Mighty No. 9

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 24/06/2016
Genre(s) : Action , Plates-formes
Territoire(s) : FRANCE

1460 joueurs possèdent ce jeu
31 trophées au total
0 trophée online
3 trophées cachés

Platiné par : 24 joueurs (2 %)

100% par : 24 joueurs (2 %)


Note des joueurs :
3.2/5 - 5 notes

Note des platineurs :
5/5 - 2 notes

Test rédigé par gunsangoku le 24-07-2016 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Mighty No. 9 est un jeu d'action plateforme développé par Comcept et Inti Creates sous l’œil avisé du concepteur Keiji Inafune. Ce dernier n'est autre que le père de Megaman, licence phare et reconnue de tout nostalgique de bonne vieille console 8/16 bits. Cette fois-ci, Keiji inafune nous revient avec un kickstarter (jeu sorti grâce à un financement collaboratif) qui nous met dans la peau de Beck, un robot surpuissant Un jeune héros qui aura pour but de sauver ses amis mighty d'un virus qui les contrôle et les pousse à détruire la ville : Beck étant le seul mighty non infecté, son périple et sa course pour sauver ses amis commence dès lors. Chacun des mighty a des capacités ainsi qu'un environnement qui leurs sont propres, mais on se penchera sur ce sujet dans une partie dédiée. ainsi que de notre ami jouable sur un niveau spécifique Call et des deux professeurs White et Sandra qui nous accompagnerons durant notre périple. Ce jeu a souffert de critiques avant sa sortie. Avec des reports à maintes reprises et d'une traduction plus qu'approximative des conférences de Keiji Inafune, Mighty No. 9 fut lancé sous un ciel bien assombri. Néanmoins, le jeu garde des arguments qui sauront toucher un public nostalgique ou en quête de challenge, ou déplaira pour ces même raisons à un public plus exigeant ou déçu par une attente très (trop?) importante de ce jeu.

Contenu du jeu

Le contenu du jeu est assez large puisqu'il se compose d'un mode histoire et d'un mode EX qui se divise lui-même en 4 catégories. Les quatre catégories sont un mode challenge (solo), un mode challenge co-op, un mode boss rush ainsi qu'un mode Online Race Battle. Le leaderboard viendra compléter le menu EX pour ceux voulant comparer leurs résultat avec d'autres joueurs. Vous me suivez jusque-là? Dans ce cas, détaillons maintenant tous ces jolis mode de jeu.

Mode Histoire

Tout d'abord, le mode histoire qui se compose d'un stage prologue pour nous donner un avant-goût de l'aventure, ainsi que 8 stages hébergeant chacun des mighty qui sont au nombre de 8 (nous incarnons le 9ème, d'où le titre du jeu). Une fois ces 8 niveaux,complétés, 2 nouveaux stages viendront s'ajouter. Le premier nous mettant dans la peau de Call notre adorable partenaire, et un autre pour Beck notre valeureux héros qui permettront de débloquer le dernier niveau où réside le dernier boss du jeu. Au total, 12 stages composent l'histoire principale du jeu. Un 13ème stage existe pour les possesseurs du DLC Vermillion Destroyer. Ce dernier nous permet une fois terminé de débloquer le personnage du stage et l'utiliser à la place de Beck durant les stages. Sachez néanmoins que ce personnage a un gameplay propre et perd ses vies de manière continue au fil du temps.

Mode EX

Commençons sans plus attendre par l'endroit le plus attractif pour les chasseurs invétérés que nous sommes. Je parle bien entendu du mode challenge solo qui, comme son nom l'indique, ne peut se faire que seul. Ce mode est composé de 36 épreuves au total qui se débloqueront une fois des paliers de l'histoire principale franchis. Par exemple, terminer le stage 1 donnera accès à une panoplie de challenges, compléter le stage 2 aussi et ainsi de suite jusqu'à tout débloquer en terminant l'histoire principale intégralement. Les challenges solo vont des courses d'obstacle à des destructions de cibles en temps défini. Des stages de l'histoire seront également à compléter avec une seule vie, voire finir tout le jeu avec une seule vie... Autant dire que le mot challenge n'est pas galvaudé, loin de là même.

Les challenges co-op quant à eux sont moins nombreux et au nombre de 24. Ils permettent de jouer avec un ami en session privée, ou avec une personne choisie au hasard dans une session publique. Dans des challenges similaires à ceux en solo, la différence est que vous êtes deux. Un mode pour s'amuser et qui vise plus le divertissement qu'une difficulté accrue.

