Sword Art Online : Fatal Bullet

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 23/02/2018
Genre(s) : Action , RPG, TPS
Territoire(s) : FRANCE

836 joueurs possèdent ce jeu
63 trophées au total
4 trophées online
13 trophées cachés
2 DLC's

Platiné par : 139 joueurs (17 %)

100% par : 33 joueurs (4 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 11 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 4 notes

Test rédigé par yuutsu le 24-03-2018 - Modifié le 24-03-2018


Introduction

Énième production basée sur une licence d'anime à succès, Sword Art Online : Fatal Bullet est loin d'être le premier jeu prenant ses racines dans cet univers. Bandai Namco nous a déjà gratifié de plusieurs jeux, chacun se basant sur un nouveau chapitre de l'anime. Cette fois-ci, le jeu se tourne vers Fatal Bullet, un fragment de l'anime qui ne présente, de l'univers, qu'un tournoi entre joueurs. Originalité comparé aux opus précédents : vous incarnez votre propre personnage. Kirito et ses amis sont bel et bien présents, mais seulement en toile de fond, ce qui laisse toute latitude à votre avatar et aux personnages créés. Alors, a t-on de quoi s'amuser ou le jeu est-il simplement un pur produit fan-service ?

Je n'avais jamais joué à un VRMMO. C'est pas que je ne connais pas, au contraire. Je suis un mordu des jeux vidéos mais depuis ce qui s'est passé avec Sword Art Online ça m'a pas mal refroidi. Finir enfermé dans un jeu pendant des mois et, surtout, y mourir... Y a de quoi s'éloigner des jeux en réalité virtuelle. Sauf que Kureha m'a tanné à la suivre dans un jeu du genre. « Tu verras, on va s'éclater » qu'elle m'a sorti. Elle m'a tellement bien vendu le tout que j'ai fini par acheter le casque et m'y lancer. Puis maintenant les jeux du genre sont bien sécurisés. Tout devrait bien se passer. Normalement...

Contenu du jeu

Toute la sauce d'un MMO

Quand j'ai lancé Gun Gale Online, je ne pensais pas que le jeu était aussi complet. Ça m'a rappelé les heures que j'avais passé sur les antiques MMO qui ont périclité suite à la vague des jeux en réalité virtuelle. Déjà il a fallu que je construise mon avatar : changement de coupe de cheveux, couleurs, petits éléments pour modifier le visage et le corps. Franchement, cela permet que chaque joueur puisse avoir son propre avatar personnalisé. Kureha a râlé que je passais trop d'heures là-dessus. Que voulez-vous j'aime prendre le temps de me couler dans un avatar qui me plaît.

Puis vint le grand saut. Kureha m'a introduit aux mécaniques du jeu, m'a introduit à quelques concepts propres à Gun Gale Online. Pas moins de quatre zones d'explorations à mener dont le SBC Flügel qui n'est pas encore en ligne (une mise à jour est prévue pour l'ajouter) et le SBC Gloken, l'unique zone safe du jeu où l'on peut discuter avec les autres joueurs et s’approvisionner dans les boutiques. En plus, les zones recèlent d'endroits regorgeant d'ennemis puissants. Je pense y retourner quand j'aurais un plus haut niveau, histoire de m'y confronter et de dénicher des coffres.

Gun Gale Online a tout d'un MMO. Les donjons sont multiples et recèlent aussi bien d'items à découvrir dans des coffres que de boss – pas toujours faciles à faire tomber sans une bonne équipe derrière. Les styles d'armes sont nombreux ce qui permet à chaque joueur de trouver l'armement qui lui convient le mieux. En plus, on peut détenir deux styles d'armes sur soi et passer de l'un à l'autre par une simple pression de bouton. Ajoutez à cela que vous pouvez utiliser des coups spéciaux, nommés les techniques, pour défourailler un max et, rien qu'avec ça, vous avez de quoi vous amuser.

