote, juste de plus de puissance d'attaque et d'une jauge de vie à rallonge. Néanmoins, le plaisir pris à chaque échauffourée sera bien supérieur à la redondance de ces combats contre des sacs de frappe. A titre d'information, le jeu a été lancé chez moi en difficulté moyenne, ce qui peut, malgré tout, s'arranger en montant d'un cran la difficulté pour rendre vos échanges de coups plus violents et pourquoi pas, plus crédibles.

... Ponctués de cinématiques travaillées ...

Le jeu propose diverses formes de cinématiques. Les vraies, qui quittent le jeu, sont magnifiques, extrêmement bien réalisées et ne souffrent d'aucun ralentissement. De plus, les mécaniques comme les fluides tels que l'eau ou la bière sont bonnes, les lèvres s'ouvrent, le liquide s'écoule et le niveau diminue dans les verres. Les expressions des visages sont variées et les voix en japonais, avec la présence du casting habituel bien entendu, sont d'un charisme à couper le souffle. Pour ce qui est des cut-scènes, rien de plus n'est à redire par rapport à ce qui a été déjà dit, si ce n'est que les voix sont parfois absentes et que chaque phrase n'est ponctuée que de quelques bruits vocaux tels que des "hum" ou des "tss". Les lèvres ne bougent que très peu et tous les points très positifs des cinématiques disparaissent pour devenir bien moins plaisantes et travaillées. Enfin, les cinématiques non animées, présentant une scène comme dessinée à la craie, offrent des éléments de scénario supplémentaires, poussant plus en profondeur dans le passé des deux protagonistes. Cependant, ces dernières sont parfois déplaisantes car elles ne permettent pas de voir les mouvements des visages des personnages pour comprendre leurs réactions, ni même de savoir réellement quel personnage parle et à quel moment. En bref résumé, le jeu se serait bien passé de cette troisième forme de cinématique.

Les personnages principaux sont très bien modélisés et font preuves de moult expressions lors des dialogues et autres cinématiques. Cependant, on ressent bien que le jeu a souffert d'un temps d'attente important avant d'arriver dans nos contrées. Néanmoins, on ressent une amélioration d'ensemble de la part des développeurs, bien que certaines textures laissent à désirer et que quelques rares animations sont rigides ici et là. Les personnages secondaires gardent également une très bonne réalisation visuelle, mais on ne peut pas en dire autant pour les personnages de moindre importance, qui souffrent de ce que l'on pourrait appeler le syndrome du copier/coller. D'ailleurs, certaines femmes n'ont pas un très beau visage, qui peut sembler bâclé. Nous noterons que les hôtesses ont reçu un traitement de faveur en étant mieux travaillées que les demoiselles croisées dans la rue. Sans doute un clin d’œil des développeurs pour nous pousser à aller rendre visite à ces jeunes demoiselles.

... Agrémentés de musiques entrainantes ...

Du point de vue de la bande sonore, l'harmonie avec le jeu est complète grâce à des musiques disco vous plongeant dans le style musical de l'époque. Les quelques hits du moment que vous pouvez réaliser au karaoké du coin vous proposeront également une petite immersion musicale dans l'époque un peu plus profonde et ne manqueront pas de rajouter du piment à vos petites sorties rythmées dans le monde de la nuit du Japon disco. De plus, les sons d'ambiance durant les combats offrent une petite pointe de vitesse à vos affrontements et durant les phases exploratoires de la ville, ces mêmes sons plus calmes vous donnent une impression de masse de la population qui déambule dans les rues. Tout est positif dans cette proposition sonore du jeu.

... Malgré un moteur légèrement dépassé

Bien que l'âge du moteur avec lequel le jeu a été développé accuse le coup et que le temps d'attente entre les sorties nippones et européennes soit important, tout le jeu reste agréable et plutôt bien réalisé, bien que cela ne soit pas d'un niveau technique extrêmement haut. Si les graphismes et la technique un peu dépassés ne sont pas prioritaires pour le joueur, alors ce dernier prendra un plaisir optimal en arpentant les rues de Tokyo.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Un plongeon dans les origines, par la violence et le complot ...