Le online race battle est un mode qui consiste à affronter un joueur public ou ami en privé. Vous devrez y terminer le stage avant l'autre, aller le plus loin dans un niveau ou encore finir une course avant l'autre. En clair, une zone pour se jauger entre amis ou avec d'autres joueurs pour montrer ses talents et son habilité dans le jeu.

Le boss rush à contrario des autres modes, vous permettra d'affronter directement tous les boss du jeu. Un mode où vous devrez connaitre les points faible des boss, quelle capacité utiliser sur tel ou tel boss et essayer de finir en un temps donné. Sans oublier que ce mode a la gentillesse, que dis-je l'honneur de vous offrir deux moyens de vous soigner utilisable une seule fois pour tout le mode boss rush. Autant vous dire que savoir quand vous soigner et ne pas subir trop de dégâts est une clef de votre réussite dans ce mode de jeu.

Le menu options

Sur cet aspect, je peux que féliciter le jeu. Ce menu options est l'un des plus explicites que j'ai eu le plaisir de rencontrer sur un jeu action/plateforme. Tout d'abord, nous avons deux types d'options dans le jeu. Les options rudimentaires qui se nomme options générales, à savoir les réglages vidéos, audios qui sont le quotidien de quasiment tous les jeux. Sauf que dans celui-ci nous avons les tests audios des musiques du jeu, des bruitages du jeu et des voix des personnages dans toutes les interactions possibles du jeu. Ceci est d'habitude beaucoup plus privilégié dans les jeux de combat que dans des action/plateformes. Mais ce qui mérite des louanges se situe dans l'onglet à côté de celui dédié à l'audio, qui se prénomme autres. Il contient le choix des textes en sous-titres Français, Anglais et Japonais, pour ne citer qu'eux, mais aussi le doublage des voix en Français, Anglais et Japonais (ce qui suffit amplement pour nous satisfaire). En prêtant l'oreille attentivement, les amateurs d’animé reconnaîtront la voix de Wataru Takaki, connu pour avoir prêté sa voix à Eikichi Onizuka dans l'animé GTO (great teacher onizuka), Knuckle Bine dans la série 2011 Hunter x Hunter, Tobi dans l'animé Naruto Shippûden et j'en passe. Ceci étant un échantillon du casting des noms ayant prêté leurs voix pour le jeu.

Passons à la deuxième option du jeu, il s'agit cette fois des options jeu qui sont divisés en 4 parties, dont 2 d'entre elles en onglet, pour leur importance et le fait de souvent les utiliser. L'onglet astuce détaille chaque parcelle des mécanismes du jeu tel que les transformations, le but de l’absorption de xel, attaques que j'expliquerai dans l'aspect technique du jeu par la suite. L'onglet reXelection aura pour but de pouvoir choisir quel pouvoir mettre en raccourci, pouvoirs que vous débloquerez durant votre parcours. Cet onglet demandera votre attention pour mieux appréhender le jeu et vous simplifier la tâche. L'onglet pratique dira-t-on, "autres", contient des options interchangeables, à savoir recevoir des bonus soins, autoriser le (droite) (droite) ou (gauche) (gauche) pour dash au lieu d'appuyer sur (R1), afficher les messages et dialogues dans le jeu, les effets d'absorption, les marques vous indiquant la possibilité d'absorber un ennemi, la vibration et autre joyeuseté. L'onglet restant sera détaillé dans l'aspect technique.

En conclusion pour le contenu du jeu, il mérite la note de 4 car le contenu est au-dessus de la moyenne pour ce type de jeu et compte tenu du budget alloué. Bien sûr, on peut toujours demander plus à un jeu. Mais celui-ci reste très garni niveau contenu si on ne se contente pas de l'histoire. Je vous invite d'ailleurs à explorer ce jeu qui contient un contenu bien plus fourni qu'il n'y paraît.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

L'aspect technique du jeu est très particulier et rempli de références à Megaman, surtout les versions spin-off Megaman X. Je vais préciser les mécanismes du jeu ainsi que ceux liés aux mighty pour une lisibilité totale sur le gameplay. Commençons par faire un tour d'horizon des mouvements du jeu.

