Puppeteer

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 11/09/2013
Genre(s) : Action , Plates-formes
Territoire(s) : FRANCE

1519 joueurs possèdent ce jeu
63 trophées au total
0 trophée online
26 trophées cachés

Platiné par : 270 joueurs (18 %)

100% par : 270 joueurs (18 %)


Note des joueurs :
4.3/5 - 54 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 40 notes

Test rédigé par Pelotedeneige le 21-10-2014 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

"Approchez, approchez et venez assister au plus grand test de Puppeteer ayant jamais existé." C'est à peu près en ces termes que l'on découvre le spectacle de marionnettes pour la toute première fois, dès l'apparition de l'écran-titre. Monté par Japan Studio et tout droit sorti de l'imagination de son réalisateur Gavin Moore, le jeu s'apparente d'emblée à un OVNI à travers l'ambivalence de son visuel, à la fois minimaliste et pourtant soigné et travaillé. Mais la singularité du titre ne réside pas uniquement dans son aspect graphique mais aussi dans l'entièreté de l'expérience qu'il propose. A l'heure où le jeu vidéo fait l'objet d'une systématique diabolisation au moindre fait divers, Puppeteer vient nous rappeler qu'il prend parfois la forme d'art, le dixième.

L'histoire nous raconte les mésaventures de Kutaro, Pinocchio à l'envers, qui passe du statut d'enfant à celui de pantin en bois, transformé par le Roi-Ours qui a élu domicile sur la Lune et qui compte bien y rester maître en usant des pouvoirs de la pierre de lune et en capturant l'âme des enfants terriens. Privé de sa tête par l'ignoble ursidé, Kutaro se voit doté d'un visage de substitution par la sorcière Edna Potts qui compte bien détrôner le despote. Elle va alors confier à l'ex-petit garçon la lourde tâche de récupérer Calibrus, une paire de ciseaux magiques qui l'aidera à renverser le tyran. Ainsi débute les péripéties de Kutaro. Prenez place, la représentation va commencer.

Contenu du jeu

Côté court

Puppeteer s’apparente d’emblée à un jeu de plates-formes tout ce qu’il y a de plus conventionnel à première vue. En effet, l'aventure se décline à travers divers tableaux thématiques s'inscrivant dans un esprit théâtral puisqu’ils se présentent sous la forme d’Actes, eux-mêmes subdivisés en plusieurs Rideaux. Si leur nombre peut paraître impressionnant (7 Actes de 3 Rideaux chacun), ils demeurent très courts dans l’ensemble et se terminent malheureusement assez rapidement. Evidemment, plus l’on progresse dans l’histoire et plus la traversée s’étend mais cela reste insuffisant. Surtout que leur cadre enchanteur se révèle particulièrement propice à une rêverie qui développe toujours plus notre souhait de prolonger ces instants passés avec Kutaro. Evidemment, comme le veut la convention, chaque chapitre se clôture par un combat de boss qui, s’ils ne présentent pas vraiment de difficulté, s'avèrent très plaisants à jouer.

Le soft propose d’étendre la durée de vie de sa campagne en offrant des niveaux Bonus. Au nombre de 21, ils requièrent d’attraper une certaine quantité de petits éclats de lune sous une contrainte de temps, le décor et les conditions dans lesquelles se déroulent cette pêche aux objets variant grandement entre chaque défi. Accessibles sous conditions une première fois au sein du scénario, ils redeviennent jouables par la suite dans le Sélection des chapitres en cas de loupé. De difficulté inégale, on en vient à bout assez aisément malgré tout. Au final, le contenu dans sa globalité semble un peu trop léger, ceci étant d’autant plus dommageable que l’amusement est bel et bien présent.

Deux têtes valent mieux qu’une ?

Le titre de Japan Studio fournit un mode coopération offrant la possibilité d’incarner Kutaro d’un côté et Ying Yang ou Pikarina de l’autre. Ce gameplay asymétrique semble assez séduisant sur le papier puisqu’il permet de parcourir l’aventure avec son enfant, frère, sœur, ami(e) et ainsi l'épauler. Néanmoins, survient rapidement un problème de conception et finalement de légitimité pour un système qui n'a pas réellement sa place dans le jeu. En effet, la personne contrôlant le petit pantin devra bien relever quelque défi mais son acolyte s’ennuiera rapidement car sollicité à de trop brèves occasions notamment pour seulement farfouiller le décor à l’écran. Dès lors, une des solutions peut consister à inverser les rôles de temps en temps en s’échangeant les manettes. Notez que l'idée de base reste intéressante mais elle ne colle pas véritablement avec le game design général tel qu'il a été pensé. Tant pis.

