Schrödinger's Cat and the Raiders of the Lost Quark

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 13/05/2015
Genre(s) : Plates-formes, Réflexion
Territoire(s) : FRANCE

16 joueurs possèdent ce jeu
13 trophées au total
0 trophée online
3 trophées cachés

100% par : 5 joueurs (31 %)


Note des joueurs :
4/5 - 3 notes

Note des 100% :
4.3/5 - 3 notes

Test rédigé par MaxKrieger le 24-05-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Oxford, UK, 1935 : Le physicien autrichien prix Nobel de physique, Erwin Schrödinger, n’accepte pas l'interprétation de la mécanique quantique avancée par Bohr et Heisenberg. Il s’attelle alors à la rédaction d'un article décrivant une expérience de pensée pour tenter de montrer les limites de cette théorie.

Dans cette expérience imaginaire, un chat est enfermé dans une boîte avec un système libérant de façon imprévisible un poison afin qu’après un certain temps, si l’on n'ouvre pas la boîte, on ne puisse savoir si le chat est vivant ou mort. Selon la théorie quantique, le chat serait dans un état de superposition c'est-à-dire à la fois vivant et mort. C’est cette situation paradoxale que voulait montrer Schrödinger.

Baptisée plus tard "l'expérience du chat de Schrödinger" cet article deviendra célèbre et déchaînera véritablement les passions sur plusieurs générations. 80 ans se sont écoulés depuis la publication de l’article d’Erwin Schrödinger, mais son expérience continue cependant de nourrir l'imagination de nombreux auteurs qui l'accommodent souvent à leur propre sauce.

Crawfordsburn, UK, 2015 : Team17 nous présente le dernier né du studio indépendant Italic Pig, Schrödinger’s Cat and the Raiders of the Lost Quark, et démontre ainsi l’intérêt porté par la sphère vidéoludique aux travaux du physicien autrichien. Il est présenté par ses créateurs comme un "2D platformer-puzzler-punch-up", comprenez par là un O.V.N.I. à mi-chemin entre jeu de plateforme, de puzzle et de baston.

Vous y incarnerez, bien évidemment, le chat de Schrödinger appelé à la rescousse du zoo des particules. En effet, un événement catastrophique a libéré toutes les particules primitives et placé cet accueillant parc d'attractions sous le joug des leptons, gluons aux doigts gluants et autres énormes bosons inamovibles.

Votre mission va consister à débarrasser le zoo de ses envahisseurs puis à rassembler tous les fuyards. Vous serez pour cela épaulé par les Quarks qu’il vous faudra récolter puis combiner afin de créez des outils temporaires comme des hélicoptères, des plateformes et des grenades pour combattre et soumettre les gluons kleptomanes et les bosons acariâtres déchaînés.

Contenu du jeu

Schrödinger’s Cat est un jeu au contenu épuré. Vous n’y trouverez donc ni mode multijoueur, ni campagne en coopération. Le menu principal n’offre d’ailleurs que deux possibilités : accéder aux options du jeu ou entrer dans le zoo.

Le menu options vous propose, de façon assez classique, de régler le volume des voix, de la musique, des effets et d’activer ou non les sous-titres. En effet, le doublage du jeu est proposé dans sa version anglaise originale mais sous-titré en français.

En entrant dans le zoo vous entamez, ou reprenez, votre mission consistant à débarrasser le zoo de la vermine. Pour cela vous devez traverser pas moins de 30 zones en usant et abusant des 14 capacités offertes par l’association des différents types de Quarks que vous trouvez éparpillés un peu partout dans chacun des niveaux.

Concrètement, pour terminer un niveau, il vous faut combiner vos Quarks pour vous déplacer de plateforme en plateforme et atteindre les évadés à capturer avant de vous diriger vers la sortie. Il est, par exemple, possible d'associer 3 Quarks jaunes pour vous envoler vers une plateforme un peu haute où se cacherait un gluon. Assommer le ensuite avant de le capturer dans un filet en associant un Quark vert à un jaune et un rouge.

Pour venir à bout de la menace infestant littéralement le zoo des particules il vous faudra ainsi capturer aux alentours de 225 gluons, 70 leptons, 15 bosons (le nombre d'intrus change à chaque nouvelle partie) ainsi qu’une dizaine de Quarks charmés qui vous permettront d’ouvrir la porte menant au "noyau". Une mission, somme toute, conséquente qui devrait vous prendre 6 à 8 heures selon votre acharnement et votre faculté à résoudre les puzzles un peu plus ardus.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Commençons par la prise en main du titre rendue très accessible par l'utilisation quasi exclusive du stick et des quatre gâchettes. Le stick permet bien sûr de déplacer le héro tandis que les gâchettes, associées chacune a un type de Quarks, permettent de les associer. Cette configuration de touches rend la mécanique des capacités facile et rapide et appréhender. Seul le saut, déclenché par la touche (croix), demandera un temps d’adaptation un peu plus long pour être maitrisé parfaitement.