Et si seulement c'était tout. Je compte plus le nombre de ressources ou d'objets que j'ai récolté sur les ennemis. En ville, je dois passer voir Agil pour qu'il m'identifie les items que j'ai découvert, histoire de faire un peu le ménage dans mon inventaire. Heureusement que j'ai droit à une réserve dans ma chambre. J'ai même la possibilité d'améliorer mes armes ou même de me créer des tenues. Je vous l'avoue, ces dernières ne changent rien aux statistiques mais c'est toujours cool d'avoir une tenue à soi, surtout qu'on peut modifier leurs couleurs.

Quand les donjons me soûlent, je file accomplir des quêtes secondaires. Trouver des trésors, combattre des ennemis uniques ou même défier d'autres joueurs voilà de quoi fouiller, encore et encore, l'univers de Gun Gale Online. En plus de ça, on est bien récompensé de nos efforts. Il paraîtrait aussi que, si on se lance dans le mode Extrême, la difficulté est revue bien à la hausse et qu'on obtient des objets qu'on ne peut pas avoir autrement. Il faudra que j'essaie à l'occasion.

Un aspect online mal exploité

Gun Gale Online permet d'affronter d'autres joueurs mais, malheureusement, je n'ai pas trop accroché. Deux équipes face à face : pour remporter la victoire, on doit faire un maximum de dégâts au boss tout en tuant l'ennemi. L'idée est sympathique mais je n'ai franchement pas été emballé. Mon ArFa-sys a beau me motiver en me disant que « ça rendra son Maître plus fort » je préfère retourner, avec mon équipe, au sein des donjons.

Il y a bien aussi un mode coopératif en ligne mais on peut le faire avec sa propre équipe sans même avoir à inviter un autre joueur. On se doit de juste combattre les boss des donjons avec quelques niveaux de plus. Je vous avoue que je les écrase rapidement avec mes partenaires.

C'est dommage mais j'aurais trouvé plus accrocheur de devoir terminer tout un donjon avec d'autres joueurs. Çela aurait permis un certain défi et une véritable coopération. Et pourquoi pas, même, reformer un tournoi comme le Bullet of Bullets ? Mais en l'état, l'aspect online devient très anecdotique.

Tout comme le mode Kirito. D'ailleurs, j'ai été étonné de découvrir ce mode (Kirito encore plus). On peut le jouer durant sa propre trame d'histoire qui dure... la bagatelle d'une ou deux heures. Je pense que les concepteurs de Gun Gale Online ont voulu faire plaisir aux fans de Kirito (il a une sacré réputation depuis son exploit dans Sword Art Online). Mais on n'en ressort pas même avec une petite satisfaction tellement l'histoire est rapide et facile à mener. Le fan-service est là mais sans saveur – un peu comme la nourriture virtuelle.

Un aspect dating-sim

Je nie pas que j'aime bien les dating-sim. Juste ne le dites pas à Kureha sinon elle va encore me faire la leçon à ce sujet. Je ne pensais pas que ce style de jeu serait introduit dans un FPS comme Gun Gale Online. Peut-être qu'ils ont mis cela pour accroître l'esprit de groupe, faire en sorte qu'il y ait une cohésion dans l'escouade. À force de discuter avec mes partenaires dans le SBC Gloken, ils me réclament carrément des rendez-vous et vont jusqu'à se retrouver dans mon lit. Peut-être que dans le monde virtuel, les gens se lâchent plus que dans le monde réel...

Parfois, on m'accorde même des screens que je peux retrouver dans une galerie présente dans ma chambre. Kirito m'a avoué qu'il a la même chose de son côté. On a d'ailleurs remarqué qu'on a souvent des scènes proches du ecchi avec les avatars féminins, mais pas avec les avatars masculins. Personnellement je trouve ça dommage. Ça m'aurait fait rire d'avoir Klein dans mon lit. (Kirito, lui, a fait une grimace comique en l'imaginant). Bon, certes, j'ai eu Itsuki mais... Lui, il a l'air très suspect envers moi. Non, je dois me faire des idées.

D'ailleurs, mes partenaires m'envoient souvent des messages pour me remercier des sessions de jeu qu'on fait ensemble ou avouer leurs sentiments à mon égard. Je ne sais pas si c'est un bug dû au jeu mais je n'ai jamais pu répondre à leurs messages. Dommage. Ça aurait été marrant que nos relations évoluent, plus ou moins rapidement, selon mes réponses. Puis j'aurais pu dire à Itsuki de stopper son harcèlement.

