Guacamelee! Super Turbo Championship Edition

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 02/07/2014
Genre(s) : Action , Plates-formes
Territoire(s) : FRANCE

2171 joueurs possèdent ce jeu
36 trophées au total
0 trophée online
1 trophée caché
1 DLC

Platiné par : 651 joueurs (30 %)

100% par : 190 joueurs (9 %)


Note des joueurs :
4.2/5 - 55 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 42 notes

Test rédigé par matrobymat le 20-05-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Guacamelee! Super Turbo Championship Edition ... sérieusement ? Vraiment ? Le but était sûrement de remporter le prix du nom de jeu vidéo le plus long. Non mais ... cinq mots, trente neuf lettres et un signe de ponctuation, c'est à se demander si les auteurs n'ont pas mis tout ce qu'ils avaient dans le titre. Ou alors c'est pour faire concurrence au sombrero, le chapeau démesuré des mexicains. Vérifions cela de suite, dans ce test ambiance enchiladas garantie, caramba !

Dans cette aventure pimentée et colorée, nous incarnons donc Juan, un jeune (?) Mexicain, petit agriculteur de son village, menant une vie tranquille qui va bientôt se retrouver bouleversée lorsque des hordes de squelettes belliqueux, menés par leur chef Calacas, enlèvent la jeune et jolie fille du chef du village dont il est secrètement amoureux. N'écoutant que son courage, notre héros se jette dans la bataille, et se fait laminer en trois secondes.

Contenu du jeu

C'est donc sur cette défaite amère que commencent les péripéties de notre héros. Il fait ainsi la rencontre de Tostada, qui lui remet son masque de luchador, synonyme de réel début des hostilités. A partir de là, Juan va se lancer à la poursuite des ravisseurs de sa belle, apprenant au fur et à mesure de sa progression de nouvelles techniques, non seulement utiles pour les combats, mais aussi et surtout pour accéder à de nouvelles zones, inaccessibles sans ce pouvoir.

Au cours de votre périple, vous traverserez donc des villages, des temples, des villes, des forêts et même un volcan. Même si la mécanique du jeu vous forcera à revenir à plusieurs reprises dans les mêmes endroits, pour accéder aux nouvelles zones de ces lieux, vous n'aurez jamais l'impression de faire des allers-retours incessants. Sans être démentiel, le contenu de Guacamelee est très correct pour un jeu de ce type, et vous aurez besoin d'environ 25 heures, parcourues à un rythme effréné, sans temps-morts, pour accéder au platine.

En plus des nouvelles techniques apprises naturellement au cours de l'histoire, vous pourrez, à chaque point de sauvegarde, améliorer vos compétences (en échanges de pièces gagnées dans des coffres, ou en tuant des ennemis) pour remplir plus vite vos différentes jauges (jauge d'intenso, carré de souffle etc ...) ou pour améliorer la létalité de vos coups. Les points de sauvegarde justement, ils sont très nombreux, vous assurant ainsi une progression parfaite sans vous forcer à faire et refaire de longs chemins à cause d'un saut mal calculé.

Il vous sera également possible, dans ces même points de sauvegarde, d'acheter des costumes modifiant vos capacités. Ces costumes auront toujours un aspect bénéfique, et un aspect réducteur. Par exemple, un des costumes vous permettra d'infliger plus de dégâts aux ennemis, mais vous en subirez également beaucoup plus si ceux-ci vous touchent. Il sera donc intéressant d'utiliser ce costume dans des zones où il faut rapidement tuer les ennemis, mais moins si ceux-ci sont très nombreux, ou tapent trop fort.

