Ride 2

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 07/10/2016
Genre(s) : Course
Territoire(s) : FRANCE

732 joueurs possèdent ce jeu
36 trophées au total
3 trophées online
0 trophée caché

Platiné par : 305 joueurs (42 %)

100% par : 305 joueurs (42 %)


Note des joueurs :
4.5/5 - 24 notes

Note des platineurs :
3.4/5 - 18 notes

Test rédigé par Pitiboyz le 21-02-2017 - Modifié le 21-02-2017

Introduction

Ride 2 est un jeu de moto développé par Milestone, studio que vous connaissez sûrement via les Moto GP ou autre MXGP, le jeu est sorti le 7 Octobre 2016. Le studio reste dans ce que le premier opus a inspiré, des courses de moto que vous pourriez (presque) croiser dans la rue ou chez un concessionnaire.
Ride 2 est la suite de Ride sorti en Mars 2015, après un an et demi de développement que peut-on attendre de ce second opus ? Sommes-nous en présence d'un banal DLC ou y'a t-il une réelle amélioration ?
On répondra de tout ça dans la suite de ce test, je vous renvoie également vers le premier test pour vous donner un aperçu de ce que valait le grand frère il y’a 2 ans.
Vous êtes paré ? Gants, cuir, bottes, casque, et le plus important votre bolide !

Contenu du jeu

La première sortie :
Après avoir choisi votre véhicule de prédilection vous êtes prêt à arsouiller. Le plus important morceau se compose du mode World Tour, un mode carrière ou chaque catégorie de véhicule sera représentée. Ainsi pas de déséquilibre et des motos toujours plus ou moins compétitives.
Le mode World Tour est lui-même décomposé en sous-catégories, les épreuves saisonnières seront les épreuves classiques qui vous permettront d’évoluer dans le classement des pilotes et donc d’avoir accès à de nouvelles catégories de courses. On décompte 4 styles de courses sur 3 « difficultés » différentes, par exemple le Urban style vous proposera les courses Amateur, Rookie, Expert. La seule chose qui change est que les motos seront de plus en plus puissantes.
A chaque fin de saison (8 épreuves saisonnières) vous serez invité à une épreuve spéciale vous permettant moyennant victoire de déloquer une moto, de quoi avoir quelques véhicules supplémentaires sans trop de fatigue.
Les courses équipe par équipe font leur apparition à part entière, votre avancée dans le classement pilote vous donnera accès à différents niveaux de courses, comptez au total 10 courses par équipe pour prendre la première place. Ici des amis PSN seront favorables puisque vous participerez à leurs côtés et donc chacun avec son véhicule. Petit bémol, ce n’est pas une carrière en multi, votre ami sera joué par une IA.

Bien se préparer :
Vous êtes plutôt hanche dehors et coude dedans, ou encore couché sur votre monture ? Préparez votre style de pilotage à l’aide de l’éditeur qui vous permettra de rendre au plus proche de la réalité votre position, que ce soit par l’angle de la tête dans un virage ou la position des coudes. Pas d’inquiétude quant aux mauvaises habitudes, la position n’aura aucune influence sur la tenue de route ou les risque pris au freinage en angle.
Le style passera également par votre équipement. Prendre le temps de bien s’équiper c’est augmenter sa durée de vie, pensez-y. Ainsi, vous pourrez faire vos emplettes, chez les divers équipementiers présents, pour vous équiper de la tête aux pieds. Que ce soit dans un style piste ou un style plus routier. Sans oublier la tenue pour votre super motard.

Et ma meule alors ?
Ce n’est pas le tout de s’équiper, encore faut-il avoir la moto qui va avec. Trouvez d’abord le véhicule qui vous correspond, enfin surtout celui que vous pouvez acheter au début … Au total vous aurez le choix entre environ 200 motos. Toute la gamme est représentée, super motard, piste, naked, sportbikes ou encore une gamme peu connue le café racer. La plupart des grands constructeurs sont présents, on regrettera tout de même la suppression de marque présentes dans le premier opus comme EBR par exemple. Quelques préparateurs font alors leur entrée, pour exemple Mr Martini, préparateur Ducati.

C’est quoi ton pot ?
On retrouve ici la customisation qui avait tout de même marqué un grand coup dans le premier volet. On prend les mêmes et on recommence. On pourra s’attaquer à l’esthétique par le biais des poignées ou des rétroviseurs, mais également à la puissance ou maniabilité via les têtes de cylindre ou les pneus. Comptez entre 15 et 20 modifications possibles sur la plupart des motos, de quoi trouver votre bonheur.