Grâce à son réalisme dans la réalisation de l'univers mafieux nippon, Yakuza 0 affiche un monde sanglant laissant place à quelques fantasmes de tout être humain avec un brin d'imagination, le tout, en permettant à n'importe quelle personne de prendre du plaisir en s'imaginant en lieu et place de l'un des protagonistes qu'elle est en train d'incarner. Le seul bémol, le petit point négatif qui vient entacher une réalisation si brillante, reste peut-être l'impossibilité de réaliser des choix ayant un impact sur le déroulement de l'intrigue. En effet, tout suit une trame linéaire où les seuls éléments qui vous dévient de votre route restent les innombrables quêtes secondaires qui sont proposées ponctuellement en déambulant dans les rues.

Dans le cas présent, nous nous retrouvons devant un tracé du passé de nos deux protagonistes avec un sens du détail appréciable. La possibilité de gérer l'évolution des personnages comme on pourrait le faire dans un RPG reste également une petite touche de personnalisation qui saura faire plaisir. Tout se fait à base d'argent, obtenable en avançant dans la trame où en gagnant l'un ou l'autre combat, ce qui rappellera l'idée de points d'expérience des divers jeux du style précédemment cité. De plus, les différentes nouveautés apportées dans ce soft comme les styles de combat, ou l'aspect gestion, ne manqueront pas de faire mouche pour toute personne s'impliquant dans les jeux auxquels il joue. Si vous êtes adepte de la déambulation, du fait d'arpenter chaque recoin de chaque rue, sachez que vous gagnerez des récompenses vous permettant d'obtenir moult bonus pouvant aller d'un simple gain d'argent supplémentaire à des bonus d'attaque.

... En passant par un réalisme d'époque facilitant l'immersion ...

Reste que le principal point positif de ce soft est sa capacité à présenter un monde décrivant la réalité dans laquelle il se déroule. Au niveau des graphismes, un certain réalisme se ressent et permet une immersion importante du joueur qui ne manquera pas d'apprécier le geste. La possibilité de faire de l'annexe comme la possibilité de tracer sa route en ligne droite à travers le scénario est également bénéfique puisque cela offre au joueur une diversité de choix, bien que cela aura un impact assez négatif sur l'obtention des divers trophées du jeu.

Bien que l'argent soit au centre du jeu, les combats dispersés à travers les villes sont très nombreux et cassent parfois avec le jeu en lui-même, ce qui ne manquera pas d'agacer le joueur, qui voudra sans doute se concentrer sur ses quêtes mais qui se verra continuellement interrompu par l'un ou l'autre gangster passant par là. De plus, afin de sauvegarder, le joueur doit se rendre dans des cabines téléphoniques, qui sont disposées de manière à ce que lorsque vous désirez vous arrêter, vous tombez toujours sur une quête secondaire ou un combat de plus à réaliser avant de pouvoir le faire, ce qui ne loupera pas non plus de faire grincer des dents les joueurs qui doivent absolument lâcher la manette rapidement. Enfin, niveau points noirs, sachez que certaines cut-scènes sont touchées par des ralentissements, mais ils restent suffisamment rares pour ne pas frapper l'opus d'un gros coup de poing.

... Dans une intrigue digne du cinéma

Enfin, sachez que l'histoire reste très captivante et qu'elle ne manquera pas de vous donner continuellement envie de jouer sans vous arrêter. Les fins de chapitres sont tellement épiques, que vous allez lancer le suivant sans même vous en rendre compte.

Un jeu qui reste excessivement plaisant à jouer pour toute personne maîtrisant l'anglais. En effet, le soft est entièrement dans cette langue et un certain niveau de maîtrise de la langue de Shakespeare est demandé afin de pouvoir profiter un minimum de ce qui se déroule sous vos yeux. Le réalisme et la capacité à immerger le joueur de cet opus sont deux caractéristiques que l'on retrouve fortement ici, donnant envie de jouer encore, encore et ... encore.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Des trophées liés à l'histoire ...

