The Elder Scrolls V : Skyrim

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 11/11/2011
Genre(s) : RPG
Territoire(s) : FRANCE

4946 joueurs possèdent ce jeu
76 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché
3 DLC's

Platiné par : 1510 joueurs (31 %)

100% par : 316 joueurs (6 %)


Note des joueurs :
4.8/5 - 341 notes

Note des platineurs :
4.9/5 - 125 notes

Test rédigé par Bas ^ le 18-10-2014 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

La saga des Elder Scrolls (ou TES) débute en 1994 avec Arena. Le jeu tourne alors sous MS-DOS et représente une véritable révolution pour le genre RPG, par la taille de la carte et des interactions disponibles. Une suite voit le jour en 1996, avec Daggerfall. Toujours sur MS-DOS, le jeu reprend les bases de son aîné, et se fait un nom à lui grâce à sa carte ridiculement grande : 161.600m²... Pratiquement la taille de la Tunisie, pour information.

On aurait pu croire la série enterrée, jusqu'au retour de l'enfant prodigue, Morrowind, sur PC et Xbox en 2002. Concentré en Vvardenfell, une partie de la province éponyme au nom du jeu, TES III est une nouvelle révolution, par la richesse du jeu, les graphismes et l'omniprésence de la liberté accordée une nouvelle fois. Confiant, Bethesda sort en 2006 sur PC et Xbox 360 Oblivion, édité en 2007 sur Playstation 3. Le jeu est toujours beau, mais quelques bugs commencent à se faire sentir, certaines mécaniques ne plaisent pas. Néanmoins, le jeu est suffisamment populaire pour qu'arrive en 2011 l'installation finale, celle qui nous concerne ici, The Elder Scrolls V : Skyrim, avec sa liste de trophées et son platine.

Contenu du jeu

Je pourrai commencer ce test en vous parlant de l'histoire principale, du Thu'um et des Dragons, mais ce ne serait pas faire honneur au jeu. Ni à son esprit.
Dans Skyrim, vous êtes libre d'arpenter la province de Bordeciel comme bon vous semble, pour mener à bien des missions de guilde, ramasser des plantes afin de faire des potions ou encore chasser des monstres pour améliorer vos compétences. Rien ne vous oblige à quoi que ce soit, et on apprécie. La carte étant assez grande et variée, on ne s'ennuie jamais, même si on s'amuse à se promener ici et là.

Plus vous utilisez vos compétences, plus elles gagnent en niveau. Au nombre de 18, elles possèdent chacune un arbre de talents que vous pouvez améliorer pour les rendre plus fortes. Néanmoins, il n'y a pas assez de points pour tout activer : vous allez devoir faire un choix. Votre mage de bataille ne pourra peut-être pas être furtif et crocheter toutes les serrures, par contre si vous le voulez, il sera Expert en potions. Loin d'être un fardeau, ce système évite de se retrouver avec un goliath capable de taper aussi bien au corps-à-corps qu'avec des boules de feu tout en restant invisible.

Bien sûr, comme tout RPG qui se respecte, Skyrim fait la part belle aux quêtes et aux missions. Réparties entre l'histoire principale, les 3 guildes — Compagnons, Mages et Voleurs — des quêtes daedriques et des quêtes annexes, il vous faudra une bonne cinquantaine d'heures pour tout boucler au minimum. Prévoyez de dormir au milieu quand même.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

Après quelques minutes de jeu, on se demande si on a mis le bon jeu dans la console : un RPG en vue à la première personne ? Je peux viser à l'arc comme avec un fusil ? Non, vous ne rêvez pas. Skyrim reprend la même recette que Morrowind et Oblivion, à savoir un jeu mêlant RPG et Action, avec sa vue FPS ou TPS. Les habitués me regarderont en levant les sourcils, comme si j'avais dit une aberration, mais pourtant à mon sens, c'est l'une des particularité de la série : on est immergé au plus profond de Tamriel, dans les yeux-mêmes du héros.