A noter que quelques quêtes annexes vous seront proposées. Elles sont assez inintéressantes, très faciles, et ne vous demandent même pas de voyager pour être accomplies. Elles ont le mérite d'exister, mais on sent que les développeurs ont volontairement fait le choix de ne pas les exploiter, et celles-ci ne vous retiendront pas très longtemps. Certaines d'entre elles, encore une fois, ne seront réalisables qu'après l'obtention de pouvoirs spécifiques.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

Techniquement, il n'y a pas grand chose à reprocher à Guacamelee. L'ambiance qui se dégage du titre est colorée, épicée, chaude. L'hommage rendu au Mexique et aux luchadores est vibrant. De plus, un petit humour potache se fait également sentir, et il est le bienvenue !

Mais revenons à nos moutons : graphiquement donc, l'ambiance cartoon colorée colle très bien à l'ambiance. C'est tout juste joli, sans plus, mais de toute façon, il est difficile de sortir du lot dans un jeu de ce type qui ne se prête pas à l'étalage de textures particulièrement travaillées. L'essentiel est ailleurs, et rien ne va mal. Le jeu ne souffre d'aucun ralentissement (encore heureux) ni d'aucun bug.

Le gros, très gros point positif en ce qui concerne la technique, se situe au niveau du gameplay. Il est formidable, très bien pensé, très bien réalisé, et servi par un level-design à toute épreuve ! Vous m'en direz des nouvelles. Juan se contrôle au doigt et à l’œil. Aucune approximation dans les mouvements ni dans les gestes. Même lorsque la zone grouille d'ennemis, qu'il faut enchaîner les combos, puis se servir de quatre de ses aptitudes à la suite pour atteindre la plate forme suivante, en évitant les tirs ennemis, tout se fait naturellement.

Le seul aspect technique qui m'aura gêné finalement, c'est l'ambiance sonore. Une musique typique ambiance mariachi vous accompagnera tout au long de l'aventure. Elle sera d'ailleurs seule, bien trop seule, puisque le reste des bruitages est très très limité. Même les conversations entre les différents protagonistes ne sont quasiment pas rendues, et il faut se contenter de lire le texte des dialogues. Le problème est que je me suis rendu compte qu'à la longue, cette musique était en fait vite stressante, car trop répétitive, et je me retrouvais à baisser quasiment à fond le son de la télé, pour ne plus l'entendre. Les morceaux sont qui plus est très limités, ils doivent être 3 ou 4 à tout casser. Dommage, je suis sur qu'il était possible, tout en restant dans l'esprit du titre, de fournir un peu plus le catalogue, pour ne pas être lassé par la musique.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

C'est là où les développeurs de Drinkbox Studios ont fait des merveilles ! La progression est constante, parfaitement nivelée, et aucune baisse de régime ne se fait sentir. Le rythme est très soutenu, le jeu est nerveux, les combats s’enchaînent, les combos aussi, vous incitant à utiliser la palette complète de vos pouvoirs, avec un timing qu'il faut soigner. Vos réflexes et votre skill seront parfois chatouillés également pendant certaines phases de plates-formes où la encore, il vous sera demandé de maîtriser la palette mise à votre disposition.

Au début de l'aventure, notre luchador sera juste bon à mettre quelques claques, et à réaliser quelques sauts. Puis, très rapidement, il fera la connaissance de son "mentor" (je vous laisse découvrir le personnage) qui lui apprendra de nouvelles techniques.

Juan deviendra donc capable de réaliser un uppercut sauté dévastateur. Non seulement utile en phase de combat, vous permettant de réaliser de jolis combos aériens, ce coup vous permettra d'atteindre des plates-formes un peu plus hautes qu'avec un saut normal, et de casser des blocs rouges au dessus de vous, libérant ainsi l'accès à des zones inaccessibles auparavant.

Ensuite, en avançant dans l'histoire à la recherche de sa dulcinée, il deviendra capable de réaliser le "saut de la grenouille". Exact opposé du coup spécial précédent, celui ci vous permet, après un saut, d'écraser les ennemis se trouvant en dessous de vous.