Comptez environ 70 heures pour accomplir l'histoire et la plupart des quêtes secondaires. Mais il en faudra bien plus pour obtenir tous les trophées du jeu. Kureha n'a jamais compris mon obsession de vouloir platiner mes jeux. Elle dit ça mais elle fait pareil, et comme j'arrive toujours à réussir avant elle, elle pique une crise. (Mais elle reste mon amie. Mon amie tsundere.)
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

Un style graphique qui se prête à l'univers

Gun Gale Online ne cherche pas à approcher le réalisme poussé d'autres productions. On retrouve toute une patte graphique qui me rappelle l'anime que les producteurs ont mené sur l'univers – un moyen marketing comme un autre pour faire de la publicité. Lors des explorations dans l'univers, franchement, j'admire le rendu du sable dans le désert. Juché en haut d'une dune, je peux voir tout le décor au loin et presque sentir le vent dans mes cheveux. Les ennemis sont bien modélisés. Je peux même les discerner au loin pour mieux fuir ceux qui sont trop forts pour mon niveau. Les concepteurs ont même pris en compte les modifications qu'on mène sur notre avatar. Toute cinématique nous incluant reprend notre avatar actuel. Et tout changement sur les armes que ce soit le style ou la couleur est aussi ajusté.

Une bande-son très oubliable

En toute honnêteté, j'ai retenu que deux musiques dans l'OST : celle présente sur le menu du lancement et celle du boss final. Sword Art Online : Fatal Bullet ne propose pas de belles musiques épiques ou mélodieuses qui retiendront votre attention ou que vous vous plairez à écouter hors de vos sessions de jeu. Personnellement je n'en ai pratiquement rien entendu tant le bruit des combats supplante la musique de fond. Celle-ci s'oublie très rapidement, on n'y prête pas même attention. Quand j'en ai parlé à Zeliska, elle semblait presque s'en excuser. Elle n'y est pour rien pourtant, le souci vient des concepteurs, pas des joueurs.

Une mécanique de jeu efficace

Même en n'ayant jamais pratiqué du jeu virtuel auparavant, j'ai pu rapidement prendre en main Gun Gale Online. Le système de visée aide beaucoup pour tirer sur les ennemis en passant d'un adversaire à l'autre en bougeant simplement le joystick. Selon la difficulté du lieu - les ennemis vous assaillent en groupe -, bourriner sans relâche se révélera inefficace. Il faut savoir user de ses compétences qui permettent aussi bien d’accroître sa défense que son attaque ou encore sa vitesse, mais aussi des gadgets qui se déclinent en bombes en tout genre et aussi de ses kits de soin. Je peux vous dire que le travail en équipe reste très efficace. Je peux seulement modifier l'équipement et les compétences de mon ArFa-sys (une sorte d'IA qui m'est rattachée) mais elle sait les utiliser au mieux, me soignant et me ressuscitant quand j'en ai besoin.

En plus Gun Gale Online ne propose aucun freeze ou bug pouvant altérer le plaisir de jeu. Le seul souci que j'ai rencontré c'est lorsque mon avatar tombait au combat. Le temps qu'il se fasse ressusciter, mon avatar s'enfonçait à moitié dans le sol, mais rien qui n'empêche de jouer.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Une découverte non dénuée de challenges

Le contenu très riche de Gun Gale Online donne envie de fouiller chaque zone au peigne fin, d'y découvrir les futurs donjons et les ennemis retors qui s'y dissimulent. La difficulté monte progressivement si l'on suit le scénario établi qui nous amène de zone en zone et qui nous refait revenir en arrière pour explorer de nouveaux donjons insoupçonnés. On peut parfois se casser les dents sur un boss, signe que l'on doit améliorer son niveau, voire son équipement. Les quêtes se révèlent alors nécessaires si on veut progresser et permettent de joindre l'utile à l'agréable.

Le scénario se tient. Je ne pensais pas que mon personnage vivrait tant de choses en si peu de temps. Il faut saluer le travail des concepteurs de Gun Gale Online. À la base ils n'avaient, comme ligne d'univers, qu'un simple tournoi entre joueurs. Et ils ont réussi à créer tout un univers avec son propre bestiaire. Puis, pour une fois, Kirito et son escouade ne sont pas au cœur du scenario et laissent la place à d'autres personnages. C'est très gratifiant en tant que joueur.

