Assassin's Creed IV : Black Flag

ps3

1
2
18
40
16
4

Infos complémentaires

+ -
Date de sortie : 29/10/2013
Genre(s) : Action , Aventure
Territoire(s) : FRANCE

4807 joueurs possèdent ce jeu
61 trophées au total
10 trophées online
7 trophées cachés
2 DLC's

Platiné par : 1107 joueurs (23 %)

100% par : 312 joueurs (6 %)


Note des joueurs :
4.6/5 - 154 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 73 notes

Test rédigé par Aurgasm le 28-10-2014 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Ohé moussaillon ! Un nouvel assassin aborde notre console et autant dire qu'il va faire parler la poudre sévèrement dans cet opus qui s'annonce comme un renouvellement de la série en intégrant l'univers des pirates à celui de la franchise.


Pirates des Caraïbes :

L'histoire débute en 1715 dans les îles paradisiaques des Caraïbes et vous y incarnez Edward Kenway (le grand-père de Connor), qui est un jeune homme fauché rêvant de naviguer sur les mers pour y acquérir richesses et gloires à l'époque où la piraterie est à son apogée.
Bien malgré lui, il va se retrouver mêlé au conflit entre Assassins et Templiers qui perdure depuis des siècles et va s'y engouffrer pour assouvir sa soif d'argent et de trésors.

Voilà pour l'épopée historique qui vous attend, où vous croiserez les plus grands corsaires et menerez la barre avec eux dans le but d'en apprendre plus sur la confrérie des Assassins et sur leur ennemi juré qui convoite un bien des plus précieux.


Abstergo Entertainement

La séction comtenporaine de Black Flag, qui se déroule à notre époque, n'est plus occupée par Desmond Miles comme dans les épisodes précèdents, mais par vous ! Oui, vous vous retrouvez employé dans les locaux du studio de développement de jeux vidéos d'Abstergo Entertainement, avec une vue à la première personne et vous apprenez que l'on y travaille sur la mémoire de Desmond et plus particulièrement sur la section de son ancêtre Edward Kenway, dans le but de créer un jeu vidéo sur le monde des pirates et accessoirement, accéder à des données primordiales sur les agissements des Assassins dans le passé, grâce à l'Animus (un ordinateur qui peut visionner des segments voulus de la vie des ancêtres du sujet en étudiant un échantillon d'ADN, en l'occurence Abstergo travaille sur celui de Desmond) et au profit des Templiers bien sûr ...

Contenu du jeu

Une campagne passionnante :

L'histoire est prenante et même si les évènements pour lesquels on prend part n'ont pas vraiment d'impact sur la réalité historique, on a toujours l'impression d'être au centre du conflit et de l'Histoire (avec un grand H).
Vous allez découvrir les plus grandes terreurs des mers dans leur bastion qu'est Nassau et voguerez avec eux entre deux choppes.
Le héros est vraiment charismatique et beaucoup plus à l'aise que son petit fils (Connor) et nous donne envie de le suivre et le resuivre à travers cette aventure.
Toutes les nouveautés s'ajoutent parfaitement aux missions comme si l'univers de la piraterie avait été prédestiné à rencontrer celui d'Assassin's Creed.

Une navigation maritime améliorée :

Que l'on soit franc, les séquences d'affrontements navals à bord du Jackdaw (le navire d'Edward Kenway), prennent enfin tout leurs sens dans ACIV contrairement à ACIII, où elles avaient du mal à justifier leur présence par rapport au contexte historique et à son implantation géographique.
Ici tout le jeu découle de ce concept et cela rajeunit totalement la franchise qui s'était voulue jusque la très pied a terre, et même plutôt sur les toits.
C'est donc logiquement que ce système de combats navals à été totalement repensé, il est dorénavant plus souple et intuitif, plus simple à prendre en mains pour gérer sur tous les flancs. Vous n'aurez aucun mal à venir à bout des Man O'War, véritables forteresses des mers, si vous avez fait en sorte d'améliorer le Jackdaw avant d'aller vous frotter à eux, en revendant la marchandise récupérée lors d'abordages sur des navires d'un gabarit plus modeste.
Par la suite, vous pourrez aller vous frotter aux quatres navires légendaires qui naviguent chacun à un point cardinal différent, sachez tout de même qu'ils ne vous laisseront aucun répit et il vaudrait mieux que vous ayez augmenter vos capacités au maximum avant d'aller les canonner, si vous ne voulez pas vous retrouver par le fond en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Tout est très réfléchi dans Black Flag et chaque gameplay est relié méthodiquement l'un à l'autre, ainsi la capture des forts qui défendent une partie de la carte chacun, révèlent des lieux tenus secrets jusque là (telles que des planques de pirates, cartes aux trésors et autres) mais vous assurent aussi une rentrée d'argent importante.