Mouvement du personnage

Les mouvements du personnage sont très épurés et le resteront malheureusement au fil du jeu malgré l'avancée de l'histoire. Comme tout bon jeu d'action/plateforme qui se respecte, les touches sont assez basiques. Vous pourrez déplacer le personnage avec la croix directionnel ou l'analogique de votre manette au gré de ce qui vous convient le mieux. Malgré une touche pour le saut satisfaisante vu le style de jeu, la touche tir ne permet pas d’effectuer une action précise à mon grand regret, à savoir maintenir la touche pour charger un tir plus puissant. Cela ne change pas la face du monde, mais aurait été un joli clin d’œil pour les amoureux des licences de Keiji Inafune qui auraient sûrement apprécié ce détail. Les tirs ne peuvent qu'être horizontaux, c'est-à-dire gauche ou droite. Tirer au-dessus ou en dessous du personnage est impossible, ce qui est dommage mais néanmoins non dommageable. Il y a également une touche pour faire un dash ou faire (droite) (droite) comme expliqué dans l'onglet option du jeu pour vous déplacer plus rapidement et surtout pour absorber les Xels. Le reste des touches étant des raccourcis pour les ReXelections (à savoir pouvoir vous transformer en l’un des mighty du jeu). Le pavé tactile peut servir de raccourci, soin que vous verrez plus bas.

Xels

Les xels sont ce que l'on peut qualifier de cellule que détiennent les ennemis du jeu. Une fois qu'un ennemi a subi suffisamment de dégât, la couleur de celui-ci change et devient bleutée, ce qui signifie que l'on peut l'absorber et obtenir le précieux xels. Vous devrez alors dasher sur lui, mais attention ! Plus vous mettrez de temps à dasher sur lui, plus le pourcentage de xels absorbé diminuera : une absorption dans la seconde du changement de couleur donnera 100% de xels, tandis que si vous prenez votre temps, ce même pourcentage diminuera au fil du temps. Le xels a deux utilités dans le jeu : pouvoir se soigner et recharger votre barre de ReXelection.

Rexelection

Parlons de la ReXelection, ce mécanisme qui nous permet de nous transformer en l’un des 8 autres mighty du jeu.

Pyrogen est une transformation utilisant l'élément feu, au lieu de pouvoir tirer une salve comme à l'accoutumée, le tir se transforme en une explosion de feu en maintenant la touche (carre) avant de la relâcher. Plus la pression est longue, plus puissante sera l'explosion.
Cryosphère est une transformation utilisant l'attribut glace, qui remplacera les tirs par des jets de glace.
Dynatron une transformation qui remplace le tir habituel par une salve foudroyante qui électrifiera les ennemis durant un certain laps de temps et pouvant relier les ennemis entre eux avec un lien de dégâts entre ces même ennemis.
Brandish alias Zero transforme Beck en une version très proche de Zero connu dans les versions de Megaman qui nous fera utiliser un katana au lieu d'une arme à feu. Une référence au célèbre personnage rouge qui donnera le sourire à tout nostalgique.

Il en reste 4 autres que je vous laisse le plaisir de découvrir au cours de votre périple.

L'aspect graphique

Les graphismes sont très flashy, ce qui pourra plaire ou déplaire aux gens. Le moteur graphique utilisé est le Unreal Engine 3. Autant le dire tout de suite, cet engine est dépassé et il n’offre ici pas un chef d’œuvre visuellement, loin de là. Les graphismes sont très colorés et ne reflètent un niveau attendu en 2016. Pourtant, si l’on prend du recul, un jeu kickstarter qui est sorti sur 5 consoles de salon, 3 consoles portatives, 3 fois sur pc (Linux, Os X, microsoft), comment pourrait-on envisager une qualité graphique supérieure sur ce jeu ? Sans être médiocre tout en étant loin d’être beau, les graphismes sont au final d’une qualité très suffisante pour un jeu qui a tellement été porté sur différents supports avec un budget réduit.