Pour le joueur seul, le challenge grimpe légèrement. En effet, il lui faudra interpréter les deux protagonistes simultanément avec le stick gauche et droit de sa Dualshock ce qui signifie parfois esquiver certains pièges avec notre courageux héros tout en activant un dispositif par l’intermédiaire de son ou sa camarade de route dans le même temps (à titre d’illustration). Cela étant dit, à part quelques cas qui demandent un brin d’attention, on ne croule pas sous la difficulté de même que l’on s’habitude très vite à cette double manipulation et tout ce qu’elle implique. On se rapproche, dans l'esprit, de la collaboration observée entre Rayman et Murphy dans Rayman Legends avec beaucoup moins de profondeur dans la mécanique de jeu et de recherche de la part des développeurs.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

La tête et les jambes

Le gameplay de Puppeteer semble lui aussi des plus basiques. Progresser dans l’histoire nécessite d’accéder à divers bouts de décors en prenant garde à éviter ou éliminer des ennemis tout en collectant des objets (éclats de lune), plus ou moins gros, qui, cumulés, permettent d’engranger des vies. Respect des traditions ou absence de prise de risque ... à vous d'en décider. Quoi qu'il en soit, bien que la recette soit archi connue, elle reste efficace dans le cas présent. Outre le contrôle d’un binôme de héros évoqué plus haut, l’aventure présente quelques spécificités qui lui sont propres. A commencer par un système de têtes. Concrètement, la tête du petit pantin symbolise sa jauge de santé. Au moindre dégât, le crâne de Kutaro valdingue sur les planches et ne peut être récupéré que dans les 3 secondes suivant le choc sans quoi la mort survient. Heureusement, il est possible de stocker jusqu’à trois visages (interchangeables à chaque instant) afin d’assurer sa survie. Mais le principe ne s’arrête pas là.

En effet, chaque masque dispose de capacités particulières qui ne peuvent être activées qu’à certains moments bien précis. Parfois, le pouvoir s’utilise dans l’instant mais cela peut survenir bien plus tardivement au sein d’autres Actes, bien plus éloignés. Pour savoir quand déclencher ces séquences spéciales, il suffit de scruter l’écran et d’y voir apparaître la forme de la tête correspondante projetée en grand et clignotant en arrière-plan. Dès cet instant, il est possible d’accéder à un niveau Bonus, d’éliminer certaines créatures, d’emprunter des raccourcis, de gagner des éclats de lune et bien d’autres choses encore. Une feature qui pousse à la curiosité en incitant à observer le moindre environnement nouveau ainsi qu’à rejouer certains rideaux dans le but de voir à quel mécanisme cette image géante correspond.

Notons enfin qu’un système de progression permet au petit héros d’apparence si chétive d’ajouter quelques cordes à son arc. Ainsi, après avoir récupéré une salvatrice paire de ciseaux (Calibrus), Kutaro se voit doté d’un bouclier protecteur, de bombes, d’une tête de bœuf, ou d’un grappin. L’arsenal s’avère très diversifié et amène progressivement le joueur à envisager l’affrontement contre le Roi-ours ainsi que la possibilité d’en sortir vainqueur. Bien que parfois insuffisamment exploitées, toutes ces mécaniques procurent un réel amusement et, vous allez le voir, notamment du fait du contexte offert par cette production atypique.

Le conte est bon

Si la structure de Puppeteer revêt une forme des plus classiques pour un plateformer, l’expérience proposée se veut résolument originale et même indéniablement unique grâce à une direction artistique enchanteresse. Cela se traduit d’abord par des tableaux d’une grande variété, véritables odes au voyage. On se retrouve ainsi à naviguer sur un bateau pirate, à braver les dures lois du Far-West, à crapahuter dans les marais après s’être extirpé d’une forêt de bambous et même … à voyager dans l’espace. Un dépaysement qui pousse à progresser dans l’aventure et à découvrir ce qui nous attend derrière chaque nouveau rideau. A cette diversité s'ajoutent des environnements magnifiques où couleurs criardes et chatoyantes viennent succéder à des ambiances plus sombres et lugubres. Quel que soit le décor, on en prend plein les mirettes à chaque fois, non pas d'un point de vue technique mais purement esthétique.

Là où le titre éblouit, c’est dans sa capacité à recréer à l’écran un authentique spectacle de marionnettes, tant sur l’aspect visuel que sur le plan sonore. Les décors semblent réellement faits de tissus, de papier et de carton et c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on se plaît à les découper aux ciseaux. La présence du public contribue grandement à l’immersion et nous plonge incontestablement au cœur de la scène. En effet, celui-ci ponctue constamment la représentation de « oh » et de « ah » lorsque l’on réalise quelque cabriole impressionnante, frémit quand notre petit pantin côtoie la mort, applaudit nos exploits, rit face à une situation cocasse et tremble de peur en même temps que nous face à nos ennemis. La sensation de donner une représentation est palpable et parfois, on se surprend à effectuer volontairement, de notre propre chef, des actions qui feront réagir l’audience. Et lorsque les réactions s’enchaînent, lors d’une course effrénée à dos d’animal par exemple, la chevauchée prend dès lors une toute autre dimension. L’espace d’un instant, on quitte le rôle de joueur pour endosser le costume de comédien et cela procure un bien fou.