Alors que vous pensez déjà à armer vos poings d'un magnifique katana afin de vous lancer à l'attaque d'un platine pouvant sembler périlleux, sachez qu'une grande majorité de ceux-ci vont se débloquer d'eux-mêmes à mesure que vous avancerez dans le scénario. Que cela soit via l'avancée dans l'intrigue principale ou par pur hasard en réalisant une tâche précise sans vraiment vous en rendre compte. Chaque chapitre de l'intrigue principale possède son propre trophée, qui ne manquera pas de tomber au moment où votre récapitulatif de niveau apparaîtra à l'écran. Au total, près de la moitié de ces splendides décorations numériques sont liées au fait de terminer l'un ou l'autre chapitre ou en réalisant une tâche importante dans ce dit morceau d'histoire.

... Pour tout autant d'annexe ...

Certains trophées demanderont néanmoins un grand niveau d'implication de la part du joueur, notamment en demandant de terminer toutes les histoires secondaires disponibles dans le jeu ou en atteignant un niveau de finition de 100% dans la liste des tâches à accomplir. Ces tâches étant toutes plus variées les unes que les autres et allant du combat jusqu'à la gestion de votre empire par exemple, il vous faudra jeter un œil fort curieux à la liste afin de savoir où vous en êtes et ce que vous pouvez encore faire. Sachez d'ailleurs que certains trophées ne sont réalisables qu'avec l'un ou l'autre personnage. Je pense notamment au trophée lié à l'histoire des cabarets qui ne peut être obtenu qu'avec Majima puisque Kiryu ne s'y intéresse que peu, voire pas du tout. Au final, les trophées liés aux quêtes secondaires pourraient ressembler à une collecte d'objets à travers la carte puisque qu'aucune indication n'est présente pour vous spécifier où se trouve telle ou telle mission.

Force est de constater que certains trophées tomberont naturellement avec l'histoire, tandis que d'autres demanderont plus de curiosité de votre part et surtout plus d'implication. En effet, aucun trophée ne relève de l'impossible, mais quasi tous demandent à ce que vous passiez plus de temps qu'autre chose à leur réalisation. Pensez notamment au fait de terminer l'histoire secondaire de Kiryu en temps qu'homme d'affaire ou le fait de compléter à 100% toutes les tâches de votre liste.

... Sans oublier une part de challenge

Deux trophées resteront cependant plus compliqués à atteindre, bien que réalisables par tous avec de la persévérance d'une part pour le trophée relatif aux "climax battles", qui reste assez complexe à obtenir et de l'organisation d'autre part pour le trophée nécessitant de terminer l'histoire principale en mode légende. Bien que la difficulté ne soit pas très élevée en moyen, comme précisé plus tôt dans ce test, le tout sera moins aisé dans ce mode. Chaque erreur dans un combo ou dans une esquive pourrait être fatale au joueur, il s'agira donc d'être persévérant et de faire attention à ce que vous faites. Il ne sera donc par exemple pas question de foncer tête baissée dans tous les truands que vous croisez dans la rue, chaque bataille devra être méthodiquement sélectionnée pour ne pas perdre inutilement du temps et de la vie pour quelques billets.

Du temps et de la patience, c'est tout ce dont vous aurez besoin pour obtenir le platine, pas question de vous demander de réaliser une action incroyable et digne d'un joueur pro. Vous l'aurez compris, longueur, c'est le maître mot de cette liste.
Note : 4/5

Conclusion

Yakuza Zero reste typiquement le genre de jeu qui saura ravir les fans de la série. Pour les néophytes, découvrir la saga par un opus qui présente les origines peut malgré tout s'avérer intéressant pour rentrer dans le vif du sujet par le début. Le contenu du jeu conséquent permet au soft d'avoir une durée de vie qui n'a pas à jalouser ses concurrents et le plaisir rencontré par le joueur est complet dès l'instant où il rentre en harmonie avec la création nippone. Avec une technique plutôt appréciable et une liste de trophées qui saura donner du challenge aux aventuriers qui s'y essaieront, sans rendre la tâche impossible, cette création a de quoi plaire au plus grand nombre, à condition de maîtriser assez bien la langue de Shakespeare.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux fans de la série, Aux chasseurs de trophées/platine difficile

Comatosia (Comatosia)

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