Deadlight Director's Cut

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 21/06/2016
Genre(s) : Action , Plates-formes
Territoire(s) : FRANCE

672 joueurs possèdent ce jeu
33 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 77 joueurs (11 %)

100% par : 77 joueurs (11 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 14 notes

Note des platineurs :
4.4/5 - 8 notes

Test rédigé par matrobymat le 25-06-2016 - Modifié le 07-12-2016


Introduction

Depuis quand tout s’est mis à déconner ? Depuis quand le monde est-il devenu fou ? Depuis quand les ombres sont-elles revenues à la vie ? Depuis quand sont-elles animées par un besoin irrépressible de dévorer tout ce qu’elles croisent ? Je n’ai pas les réponses, mais une chose est sûre : je ne suis pas mort. Je ne suis pas encore l’un d’entre eux, et s’ils me veulent, il va falloir qu’ils viennent me chercher !

Contenu du jeu

Je m’appelle Randall Wayne, et j’erre depuis maintenant plusieurs jours dans Seattle, à la recherche de ma femme et de ma fille, dont j’ai été séparé alors que nous fuyions les ombres, avec d’autres survivants.

Seattle n’est plus la ville émeraude que nous connaissions. Une terrible maladie s’est abattue sur le monde, frappant d'abord l'Europe, puis notre continent, et le cauchemar a débuté. Les gens sont devenus fous, et ont commencé à entre-dévorer. Ces pauvres âmes se meuvent comme des zombies, et attaquent tout ce qui bouge. Ça a rapidement été la panique, et les pillages ont succédé aux explosions, aux agressions, et aux pires bassesses dont l’espèce humaine est capable.

Et les autres dans tout ça ? Les gens comme nous ont d’abord tenté de fuir, puis résignés, ont cherché à trouver un refuge, une lumière dans les ténèbres. Mais les ombres sont tellement nombreuses que j’ai été séparé de mon groupe, et c’est désormais seul que j’essaie de survivre.

J’écris ce journal car je perds espoir, et j’aimerais laisser une trace dans ce monde en proie aux flammes. Peut-être mes écrits sauveront-ils quelqu’un. Au pire tiendront-ils compagnie à un lecteur pendant les nuits sans sommeil.

Je pense qu’il me faudra environ 5 heures pour atteindre ma destination. Cela peut paraître peu, mais ce seront des heures intenses, parsemées d’embûches, que je ne verrai pas passer, à n’en pas douter. Pour le moment, il faut que je dorme un peu. J'ai peur de dormir maintenant. Je fais des cauchemars. Des rêves où je meurs, où je réapparais, et où je meurs encore, sans cesse et indéfiniment, comme dans un bon vieux Die and Retry.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Le monde a beaucoup changé depuis l'apparition de la maladie. Au début, je ne sortais que la nuit. Ombre parmi les ombres, je me fondais dans des décors aux textures fines, où la désolation règne en maître. Bien que la mort et la dépravation soient partout présentes, je voyais tout de même une beauté plus que certaine dans le chaos ambiant. Je me souviens d'un jeu auquel je jouais avec ma fille, avant tout ça : Limbo. Parfois j'ai l'impression que ma vie ressemble désormais à celle du personnage de ce jeu. Sombre, cruelle et intrigante, ma vie me donne l'impression de déambuler en 2D dans des environnements hostiles, mais travaillés. Et puis, soudain, un rayon de soleil illumine la rue, caressant de ses reflets les surfaces des bâtiments ou des véhicules ravagés. Brutalement envahi par une nostalgie glaçante, j'en oublierais presque que ma vie est en danger dans ces lieux.

Mais l'instinct de survie reprend vite le dessus, et je me remets à avancer, coûte que coûte. Submergé par le nombre, la solution est rarement l'affrontement, et il faut bien souvent que j'aie recours à la fuite et à l'évitement des ombres. J'ai appris à être agile physiquement, et entre les courses, les sauts, les escalades d'échelles et la varappe sur des cordes tendues entre les bâtiments, j'arrive le plus souvent à éviter les menaces. Parfois malheureusement, la bagarre est inévitable, et alors il faut que je me serve de ma hache de pompier pour me défaire de mes assaillants. Ils sont coriaces, mais je suis encore plus coriace qu'eux. Tant que j'ai de l'endurance, j'arrive à lever le bras pour soulever mon arme. Lorsque je n'en ai plus, il faut que je me serve de mon arme à feu. Malheureusement les balles sont peu nombreuses, et cette solution n'est à privilégier que très rarement. La fuite est plus efficace : enfoncer la porte d'une maison, puis bloquer le passage de celle-ci par une armoire est devenu mon quotidien.