Impossible également de ne pas s’épancher sur la bande-son du jeu, sublime elle-aussi. Mélodies entraînantes impulsées par des vents et des violons énergiques, musiques plus angoissantes appesanties par des cuivres bien présents ou encore airs plus tranquilles distillés par un piano paisible, l’OST de Patrick Doyle brille par sa justesse. Les compositions à elles seules retranscrivent une histoire. Terminons enfin par mentionner la qualité du doublage tout simplement excellent. D’habitude en retrait, les voix françaises se révèlent incontestablement un régal pour les oreilles tant les voix des acteurs sont placées avec une justesse qui frôle le millimétrage. Le ton à la fois cérémonial et suave du conteur nous transporte dans son histoire quand celle de Pikarina nous fait sourire par son côté facétieux, son manque de tact et ses pleurnicheries. Les personnages secondaires bénéficient tous du même soin quant à leur prestation vocale par ailleurs. Les phrases hennissantes de la Générale Pouliche ou gutturales du général Taureau (pour ne parler que d’eux) restituent sans conteste un spectacle vivant. Tout contribue à rendre l’aventure féérique et incroyablement immersive. Certains pesteront contre la présence de dialogues très nombreux (il est vrai) mais il ne faut pas oublier qu’un conte se doit d’être narré et que sa richesse provient aussi de ces échanges ou monologues.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

De 7 à 77 ans

Le plaisir de jeu dépend directement de votre capacité à conserver une âme de gamin (à ne pas prendre au sens péjoratif). Sans aller jusqu’à parler de syndrome de Peter Pan, le spectacle fait appel à l’enfant qui sommeille en vous et vous serez d’autant plus réceptif à son discours que vous assumerez cette part, plus ou moins enfouie selon les personnes. Fable simpliste mais bien narrée, scènes rigolotes, humour enfantin, dialogues faciles d’accès … le titre s’adresse résolument à un public plus jeune et si vous faites partie de ceux qui considèrent que les dessins animés ne leur parlent plus, vous risquez fort de vous ennuyer. Pour les autres, on régresse avec plaisir et c’est avec entrain et enthousiasme que l’on s’accroche au train de l’innocence et de la naïveté. La moindre nouveauté constitue un enchantement de tous les instants et se montre propice à l’émerveillement, notre visage affichant sans cesse un sourire plein de candeur tout au long de l'histoire. Les mécaniques de jeu, très basiques au demeurant, restent suffisamment bien huilées pour assurer une expérience des plus fluides. Au bout du compte, Puppeteer se dévore comme un bon livre, ou plutôt un conte dans le cas présent.

La contrepartie d’une telle accessibilité provient évidemment de l’absence de tout challenge. En effet, à quelques exceptions près, les tableaux se traversent majoritairement sans heurts et l’on ne rencontre la mort que de très rares fois. A ce titre, les joueurs les plus aguerris n’y trouveront certainement pas leur compte (jeu de mot volontaire). D’autant plus que les checkpoints se révèlent très nombreux et n’obligent pas à rejouer des gros morceaux de niveau. Bien sûr, l’ambiance onirique de Puppeteer tend à atténuer tout cela mais on ne peut s’empêcher de ressentir un minimum de frustration face à cette facilité trop déconcertante. Pour autant, le level design n’a pas été négligé et fait l’objet d’un soin tout particulier. En effet, la découpe aux ciseaux ne consiste pas à appuyer frénétiquement sur un bouton mais à cadencer la manipulation afin d’effectuer l’opération avec un certain rythme dans l'optique de gagner en efficacité et de passer certains endroits qui demandent des timings spécifiques. Les niveaux ont été conçus de telle sorte qu’un bourrinage et un passage en force se montrent peu profitables. Il faut parfois penser son itinéraire. Cela est très appréciable. Enfin, les tableaux alternent habilement, mais pas suffisamment, entre une progression via un scrolling horizontal et vertical. C’est au cours de ce dernier que l’on observe tout le soin apporté à la construction de certains environnements, notamment celui de la poursuite de la Générale Pouliche et son mari au Far West ou celui s’inspirant de l’univers d’Alice au pays des merveilles où notre perception de la perspective s’en trouve titillée. La facilité de l'aventure ne fait absolument pas écho à un manque d’imagination et de créativité de la part des développeurs. Bien au contraire.