On va à la terrasse du coin ?
Après avoir autant dépensé en matos et autre futilités esthétique on pourrait être tenté de s’arrêter au café pour que tout le monde admire le monstre mais Milestone est là pour vous proposer une expérience différente. Le Nürburgring ça vous parle ? Un circuit mythique présent pour notre plus grand bonheur, bien sûr il n’est pas le seul, 27 lieux sont disponibles, avec quelques déclinaisons de chacun possible.

Je me le fais au frei………nage !!!!!
Après vos essais en solo ou en mode rapide vous pourrez défier d’autres pilotes en mode local ou en mode en ligne. L’IA ne représente pas un gros challenge sur le mode carrière, préférez augmenter la difficulté pour plus de challenge et de prises de risques.
Le mode écran partagé est présent, c’est à noter puisque de nos jours peu de jeux le proposent, le mode en ligne est un simple enchainement de courses, avec vote à l’appui pour la décision du circuit. Un mode qui prolongera la durée de vie du jeu si du monde reste sur le jeu, pour le moment les serveurs sont assez fournis.

On débriefe la session ?
On reste dans du classique pour les propositions de carrière ou autre mode de jeu. L’absence d’un mode co-op à proprement parler est le bémol de ce mode carrière qui est plutôt diversifié et prenant. La customisation reste le plus gros point fort de Ride 2, que ce soit véhicule ou personnage les possibilités sont élevées et restent cohérentes avec la réalité.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

C’est pas mal par ici.
Effectivement, de gros efforts ont été fait sur l’aspect général des courses. Les décors sont plus cohérents et les couleurs mieux rendues. Et si on n’a pas le premier opus comment s’en rendre compte ? Lorsque vous jouez en vue casque la visibilité dans les rétros est réelle. Alors j’entends déjà les « comme dans tous les jeux », oui mais pas Ride premier du nom. Le réalisme en prenait un coup, regarder en arrière pour obtenir la position des adversaires avant un virage, pas sûr de la pérennité du geste. Aujourd’hui le problème ne se pose plus, un coup dans le rétro et à nous l’accélération juste ou la prise de risque.

Tu as calé ?
Pas de problème sur le démarrage en première, de mon côté aucun bug à signaler. Et comme quoi 6 mois de plus de développement que le premier Ride et il n’y a plus d’histoire de sauvegardes corrompues ou autres visuels bogués dans le garage. Pas de ralentissements lors de défilements à grande vitesse à moins que vous ne freiniez pour admirer le paysage et là, forcément le paysage passe moins vite, élémentaire mon cher Watson !
De plus, plus gros point fort du jeu quand on connait les déboires de Ride 1, les temps de chargement. Les temps de chargement sont égayés par l’historique lisible de votre véhicule mais surtout, le temps de chargement est Normal. Normal c’est quoi ? c’est un temps de chargement qui ne dure pas 5 minute. Ici comptez 15 à 20 secondes pour la plupart des circuits, pas de quoi s’endormir ou oublier à quoi on jouait.

Mon 103 Sp il est où ?
Disparu !!!! Et voilà, le premier opus nous proposait énormément de mobylettes en termes d’ambiance sonore, aucune réalité. Aujourd’hui ça s’améliore, les sons des motos sont plus proches de la réalité, quoique toujours étouffés par ces satanés normes anti-pollution mais là n’est pas le sujet. Mais alors tout est parfait ? Pas tout à fait, le bruit restera le même que vous soyez en pot d’origine ou pot changé, c’est du détail sachant que les sonorités d’origine restent correctes mais on était forcément dans l’attente de voir, ou d’entendre, du changement.

Ça donne quoi ?
C’est plus que correct, on peut dire que le jeu est sorti fini ! Nous ne sommes pas en présence du plus beau jeu au monde c’est sûr mais le rendu des motos est fidèle à la réalité, les modèles 3D sont dignes d’un modèle d’expo, si vous vous y connaissez un peu vous pourrez reconnaitre chaque véhicule au premier coup d’œil. Le plaisir de la rétine permet de vraiment se confondre dans le jeu. Au final un très bon constat pour le nombre de motos et d’accessoires proposés.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

To be (a pilot) or not to be.
Si vous connaissez un minimum les jeux de courses aucune difficulté ne se présentera à vous. L’IA est inexistante dans les difficultés de base, si vous attendez du challenge mettez la difficulté la plus haute et les réactions de la moto sur Pro, de quoi vous faire quelques frayeurs sur un freinage appuyé en courbe pour peu que vous ne soyez pas déjà au tas. Attention tout de même à une chose, l’IA est un ancien pilote de stock car, un freinage trop tôt et le pilote derrière ne vous loupera pas, pour peu qu’à votre réapparition un autre pilote arrive vous risquez 2 à 3 chutes d’affilée. Une IA mal gérée sur des circuits problématiques et c’est la crise de nerfs assurée.