Un mode Extrême satisfaisant

Sincèrement si je relance le Gun Gale Online, ce sera avant tout pour découvrir davantage le mode solo et, surtout, le lancer en Extrême. La difficulté est véritablement revue à la hausse : les premiers ennemis plafonnent au niveau 74 ! Si on a fini le jeu une première fois, on peut modifier le niveau de difficulté via les options du menu principal. Je sens que l'équipe va être contente de refaire l'aventure ainsi. Surtout qu'on peut obtenir des objets qu'on ne peut décrocher que dans cette difficulté. Je risque de devoir revoir tout mon équipement mais c'est tout le principe du jeu après tout.

Je dois d'ailleurs me renseigner sur les conditions pour obtenir la véritable fin de Gun Gale Online. Les joueurs parlent d'un challenge aussi conséquent que celui de combattre le boss final en Extrême. C'est vrai que monter les relations au niveau 4 (le plus haut) peut être long. Mais je suis trop curieux pour renoncer. Je veux découvrir cette fin cachée et sa cinématique. J'en apprendrai peut-être plus sur l'univers de Gun Gale Online.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Une chasse fructueuse mais pouvant se révéler longuette

La liste de trophées plaira à tout chasseur aimant être récompensé d'explorer l'ensemble du jeu car c'est là ce que vous propose l'expérience Gun Gale Online. Les trophées poussent véritablement à découvrir toutes les possibilités du jeu, que ce soit les multiples quêtes secondaires ou même, plus anecdotique, les compétences de son ArFa-sys. On se doit de tout explorer pour glaner chaque trophée. Le platine n'est guère difficile et demande surtout du temps et de l'investissement, entre autres pour obtenir des trophées comme (Argent) Le guerrier suprême qui réclame de maîtriser toutes les armes.

Seul un septième des trophées est lié à l'histoire (7 sur 47). Trois trophées en or représentent ceux sur lesquels vous passerez le plus de temps : (Or) Un vrai héros, (Or) Au sommet du classement et (Or) Meilleurs amis pour la vie. Le second est nécessaire pour obtenir le premier et, par extension, la fin cachée du jeu.

Les allergiques aux collectibles seront rassurés de savoir qu'il n'y en a aucun. Ce qui s'en rapproche le plus sont les relations à monter avec chaque personnage. Mais ceux-ci étant émaillés de scènes et d'images complétant une galerie, on a la satisfaction d'une récompense à la clé (dont, cerise sur le gâteau, une fin cachée). Après tout le pouvoir de l'amitié est toujours plus puissant que le grand méchant !

Un seul trophée peut mettre la patience des joueurs à bout : (Or) Au sommet du classement. Il faut dépasser le plus haut score des primes, à savoir 9 999 000. À la fin de l'histoire, et en ayant fini plusieurs quêtes secondaires, j'en étais qu'à 3 000 000. J'ai du explorer la même zone, encore et encore, et récupérer en masse les items lâchés par les ennemis pour monter le score. Kureha m'a dit que c'était de la folie, Zeliska me conseillait de faire une pause. Je me la suis accordée après deux jours de souffrance. Mais j'avais le platine. Enfin. Je comprends les joueurs qui ont choisi de ne pas s'épuiser autant. C'est éreintant comme moyen de procéder mais, à la loyale, j'aurais mis des jours à atteindre le score.

Je vais stopper Gun Gale Online quelques jours. C'est intense la réalité virtuelle. Je ne dois pas oublier la réalité.
Note : 4/5

Conclusion

Usant du fan-service avec parcimonie (surtout visible dans l'aspect dating-sim), le jeu permet d'attirer aussi bien les connaisseurs de la licence que les novices. Chacun y trouvera son compte : jouer dans un univers connu ou profiter d'un jeu au parfum MMO. Un aspect online plus poussé aurait permis d'avoir là un jeu encore plus accrocheur.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux fans de la série, Aux curieux

yuutsu (Sabaku08)

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