Redevenir un assassin modèle :

On passe de la navigation maritime à un assassinat sur la terre ferme d'une facilité déconcertante et ce dernier point n'est pas en reste car on ne s'est jamais senti aussi impliqué dans le rôle d'un assassin furtif, exploitant au maximum l'environnement dans lequel il évolue.
Mis a part les phases de gameplay sous l'eau, où Edward prend sa respiration sous une cloche reliée au Jackdaw et explore des cavernes qui ne sont accessibles que par les voies sous marines, qui sont trés bien réalisée et apporte de la fraicheur au jeu, les développeurs ont voulu coller encore plus a l'idée originelle, être un Assassin.
Que ce soit dans les missions liées à la campagne ou en dehors, on sent que la volonté de nous immerger dans cet univers et de nous pousser à nous faufiler, en hauteur dans les arbres ou sur les toits de Boston ou de New York, de s'accroupir dans les herbes pour étudier la ronde des gardes et trouver une ouverture digne de votre CREDO.


Un tueur toujours aussi redoutable :

Du côté du système de combat, rien n'a été modifié depuis ACIII, il y a toujours les pistolets que vous pouvez équiper au nombre de quatre, mais les affrontements favorisent toujours le contre mortel ou la parade en déséquilibrant votre adversaire avant de lui assener le coup fatal.
Vous l'aurez compris le changement n'intervient pas dans ce système de jeu, mais est-ce vraiment un mal ?

Du côté des armes, fini la collection dantesque de haches, marteaux ou de machettes que vous exhibiez fièrement dans votre demeure, ici vous ne vous battrez plus qu'à l'épée et aux pistolets.
Bien sur il y a toujours les balles fumigènes pour surprendre les gardes ou pour les fuir. Et pour les phases d'infiltrations, vous disposez de la sarbacane à fléchettes empoisonnées pour endormir ou rendre fou de rage votre victime, ainsi que les lames rétractables.
Ah, les fameuses lames d'Assassin... Quel plaisir de les utiliser pour embrocher un garde alors que vous sautez du plus haut mât d'un navire !
Car oui, dorénavant vous pouvez monter à votre guise le long des cordages des bateaux pour prendre de la hauteur afin de fondre sur votre cible (ou vos cibles, car vous possedez une lame à chaque avant-bras et pouvez faire d'une pierre deux coups) en les prenant par surprise.
Encore mieux, utilisez la dague à corde pour la planter dans votre adversaire et lorsque vous sauterez en arrière pour retomber sur le pont, le soldat "hameçonné" se retrouvera pendu à l'obstacle sur lequel vous vous teniez.


Chasse et pêche :

Notons que la chasse au harpon des requins, baleines et autres est une bonne petite bouffée d'oxigène dans cet épisode, et une fois vos proies ramenée à terre, elles vous permettront de confectionner des tenues.
Bien sur il y a toujours une faune assez diversifiée que vous pourrez pister et traquer en vous cachant dans les hautes herbes, ou en hauteur en slalomant entre les branches.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

Les graphismes :

Graphiquement ACIV est très beau avec certes, des textures un peu floutées par moment et une profondeur de champ restreinte mais qui reste de très belle facture pour une PS3 qui arrive dans sa fin de vie. L'environnement des Caraïbes est vraiment magnifique et nous laisse admiratif tout du long.


La jouabilité :

Edward s'avère très fluide dans ses déplacements, mis à part quelques chutes de frame rate dans les villes ou lors d'abordages de galions dans une tempête déchaînée comme si la gestion de la mémoire venait à lui faire défaut.
Si l'on met tous les problèmes inhérents à la saga de côté, ce volet se prend facilement en main et offre de nombreuses opportunités de jeu sans être trop rébarbatif et répétitif.