En dehors de tout ça, le jeu est une véritable tuerie vidéo-ludique, que ce soit d'un point de vue graphique ou sonore : c'est beau à en faire fondre la carte graphique de la Playstation 3 et on en prend plein les oreilles, grâce aux musiques épiques dignes de Wagner. Comme déjà évoqué, le gameplay est particulier à l'univers mais il n'y a pas de fausse note : tout est fluide et facile à prendre en main.

Même si des patchs ont corrigé des défauts, le jeu souffre de nombreux freezes et plantages. C'est malheureusement les tares de la série depuis Oblivion : plus vous avancez, plus votre sauvegarde grossit en taille et plus le jeu peine. Sur PC, il existe des solutions pour parer à ces problèmes, malheureusement pour nous joueurs de PS3, rien n'est possible, si ce n'est prier très fort pour que le bug de l'eau ne nous arrive pas.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Autant être franc, Skyrim risque de ruiner votre vie sociale, s'il ne l'a pas fait au moment de sa sortie. Plus on avance, plus on veut découvrir ce qui se cache plus loin, et plus on se dit que finalement, cette n-ième quête ne peut pas nuire à notre sommeil. Quand on arrête, il est déjà 4h et on se lève trois heures plus tard.

Jamais ennuyeux, avec une difficulté réglable, allant de "Je tue en un seul coup avec mon épée émoussée" à "Non mais sérieux, laisse-moi AU MOINS te faire perdre un peu de vie !", le jeu se laisse découvrir et redécouvrir avec plaisir, grâce notamment au système de talents et de compétences déjà évoqué : vous avez fait un guerrier la première fois mais cette fois, vous voulez voir ce que ça donne d'être un mage ? Pas de problème. Oh, vous allez sûrement voir de nouvelles quêtes jusqu'alors inconnues, soit parce que vous aviez malencontreusement tué le PNJ la première fois, soit parce que vous l'aviez tout simplement loupé.

Certains reprocheront l'absence de multijoueur ou la possibilité de jouer à plusieurs, à mon avis ce n'est pas un défaut : Skyrim est un plaisir solitaire, qu'on ne se lasse pas vraiment de savourer, même après des centaines d'heures.
Note : 5/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

À l'exception d'un trophée, lié à certains choix à réaliser lors de quêtes spécifiques, la liste de Skyrim vous laisse en paix, sans trop vous importuner. Si vous aimez explorer et faire des donjons à votre guise, le jeu vous récompensera. Si vous préférez faire les quêtes de la guilde des Mages et crocheter des serrures, vous décrocherez aussi quelques (Bronze) et (Argent) facilement. Bien sûr, vous devrez mettre bout-à-bout tout ceci pour atteindre le platine, mais ce n'est pas véritablement une plaie si vous accrochez au jeu.

Je préfère le mentionner, même si ce ne sont pas véritablement des collectibles, un trophée nécessite d'ouvrir 50 livres de compétence. Sans être entièrement pénible, c'est peut-être le seul qui vous forcera à jouer un peu avec un ordinateur sur les genoux pour trouver les emplacements. Mais rien de trop méchant... Je le sais, j'ai fait l'annexe liée.

Normalement, vous pesterez un peu sur la fin, à devoir faire monter certaines compétences à fond pour atteindre le niveau 50, mais rassurez-vous : les DLCs vous demanderont d'atteindre le niveau 78 !
Note : 5/5

Conclusion

Teinté de beaucoup de souvenirs, la série des Elder Scrolls m'a toujours beaucoup plu, et Skyrim ne fait pas exception. Le jeu est beau, le jeu est grand, bref, il m'a véritablement comblé. Si vous cherchez comment occuper 100-150 heures de votre temps, n'hésitez plus, vous avez la réponse.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
19
Je recommande ce jeu : À tous, Aux fans de la série, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Bas ^ (Basseuh)

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