Et ainsi de suite jusqu'à l'obtention de la panoplie complète du luchador moderne. Je ne détaillerai pas ici l'ensemble des coups et leurs spécificités, mais je vais tout de même citer le pouvoir de switcher entre le monde des vivants et le monde des morts. En appuyant sur R2, vous passerez d'un monde à l'autre. Certaines plates-formes, et certains ennemis, ne seront accessibles que dans l'un des deux mondes, vous obligeant à en changer, souvent en plein saut, en pleine course, ou en plein combat, pour réussir à avancer. C'est très bien pensé, très bien représenté, et cela apporte une dimension supplémentaire au gameplay.

Je terminerai en disant que les développeurs ont vraiment réussi à entremêler les avantages des techniques apprises pendant les combats, et pendant les phases de plate-formes. Tout est utile, tout est dépendant, et vous vous amuserez beaucoup à diriger votre héros pendant toutes ces phases. Le tout est en plus très simple et très visuel : un code couleur pour chaque technique utilisable, rien de plus simple.
Note : 5/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

La plupart des trophées de Guacamelee s'obtiennent naturellement, au cours de la progression. Hormis les trophées liés à l'histoire, il faudra surtout veiller à bien explorer entièrement toutes les zones. Dans les faits, les trophées du jeu sont vraiment un parfait bon exemple de ce qui devrait se faire pour tous les trophées : inciter à tout explorer, à utiliser toutes les techniques mises à disposition, et à donner un léger challenge. Et à ce niveau, Guacamelee m'a comblé. Aucun trophée n'est prise de tête, c'est un bonheur.

On vous demandera donc de réaliser un combo de 200 coups (qui de toute façon fait partie des défis dont je parlerai juste après), de réaliser quelques actions spécifiques en combat (battre un ennemi en utilisant uniquement un certain type de coups par exemple) ou de battre le boss de fin dans un costume spécifique. Rien de bien méchant ni rien de trop compliqué.

C'est bien l'exploration totale de tous les lieux visitables qui vous prendra le plus de temps. Pour débloquer chaque carte à 100%, il vous faudra (encore une fois) maîtriser l'ensemble de techniques de Juan, mais à nouveau, rien n'est trop caché ni trop contraignant. Les coffres sont assez visibles, il faudra juste faire preuve de dextérité à certains moments pour les atteindre. Les orbes (à tous collecter pour débloquer la fin alternative du jeu) sont un peu plus difficiles à atteindre, étant souvent bien protégés par les ennemis. Là encore, rien n'est prise de tête, il faudra juste faire preuve d'un peu plus d'acharnement. La dernière de ces orbes se trouvant dans un lieu un peu à part regroupant 17 arènes, où vous devrez réaliser des actions spécifiques en battant des chronos. Et justement, faire les meilleurs temps dans ces arènes fait également l'objet d'un autre trophée. Comme vous le voyez, tout est lié, et tout à été pensé pour ne pas être trop contraignant. Un bonheur.

Dernier point, concernant le challenge que j'évoquais plus haut : il s'agit de terminer le jeu dans le mode de difficulté le plus élevé. Pendant 90% de l'aventure vous n'aurez aucun mal à vous défaire de vos ennemis. Seul le dernier temple, juste avant d'atteindre le boss final vous posera problème. En effet, certaines arènes sont vraiment compliquées et vous demanderont un peu d'acharnement, ce qui pourrait quelque peu vous rebuter, mais il faut bien donner un peu de sa personne pour décrocher l'ultime récompense.
Note : 4/5

Conclusion

Guacamelee est un excellent jeu ! Une merveille de level design et de gameplay, couplé à une ambiance assez unique et à un grand nombre de trouvailles en ce qui concerne les mécaniques de jeu. A part la musique un peu lourdingue à la longue, je ne vois vraiment pas quoi lui reprocher. Ca fourmille de bonnes idées, tout en restant simple techniquement. Ce jeu démontre à lui seul qu'il n'est pas toujours forcément nécessaire d'en mettre plein les yeux pour procurer des excellentes sensations de jeu. Bravo !
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous

matrobymat (matrobymat)

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