La bande-son :

La bande sonore du jeu colle juste à merveille avec l'univers de la piraterie, les musiques et chants d'époque sont très fidèles et vous donnent l'envie de chanter à tue-tête lorsque vous naviguez en mer. Les doublages sont plutôt réussis en Français, bien plus que précédemment en tout cas.


La durée de vie

Il vous faudra environ entre 15 et 20 heures pour la campagne et à peu près autant pour finir toutes les tâches du solo (synchronisation à 100%, trésors...), sans compter le multijoueur, qui voit le retour du mode Meute (Wolfpack) qui vous demande de coopérer afin d'éliminer vos cibles et risque de vous embarquez pour un bon moment.


En résumé :

Sur tous les points de vues Assassin's Creed IV Black Flag se révèle comme le plus abouti de la série, que ce soit en termes de mécaniques de jeu, de level design ou de gameplay.
Il est sûrement aussi le mieux pensé tellement tout s'imbrique parfaitement avec les univers de la franchise et de la piraterie.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Tavernier ! Remettez nous une tournée ! :

Dans sa relecture, Assassin's Creed IV Black Flag se révèle un minimum prenant, pour peu que l'on attende quelques mois entre-temps, grâce à un univers attractif gravitant sans cesse autour de la piraterie, des décors exotiques avec une mer bleue turquoise à perte de vue, qui donne envie de s'y perdre pour découvrir chaque recoin des îles et îlots.

Mais aussi avec des gameplays multiples et variés, dont l'infiltration très réussie qui privilègie plusieures voies différentes et options pour atteindre vos cibles (pour peu que l'on se veuille assassin jusqu'au bout).

Cet épisode est plutôt agréable à rejouer contrairement à ses aînés qui se voulaient répétitifs dès la première partie.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Trophées solo :

Pour les trophées on retrouve toujours ceux qui sont liées à l'avancée dans les missions principales et secondaires et qui sont obtenus automatiquement à mesure que vous complétez les missions (principales ou contemporaines) ou que vous réalisez un objectif ou une action secondaire.
Parmis ceux-ci aucun n'est véritablement dur et il vous faudra simplement de la patience, les seuls trophées qui risquent de vous prendre du temps sont "Bon élève", qui nécessite comme dans chaque opus de synchroniser à 100% toutes les contraintes des missions principales, "Diable des Caraïbes" ou vous devrez battre les 4 navires légendaires, mais cela dépend grandement de "Destroyer" qui consiste à améliorer intégralement le Jackdaw (ce qui est plus que conseillé avant d'aller se frotter aux navires légendaires), et le trophée "L'amitié, c'est le partage" qui peut prendre beaucoup de temps vu qu'il dépend du hasard, il vous faudra trouver un nombre précis de 3 objectifs différents qui apparaissent aléatoirement sur la carte (une connexion a internet est nécessaire).


Trophées multijoueur :

En multijoueur, il n'y a qu'un seul trophée qui soit fastidieux, c'est "Polyvalent" et il consiste à jouer à tous les modes et à utiliser chaque capacité/arme à distance au moins une fois, donc il faut passer du temps sur le multi afin de gagner des points pour débloquer les capacités/armes qu'il vous faut.

Les trophées de ce Assassin's Creed IV Black Flag sont simples à réaliser et tombent en grandes parties d'eux même lorsque vous jouez sans vous en préoccuper ce qui donne un sentiment très agréable de satisfaction de soi même, la difficulté pour l'obtention du platine a été revue a la baisse et fait de ACIV un très bon titre pour commencer a platiner ou faire les 100% de toute la série.
Note : 4/5

Conclusion

Un vrai petit trésor :

Dans l'ensemble Assassin's Creed IV Black Flag est un jeu très réussi (si ce n'est le plus réussi de la franchise après un ACIII qui a décu de nombreux fans) et donne plaisir a jouer tellement il se renouvelle.
Black Flag est une bonne surprise (on pensait plus que Ubisoft Montréal allait se contenter de faire une suite en suivant de nouveau Connor) et vaut vraiment le détour, aucune mission ne sert à rien comme ce fut le cas auparavant (se demander qu'est ce qu'on fait là et quel est le rapport avec notre cause) tellement elles se complètent totalement.
Les fans de la série seront certainement ravis de voir Ubisoft leurs fournir un jeu aussi raffraichissant en tout points.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
16
Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, Aux curieux

Aurgasm ()