La bande son est plutôt agréable et accompagne très bien votre progression à travers le zoo. Le doublage est de très bonne facture et, pour la petite anecdote, le script a été nominé pour 3 récompenses d'écriture. De plus, tous les personnages du jeu ont été doublés par A.J. LoCascio connu pour son rôle de Marty McFly dans le jeu Back to the future de Telltales Games.

Pendant ma progression dans le jeu, je ne suis tombé que sur un bug d’affichage de sous-titres, lors de la première conversation avec Burton, une phrase n’était pas traduite et la bulle désespérément vide. Je ne saurais, cependant, dire pour le moment si c’était un problème ponctuel ou récurrent du jeu. En dehors de cela le jeu se déroule dans un univers 2D original à défilement horizontal. Les décors sont jolis et proposés en 1080p pour que rien n’entrave notre quête de libération du zoo.

Le dernier aspect technique proposé par Schrödinger’s Cat est sa génération procédurale des niveaux. Les différentes zones sont générées aléatoirement lors de votre première visite mais on constate souvent la mise à disposition de plus de Quarks que nécessaire et retrouve un peu trop souvent les mêmes patterns dans les environnements à traverser. La conservation des Quarks entre les zones et la réapparition rapide de nombre d’entre eux facilitent souvent trop la progression et évincent un peu l’aspect puzzle-réflexion du titre.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Comme expliqué précédemment, la prise en main du petit dernier d’Italic Pig est simple et rapide. Malgré une difficulté inégale, l’univers original et le concept novateur de ce jeu peuvent rapidement devenir addictifs et cela devient un réel plaisir d’aider les différents protagonistes à débarrasser leur parc des indésirables.

Avec une durée de vie de 6 à 8 heures, le titre proposé à 9,99€ sur le PSN assure une découverte sympathique de la théorie quantique. D’autant que la génération procédurale des zones, bien qu’imparfaite, assure tout de même la rejouabilité du titre et permet de relancer une chasse aux gluons inédite à chaque nouvelle partie.

D’un point de vue personnel à présent, contrairement à ce que j’imaginais, j’ai beaucoup apprécié incarner le chat de Schrödinger et partir à la chasse aux bosons pour accéder au "noyau". Je me suis rapidement pris au jeu et ai souvent eu du mal à lâcher la manette lorsque le temps était venu d’éteindre la console. Le plaisir était là pour moi et l’univers m’a transporté, seuls certains dialogues un peu longs m'ont parfois légèrement lassé et j'ajouterai que le jeu manque d'un peu d'équilibrage. En effet, si l'aventure est une vraie promenade de santé, les 3 phases à défilement automatique sont un vrai cauchemar et il faudra s'y reprendre plusieurs fois afin de connaitre les enchaînements par cœur et en venir à bout.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Les trophées de Schrödinger’s Cat sont assez simples à obtenir et récompensent majoritairement la progression du joueur. Le jeu comporte 13 trophées a débloquer qui peuvent se décomposer en trois grandes catégories.

Vous obtiendrez automatiquement à certains points du jeu les 2 trophées "D'un point de vue théorique" et "Fission de l’atome" liés à l’histoire.

En accomplissant votre mission de capture de la vermine infestant le zoo, vous obtiendrez au fur et à mesure les 7 trophées de collecte que sont "Pots de colle", "Choc positif", "Chasseur chassé", "Il n'y a pas de matière", "Bouge ta masse", "Abus de gluons" et "Zéro absolu".

Les 4 derniers trophées, "10(A+B)", "Filet de sauvetage", "Mode Higgs" et "Que la fête continue", demanderont quand à eux un soupçon d’attention afin d’être débloqués par une action spécifique à réaliser au court de votre aventure.

En résumé, le 100% sur ce titre est facilement atteignable et donne un sens supplémentaire à votre progression. Ici pas de gonflage artificiel de la durée de vie ni de challenge frustrant à réaliser. Pour ma part, j’ai assez logiquement pris le même plaisir à chasser les trophées qu’à terminer le jeu.
Note : 4/5

Conclusion

Soyons honnêtes, ce jeu a été pour moi une agréable surprise. Je m’attendais à me trouver face à un plateformer indépendant comme il s’en fait beaucoup mais ai finalement découvert un jeu orienté plutôt puzzle et collecte basé sur un concept simple et innovant. La profusion de Quarks vous offrira de nombreuses possibilités pour venir à bout d’un niveau. Cela vous autorisera souvent à utiliser votre capacité préférée mais certaines zones, plus limitées en Quarks, vous demanderont une bonne dose de réflexion car il vous faudra alors gérer vos capacités dans le bon ordre. Petit bémol sur les dialogues qui, bien qu’amusants, sont souvent un peu longs et nous font nous languir de repartir à la chasse aux indésirables.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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MaxKrieger (VanessaEtNicolas)

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