Par contre, il y a une chose que le budget ou le portage sur de multiples plateformes ne permettent pas de pardonner, c'est la chute des fps. Cela ne ressentira pas au début du jeu ou dans différents modes de jeu, exception de 2 niveaux où la chute de frames est visible mais dure moins d'une seconde avant de revenir à la normal. Vous devez vous dire "Bah alors de quoi il se plaint, si c'est pas si grave!!". J'ai testé plusieurs façons de ralentir le jeu comme pourraient le faire par inadvertance certaine personnes qui font des choses farfelues. Lorsque qu'une explosion a lieu ou lorsque qu'une destruction d'objet en masse a lieu, cela aura pour effet de faire chuter la frame d'une manière alarmante. Il faut quasiment le faire exprès et chercher le point faible de la frame qui est déjà suffisamment basse mais c'est quelques chose de réalisable et il faut le mentionner. Malgré tout, ces chutes sont rares et ne devraient pas gâcher votre expérience sur le jeu.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Je suis très dubitatif sur cette section pour être sincère. Le jeu est agréable à faire mais pas au point d'être fait à plusieurs reprise en gardant la même sensation de plaisir. La découverte est très agréable, les références à d'autre jeux de Keiji Inafune sont fort appréciables. Personnellement, j'ai réussi facilement une fois le jeu terminé dans plusieurs difficultés et le mode défi commencé à changer de jeu ou arrêter de jouer au jeu sans avoir une envie soudaine de revenir dessus. En terme de difficulté, le mode normal est la difficulté de base du jeu qui est incontournable vu qu'il faut finir cette même difficulté pour débloquer les autres. Les difficultés supérieures (difficile et au-delà) ajoutent de nouveaux ennemies plus puissants et résistants,faisant plus de dégâts qu'à l'accoutumée, ainsi que des ennemies situés à des endroits différents. Les deux autres difficultés restantes gardent la même logique que la difficulté difficile mais avec un boost de vitesse de 150-200%. Un ennemi avec une vitesse de 50 km/h sera entre 150-200km/h, ce qui change fondamentalement l'approche sur certains ennemis.

Si ce n'est l'intérêt des trophées, il est peu probable que les gens sortiront de ce jeu en se disant "tiens, si je me refaisais une partie, ça fait longtemps !". Le jeu puise essentiellement son intérêt dans sa découverte et ce qui touche aux trophées plus qu'au plaisir de refaire le jeu par une simple envie. Il est vraiment dommage que seuls les challenges et trophées poussent à revenir sur le jeu, ce sont en effet certainement les seules choses qui nous retiendront.

Ainsi, le plaisir à faire le jeu la première fois sera bien plus important que les parties suivantes.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Et voila l'ultime partie de ce test qui touche l'essence même de l'esprit Keiji Infuse : je parle bien sûr du challenge !

La lignée des jeux de cette catégorie n'ont d'attrait que le challenge, la maîtrise du personnage et une connaissance parfaite des stages et faiblesses des boss. En clair, ce jeu, comme tous les jeux du même registre, est essentiellement basé sur le skill, ce qui signifie qu'un joueur assidu aura du mal pour cause de manque de talent ou autres. C'est surtout que la difficulté du jeu est la même sur tous les jeux made in Keiji Inafune et c'est un plaisir d'avoir du challenge et de les surmonter. Vous l'aurez compris, le platine de ce jeu n'est pas le plus simple des platines mais n'est pas le plus dur pour autant.

Pour être plus précis, le mode boss rush ne pose pas de problème car , contrairement aux idées reçues, lorsqu'on connaît les faiblesses des boss et comment s'y prendre, même le plus novice du genre y arrivera après plusieurs tentatives. Le reste des trophées étant sur la même longueur d'onde : connaître les stages, boss, faiblesses et patterns. La seule difficulté sur le jeu pour les joueurs néophytes sera due à un manque de patience et un excès de nervosité... Des facteurs négatifs en général mais qui le sont d'autant plus sur ce jeu. Un guide et des vidéos aideront grandement pour l'obtention.

Pour autant, est-ce plaisant à faire comme platine ? Eh bien, oui et non ! Tout dépend de votre attrait pour le challenge : les amateurs de challenge apprécieront leur chasse au platine, les autres nettement moins, voire même haïront le soft. Ainsi, le platine demandera de l'investissement pour des habitués du genre, et sera difficile pour ceux découvrant le jeu et ne connaissant pas le registre du jeu. Attention, certains trophées peuvent facilement rebuter énormément de nouveaux joueurs.
Note : 3/5

Conclusion

Mighty No. 9 n'est pas le meilleur jeu du registre ou de la panoplie Keiji Inafune sans être mauvais ou le pire de sa liste. Agréable et demandant de s'investir dessus un minimum, le jeu n'est pas un Megaman mais est rempli de clins d’œil et références à cette licence. Destiné aux nostalgiques et amateurs de challenge, si vous avez une attente particulière dessus, passez votre chemin. Il s'agit d'un jeu à faire avec l'envie de découvrir quelque chose de nouveau inspiré de jeux ayant fait le renom de Keiji Inafune.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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gunsangoku (gunsangoku)

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