Une course équilibrée
L’entrée en scène de Points de Performance (PP) sur chaque moto vous permettra de rester compétitif au niveau moteur. Expliquons la chose, les motos sont divisées en catégories et PP, ainsi vous concourrez avec des adversaires équilibrés au niveau de la course, vous ne pourrez par conséquent pas dépasser un certain nombre de PP avec vos améliorations moteur ou maniabilité. Vous devrez choisir au mieux vos achats d’accessoires pour ne pas risquer de voir votre monture hors course. On trouve alors ici un équilibre avec les IA (au niveau moto) que le premier opus laissait totalement à l’abandon.
Point négatif tout de même, si vous boostez trop votre moto, 910 PP par exemple alors que la course ne vous accepte que 900 PP, celle-ci n’apparaitra pas dans les choix, vous ne pourrez pas enlever d’accessoire pour être au niveau. Ainsi une moto utilisable n’est pas proposée si vous avez trop amélioré les performances. C’est le seul point qui pourrait être amélioré pour le prochain opus pour ma part.

Comment on gagne de l’argent ?
Si vous voulez réaliser vos rêves de prépa il faudra passer par la caisse, vous gagnerez des crédits suivant vos aides à la conduite et la difficulté générale du jeu, de quoi augmenter vos gains de course de 0 à 24 %. Chaque aide désactivée (aide au freinage, indication de trajectoire etc) vous permettra d’engranger plus d’argent, mais il existe un autre moyen pour augmenter encore les gains. Des défis quotidiens, 3 pour être précis, vous permettront de gagner des jetons, ces jetons vous donnent accès aux Bonus Ride. Mais alors qu’est ce dont cette sorcellerie ? Les Bonus Ride vous aident à gagner plus de crédit mais également de payer moins cher les motos avec le bon jeton ou encore de démarrer plus en avance sur la ligne de départ (8ème par défaut). Autant d’avantages qui vous feront progresser beaucoup plus vite à condition d’y faire attention et de les réaliser chaque jour.

Demain on y est encore !
Effectivement, le temps pour boucler le World Tour et la carrière par équipe ne vous prendra que peu de temps, comptez une douzaine d’heures dans la difficulté la plus faible et enchainez les victoires pour en venir à bout.
Le temps du farm arrive, et oui, malgré le type de jeu en présence on a réussi à trouver de quoi occuper le joueur pour longtemps. Les Bonus Ride vous prendront énormément de temps, que ce soit par les défis quotidiens ou par l’achat de jetons via l’argent in game.
Le plus gros temps de jeu sera tout de même le temps que vous voudrez consacrer après le platine. Le nombre de motos achetable ou pour peu que vous ayez des amis avec qui jouer vous augmentera par conséquent la durée de vie du soft. Pour rappel, le fait de jouer avec des motos de série est un plus qui ne sera pas sans rappeler Tourist Trophy aux plus anciens.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Le drapeau à damier.
Les trophées sont des plus basiques dans Ride 2, vous aurez à terminer la carrière et acheter énormément de motos. Tout ça se fera naturellement, si vous jouez de manière classique vos victoires en carrière et votre évolution passera naturellement par l‘achat de véhicules nécessaires à votre avancée. Et surtout n’oubliez pas le style, wheelie ou stoppie seront demandés pour montrer votre talent au monde entier.
Et pourtant, toute cette sueur dans le casque ne suffira pas. Les Bonus Ride sont le gros point noir de ce jeu. Un farm inutile puisque vous aurez terminé la carrière avant même d’avoir acheté tous les Bonus. Ainsi le farm de jetons se fera au détriment du plaisir de jeu, si vous en aviez fini avec le reste vous devrez revenir chaque jour pour vos défis, pas de quoi prendre un réel plaisir de jeu.

Une belle fin de carrière.
Vous voilà avec le platine en poche. Vous en aurez mis du temps à monter sur la première marche du podium, mais surtout attention à ce que les tours de circuit pour les jetons ne vous gâchent pas le plaisir du jeu. Prenez votre temps mais obtenez votre récompense ultime en prenant toujours un max de plaisir.
Vous serez prévenu, un accès facile au platine pour peu que vous soyez patient pour le dernier trophée.
Note : 3/5

Conclusion

Y'a pas à dire ce second volet de la saga n'a que du positif par rapport au premier. Que ce soit au niveau des choix de motos ou encore du nombre de circuits disponibles, dont quelques-uns plus que mythiques. Si vous aimez la moto ou un platine facile ce jeu est fait pour vous !!
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux fans de la série, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Pitiboyz (Pitiboyz)

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