Milanoir [US]

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 31/05/2018
Genre(s) : Action 
Territoire(s) : Etats-unis

3 joueurs possèdent ce jeu
35 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 0 joueur (0 %)

100% par : 0 joueur (0 %)


Pas de note
des joueurs

Pas de note
des platineurs

Test rédigé par el_pampino le 13-06-2018 - Modifié le 13-06-2018

Introduction

Milanoir est un jeu dans le style Hotline Miami prenant place dans l'univers de la mafia italienne des années 70. Le héros du jeu Piero Sacchi est l'archétype du gangster mafieux italien des seventies, un anti héros très sombre et violent. Ce jeu est un hommage aux Poliziotteschi, genre de film très populaire en Italie pour la génération 70. Ce sont des polars très noirs et très violents, si je devais citer un film connu qui s'en rapproche, je citerais l'inspecteur Harry, voire Chinatown.

Notre héros est un homme à tout faire pour la mafia, sortant de prison et cherchant le responsable de sa condamnation. Bien qu’étant aux ordres d'une famille mafieuse, sa mission va vite devenir une histoire de vengeance personnelle. Prêts pour la vendetta ? Alors enfourchez votre Vespa à travers Milan et Ciao Bella !

Contenu du jeu

Ce titre nous propose deux modes de jeu, le premier, le mode Arène vous amènera dans différentes maps afin de tuer le plus d'ennemis possible et donc d'essayer de réaliser le score le plus élevé. Le mode Histoire quant à lui, qui reprend les mêmes mécaniques de jeu, est sans aucun doute bien plus intéressant.

À travers son scénario reprenant les codes des polars noirs classiques avec ces trahisons en tous genre couplés à la vengeance assumée du héros, le jeu nous propose de visiter Milan, célèbre ville italienne, en découvrant plusieurs lieux de la ville comme une vieille maison de passe, docks malfamés, métro et pour finir, une prison. Sans oublier bien sûr les traditionnelles rues et les bars, repaires de la mafia italienne, la célèbre Cosa Nostra.

Même si l'aventure peut sembler un peu courte - sept niveaux seulement pouvant être terminés en cinq heures -, elle a le mérite de présenter des situations assez diverses, comme des courses poursuites à bord de voitures, scooter ou bateaux. Quelques péripéties scénaristiques et rebondissements dans les missions, avec toujours l'objectif de tuer un personnage que notre parrain nous indiquera, donnent un côté un peu inattendu à l'aventure permettant de sortir de temps en temps des clichés et de la linéarité.

Un mot sur l'armurerie, point essentiel pour les jeux de la sorte : on a le flingue de base peu puissant mais rapide, un six coup dévastateur (rare) - un tir un mort - et un uzi, l'arme la plus puissante du jeu que l'on obtient un peu tard dans le mode Histoire. On dispose également de quelques grenades et cocktails molotov, ainsi que d'un couteau uniquement pour le niveau en prison. Même si l'armement semble un peu succinct, cela est peu gênant car le jeu propose beaucoup de situations différentes.

Milanoir peut être parcouru en coopération. L'attention est louable mais dénature l'essence même du jeu : l'ajout d'un coéquipier double le nombre d'ennemis, augmente la difficulté inutilement car si un des deux joueurs meure, c'est la fin pour tout le monde. Et au vu du nombre d'ennemis qui prolifèrent on a vite fait de prendre une balle perdue, on ne peut donc pas faire d'action conjointe au point que l'on a l'impression d'avoir deux joueurs faisant chacun sa route en solo.

On pourrait se plaindre de sa courte durée de vie du jeu, mais pour le prix, cela reste honnête.
Note : 2/5

Aspect technique du jeu

Il est difficile de critiquer un jeu en pixel art pour son parti pris graphique car en 2018 c'est un genre totalement maîtrisé, donc sur ce côté-là, le jeu avec ses décors colorés, remplis de vie et très détaillés accrocheront efficacement l'œil. Une réalisation bien maîtrisée sauf au niveau des personnages, autant on reconnaît sans peine les visages, autant le reste du corps semble trop fin, cela est peut-être dû à la vue isométrique couplée à de la 2D qui nous donne un effet un peu désagréable.

Un gros travail qui mérite le respect a été apporté à l'environnement avec des lieux très détaillés comme les rues, le bar et d'autres un peu vides comme la prison mais fourmillant de petits détails. Une grande variété de décors nous faisant presque oublié que l'action se situe dans une seule et même ville.

Côté ergonomie, on a vu mieux. Lors des courses poursuites, la maniabilité des véhicules n'est pas évidente à gérer en raison du fait que l'on doit conduire en tirant sur les ennemis alors que le choix des commandes à utiliser paraît plus que discutable.