Kutaro joue les prolongations

Si Puppeteer n’a pas à rougir d’afficher une durée de vie d’une dizaine d’heure pour en venir à bout, il propose une rejouabilité loin d’être déplaisante. En effet, impossible de ne pas ressentir un brin de curiosité envers ce système de collecte de têtes (qui pourra sembler fastidieuse pour certains malgré tout). Inspecter les décors, découvrir une nouvelle apparence, observer l’effet de l’activation d’un masque inconnu jusqu'alors constituent autant de petites surprises que l’on se plaît à dénicher avec l’amusement et parfois l’innocence décrits plus haut. De même, éliminer un ennemi équivaut à sauver l’âme d’un enfant. Et qui ne voudrait pas délivrer tous ces chérubins en détresse ? Ainsi, on accepte sans trop rechigner d'explorer à nouveau le petit théâtre magique afin d'y effectuer de menues mais parfois amusantes découvertes. La vingtaine de niveaux Bonus offrent eux aussi un sympathique moyen de prolonger l’expérience, ce que l’on souhaite ardemment.

Car au final, on aspire à vouloir rester le plus longtemps possible au sein de cet univers fantasmagorique. Tout devient prétexte à prolonger l’expérience si l’on accroche à la retombée en enfance insufflée par le titre.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Demandez le programme !

Le jeu présente la particularité d’arborer de nombreux trophées. Là où la majorité des productions peine à atteindre la cinquantaine, Puppeteer en affiche plus de 60. Evidemment, pour ne pas faire exploser le compteur de points, une grande partie se décline en bronze. Parmi eux, près d’une vingtaine tombe sans fournir le moindre effort, si ce n’est compléter l’histoire. On en dénombre tout autant liés à des Actes et Rideaux spécifiques. La plupart se décroche aisément à l’exception peut-être de ceux demandant de n’encaisser aucun dommage ou d’effectuer une action bien spéciale. Notez qu’ils ne se révèlent pas vraiment instinctifs et qu’il vaut mieux s’en enquérir au préalable ou une fois la partie terminée.

Viennent ensuite les récompenses octroyées pour avoir accompli des gestes bien précis. Tuer X ennemis, utiliser Calibrus Y fois, exécuter tant de parades, libérer les âmes des enfants prisonniers des Escuyers en une seule fois … Rien de bien compliqué hormis le dernier qui demande un peu d’habileté. On note enfin la présence d’une breloque marquant la finalisation de tous les niveaux Bonus et quelques-autres dédiées au multijoueur coopératif, débloquables seul mais nécessitant malgré tout de disposer de deux manettes. Toutes ces gratifications se révèlent agréables à obtenir et sans véritables prises de tête. Malgré tout, on en recense un petit nombre demandant une grande rigueur couplée à une bonne organisation.

Attrapez-les tous

Ces fameux trophées, ce sont les maintenant très classiques collectibles. Et il y en a de toutes sortes dans Puppeteer. A commencer par les têtes. Non content de récupérer les 100 requises, il faut par la suite les utiliser aux bons endroits afin de déclencher les animations correspondantes (Action Tête). Cela nécessite de rejouer nombre de fois certaines séquences si l’on ne se trouve pas en possession du faciès adéquat (car même si celui de Kutaro s’avère polyvalent, encore faut-il l’avoir à portée de cou). Dans le même esprit, il faut également ramasser tous les Méga-éclats de lune, visualiser toutes les scènes impliquant trois frères pantins et libérer toutes les âmes enfantines en omettant de n’occire aucun ennemi.

Le problème ne vient pas nécessairement de la complexité dans la réalisation de ces collectes mais dans le fait que l’on ne dispose pas d’aide vidéo permettant de visualiser si l’on accomplit la bonne action ou de tenir une sorte de journal de bord vidéonumérique. Il faut tout comptabiliser méthodiquement. Heureusement, le guide des trophées est exemplaire et extrêmement détaillé. Mais il reste possible de perdre le fil ou de cocher un item que l’on pensait avoir… à tort. Ainsi, même si l’on replonge aisément dans les tableaux du jeu, certains pourraient ressentir une forme d’agacement sur la longueur, voire abandonner la quête du précieux car tournant en rond sans savoir ce qui cloche.
Note : 4/5

Conclusion

Générosité est le mot qui décrit le mieux Puppeteer. Car avec son humour enfantin omniprésent, son doublage de qualité, son esthétique travaillée, sa bande-son calibrée, son level design recherché, ses décors extrêmement variés et propices à l’évasion, impossible de ne pas ressentir dans Puppeteer une réelle volonté d’offrir et de faire plaisir avant tout. Plus qu’un simple cadeau, on y voit une véritable marque d’amour envers le public comme on en observe trop peu dans cette industrie.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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