A l'intérieur des maisons, je fais comme tout le monde, je pille, je fouille, et lorsqu'il m'arrive de tomber sur un souvenir d'une vie disparue (une photo, un journal intime...) il m'arrive de laisser vagabonder mon esprit et d'imaginer la vie des anciens occupants des lieux. Parfois mon imagination est telle que j'entends presque la musique et les rires. La musique est ténue. Discrète. Mais le répit est souvent de courte durée, et la musique s'emballe alors que les ombres ont réussi à enfoncer mon barrage. Ils foncent de nouveau sur moi, et je dois encore m'enfuir.

Dehors, nous sommes passés du crépuscule à l'aube et j'aperçois mieux les alentours. La profondeur de champ est assez bonne et détaillée, mais je ne peux pas m'y aventurer. Je dois rester sur le chemin qui m'est tracé. Le chemin qui je l'espère, me conduira à ma famille.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Que ferais-je lorsque j'aurai retrouvé ma famille ? A l'issue d'une quête forte intéressante en expérience, et au combien dangereuse, aurons-nous encore la force de bouger, d'avancer ? Je ne pense pas. Où irions-nous ? Dans ce monde dévasté nous aurions l'impression de cheminer exactement sur la même route, alors quel intérêt ?

J'attends le jour des retrouvailles avec impatience. Que de dangers auront été surpassés ! Il y a les ombres bien sûr, mais pas seulement... Le monde est à l'abandon, alors il n'est plus entretenu. Il est rempli de bâtiments qui s’effondrent sous vos pas, d'échelles qui cassent sous votre poids, ou de zones inondées qu'il faut pourtant bien traverser. Une tuile succède à une autre, et il faut redoubler d'efforts pour atteindre sa destination. Et, bien entendu, il y a les pillards.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

L'autre jour, j'ai été secouru par un vieil homme étrange. Il se fait appeler "Le Rat", et ce nom lui va à merveille. Il se terre dans les égouts comme de la vermine. Après une traversée mouvementée des lieux semés de pièges créés par mon hôte du jour, nous sommes arrivés dans sa tanière. Il m'a dit que je pouvais m'y reposer. Avant de m'allonger, j'ai laissé fureter mon regard, et ce vieillard est ce que l'on appelle un collectionneur de "trophées". Il a amassé tout un tas d'objets et de souvenirs, certainement au cours de ses pillages. Ce ne sont pas là des objets bien précieux, ils ne devaient pas être cachés trop outre mesure.

J’espère ne plus faire ce rêve où je me retrouve dans cet hôpital abandonné, assailli de toutes parts par les zombies, obligé de me battre pour m'en sortir, à grands coups de hache. Dans ce cauchemar, je suis obligé de survivre, encore et encore, pendant plus de 13 minutes. Tenir 5 minutes est déjà un exploit, alors 13 ...

Il m'arrive également de rêver du même endroit, et cette fois il semble qu'il faille que je tue 200 ombres. C'est absolument colossal, surtout que je suis très peu armé, et qu'il est quasiment impossible de se cacher. Heureusement que tout ceci n'est qu'un rêve, réaliser cela tient du miracle.

Allez, il est grand temps que je m'allonge. Me reposer un peu. Heureusement qu'il existe encore des lieux où il est possible de se refaire une santé. Vous imaginez une vie de ce genre, dans laquelle il faut déjouer tous ces pièges et toutes ces embûches, d'un seul trait, sans pouvoir sauvegarder ? Non, là encore, cela relèverait de la folie.
Note : 2/5

Conclusion

Je ne sais pas si je retrouverais ma famille un jour, mais je vais essayer de toutes mes forces. Il y a encore de la beauté dans ce monde, et cela vaut bien la peine de déjouer mille embûches pour en profiter. Je ne réussirai probablement toutes les étapes de mon périple (certaines étant quasiment insurmontables) mais cela vaut le coup d'essayer, malgré tout.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux chasseurs de trophées/platine difficile

matrobymat (matrobymat)

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