Les musiques collent parfaitement à l'aventure et contemporaines des années 70 tirées du funk plus que de la disco. Si on aime ce genre on sera comblé, dommage que certains bruitages sont mal réalisés diminuant l'intensité de certaines scènes. Le jeu est intégralement traduit en français, une attention louable pour un petit studio indépendant. Grazie Italo Games.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Milanoir nous offre une bonne expérience, comme je l'ai déjà dit un peu courte mais le rapport temps/prix est très honnête. Malheureusement, une fois l'histoire finie, on n'a pas trop de raisons d'y revenir, le jeu n'offre pas d'autres itinéraires ni d'autres choix scénaristiques. On y retournera soit pour chasser les trophées ou se refaire une partie car le jeu reste très plaisant et fun mais lorsque l'on sait comment cela va se passer, il y a forcément moins d'intérêt. Où sont les nœuds scénaristiques et le fin mot de l'histoire ? On perd le côté découverte, ce qui rend le jeu parfois insipide.

Bien que le jeu propose trois niveaux de difficulté, cela ne change rien à l'histoire, les ennemis seront juste plus résistants. Ce dèjà-vu rend le jeu ennuyant pour un second run mais offrira un bon challenge. On pourra toujours aller en mode Arène pour obtenir le plus gros score mais le côté répétitif rend ce mode un peu ennuyant, réservé aux accro du scoring.

Niveau gameplay, le système des ricochets est intéressant et original mais le jeu se résume quand même à "je me cache, je tire" pour les phases à pied. Si les courses poursuite sont assez frustrantes, les gunfights sont assez fluides et nerveux à l'instar d'un vrai cinéma d'action. En terme d'infiltration, celle-ci est mal réalisée donnant un côté basique - je me cache, j'arrive doucement par derrière et je tue et on recommence. Je l'ai trouvé assez mauvaise, bon cela permet d'offrir un peu de diversité mais est trop décalée par rapport à l'univers du jeu.

Milanoir reste un jeu de tir basique, bien qu'un petit effort est demandé pour maîtriser les commandes. La prise en main est bien pensée bien que le système de couverture est un peu mal conçu, à cause de la perspective qui n'aide pas trop. Une fois le gameplay bien assimilé, le plaisir est bien présent, le jeu à une particularité bien sympathique avec un système de ricochets avec les panneaux routiers. Ces derniers permettent en effet de tuer les ennemis d'un seul coup, les utiliser deviennent même une obligation pour certains combats de boss.

Une histoire plaisante, des décors variés, des phases de gameplay différents pour briser la monotonie propre à ce style de jeu et un mode Arène assez anecdotique, voilà ce que nous propose Milanoir.
Note : 2/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

La chasse au platine est plutôt bien pensée dans le sens où tous les trophées s'obtiennent en jouant normalement et en expérimentant les différentes mécaniques de jeu. Certains trophées demanderont d'atteindre un certain nombres d'ennemis tués avec vos armes et d'autres d'occire vos ennemis à l'aide de ricochets.

Trois trophées sont liés à chaque niveaux de difficulté. Tous les trophées tomberont sans vraiment y prêter attention, enfin sauf les trois trophées suivants.

Ce sont (Bronze) DDragon, (Argent) Le traitement du Dr Gruber et (Bronze) Repose en paix qui sont liés à des actions particulières à faire à un moment précis. Le premier nécessite d'avoir un ami, ou une deuxième manette. Pour, le second il faudra penser à détruire 400 vitres lorsque vous serez arrivé au bâtiment le "Pirellone", ce sont les tours Pirelli de Milan. Et le dernier demande de tirer trois fois dans la porte des WC au début de l'aventure. Ces trophées sont quand même cohérents avec le reste de la liste, ils demanderont juste d'y prêter attention.

Nous avons aussi des trophées peu originaux mais collant toujours bien à l'univers du jeu, pour les obtenir il faudra finir tous les niveaux, qui sont au nombre de sept, sans jamais mourir. Mais pour un tueur à gage de la mafia c'est la moindre des choses.

On finira avec le mode Arène, qui concerne les trophées (Bronze) Maximus Decimus Meridius, (Argent) Prince de Bovisa et (Argent) Roi des navigli qui demandent d'atteindre un palier de points : 10 000, 50 000, et 100 000. Ce sont les trophées les plus durs du jeu, une connaissance de l'Arène et des emplacements d'apparition des ennemis sont à connaître sur le bout des doigts. Une bonne maîtrise des ricochets, du système de couverture ainsi qu'une bonne gestion des munitions (et d'un bon timing pour recharger) seront indispensables pour atteindre le palier le plus haut.


Note : 3/5

Conclusion

Milanoir propose une belle aventure rendant hommage aux polars noirs des années 70 sur le thème de la mafia. Le jeu dispose de décors très détailles et colorés, ainsi que d'un univers un peu sombre, violent et teinté d'humour noir. Malgré un scénario sans surprises et un gameplay perfectible, Milanoir est un jeu qui mérite que l'on s'y intéresse, surtout si vous avez aimé Hotline Miami.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
10
Je recommande ce jeu : Aux acharnés, Aux spécialistes du genre, À un public averti

el_pampino (el_pampino)

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